(Comme nous avons repris cette belle habitude de choisir une bande son pour accompagner mes articles, je vous propose immédiatement de cliquer ici : TOUTES LES FEMMES DE TA VIE pour l’écouter.
Oui, la version de Julien Doré, oui. Parce que cet article est une déclaration d’amour aux femmes de la mienne, de vie. Et que ce soit illustré par la distorsion de cette chanson par J. Doré m’amuse beaucoup. Et puis, parce que la version originale est nettement moins sexe. Ça aussi, ça compte.
Ceci dit, un autre chanson chantée par une femme sera mise en exergue : vous la retrouverez à la fin de cet article, en plus de tout mon amour.)
Ce n’est un secret pour personne, j’ai de nombreux amis.
(et si c’était un secret pour vous, ben voilà, ça l’est plus, paf)
Une personne bien intentionnée s’est un jour demandé si j’en avais plus que de petites culottes.
J’ai pas compté.
Je veux dire, j’ai pas compté mes culottes.
Mais je n’ai pas compté mes amis non plus.
Donc personne n’en saura rien. Et c’est une bonne chose.
Par contre ce que je peux vous assurer, c’est que dans ces nombreux amis, il est une catégorie des plus importantes : mes amiEs.
Elles ne m’ont jamais fait défaut.
Elles sont là pour tous les coups durs, les coups forts, les coups fourrés.
Elles sont là pour les ENTERREMENTS DE MARIAGE (à lire bourré, vu que cet article a été écrit bourrée), mais aussi pour les enterrements tout court, pour les naissances, pour les jours avec-et-sans…
Et pour les crises. De larmes, de rage, de fou-rire.
Elles sont là.
TOU-JOURS LÀ.
Bien avant qu’il ne m’ait été donné de découvrir le mot « sororité », elles étaient déjà là.
Et elles sont encore là aujourd’hui alors que je traverse une énième tempête de vie.
Je me demande très sincèrement parfois si je les mérite (pas les tempêtes, les amies).
Je me dis qu’elles feraient mieux d’avoir une culotte de plus dans leur vie que de m’avoir, moi.
Chuis pas un cadeau. Encore moins un cadeau pratique (rapport à la culotte, vous suivez ?).
Mais voilà, elles sont… vraiment là.
Alors, je voudrais leur dédier ces phrases.
A elles sans qui je ferais (encore) plus de conneries que je n’en fais (déjà).
À celle qui…
- m’a appelée son petit miracle, alors que le miracle, c’est elle.
- m’a sorti « Sois cette femme-là, Marie. Vraiment. » et qui est cette femme, justement.
- m’a signalé « Je vais être trash, mais c’est parce que je t’aime. » et à qui j’aurais du gueuler que je l’aime aussi.
- m’a fait trembler et pleurer, en me donnant envie de me blottir dans ses bras.
- m’a ouvert les yeux en y plongeant profondément les siens et à qui je dis trop peu combien elle compte pour moi.
- m’a écoutée raconter mon vide avec une tendresse infinie alors qu’elle traverse pourtant elle-même souvent l’enfer.
- m’a déclaré « ce soir, on se bourre la gueule », dont acte, avec force et hilarité.
- a mis les choses au point avec bienveillance et infinie douceur.
- m’a comprise et rassurée sur mon avenir alors qu’elle vit un calvaire.
- m’a dit « écoute cette chanson, écoute-là », chanson devenue la bande-son de mon été.
- m’a hurlé « Bravo ! C’est énorme ! » face à un nouveau défi relevé dans ma vie, alors qu’elle a relevé des défis mille fois plus difficiles.
- m’a boostée « Si, tu vas rebaiser, et vite fait, et tu me tiens au courant s’il te plaît ! » avec une certitude folle et contagieuse (et avec raison).
- …
La liste est encore longue, elle comprend également les amies-qui-sont-du-même-sang (bisous tendres, mes cousines d’amour), la femme de ma vie depuis le sortir de l’enfance, et toutes celles qui, tout simplement, m’ont envoyé une énergie de dingue.
MERCI
Vous êtes ce que la planète porte de plus doux, de plus fort, de plus précieux.
Une collection de haute, très haute couture à vous toutes seules.
(J’en entends certaines murmurer qu’ok, c’est sympa comme compliment, mais qu’elles ne seraient pas contre une nouvelle paire de pompe ou un p’tit sac pour l’automne, hein)
Je sais que, toutes, vous traversez des moments pas forcément simples, voire des moments d’un trash et d’une violence intenses.
Toutes les nuances de la vie de femmes de 50 ans de la plus lumineuse à la plus sombre et la plus glauque.
Alors, je voulais juste reprendre ces paroles de la chanson des L5 (rangez ce regard dubitatif, je vous jure qu’il a quelque chose à tirer d’une chanson des L5) et vous les chanter à l’oreille (ok, ok, de manière moins sexy que Julien, je peux pas tout faire, hé)…
Quand tu as le souffle coupé
Une histoire pour s’éloigner des
Contes de fées
L’amitié, par exemple.
Et pour ça, comptez sur moi.
Une dernière chose, à celles qui sont vraiment dans le noir profond, je dédie ceci, à écouter A FOND (3 fois/jour ou à chaque coup de cafard) :
HAUT LES COEURS !
Ce que je découvre aussi grâce à vous, c’est que je suis plus forte que je ne l’imaginais…
Et j’ai acquis la certitude que vous aussi.
On se fait un cocktail/une coupe/un resto/un sauna/une rage room prochainement ?
Câlins, les reines.
Marie
Le 30 septembre 2024