Le petit de l’homme a son langage

Bon, soyons francs, le petit de l’Homme, même s’il s’est mis à parler tard (il ne voulait pas piper un mot avant de rentrer à l’école, càd ses 2 ans et 8 mois), est plutôt en avance côté langage. Il s’exprime bien, avec du vocabulaire précis et a bon escient. Et en plus, ne parle pas trop. Un vrai mec, quoi (houuuuuuuu, le stéréotype tout pourri !!! Ben oui mais bon, des mecs bavards, j’en ai jamais rencontré des masses donc je déduis des trucs par rapport à mon vécu, voilà !).

Bref, le petit de l’Homme parle bien.
Néanmoins, il a, comme tout monstre de 4 ans qui se respecte, encore des petits problèmes avec certains mots. Qu’à cela ne tienne, il invente les siens. Et ça donne des trucs assez fun. Ce qui, à la linguiste de formation que je suis, donne des envies de dépouillement et des idées de création d’un lexique pour cette nouvelle langue.

Extraits, donc, du lexique « petitdel’hommien-français »:

– « Aujourd’hui, c’était carnaval à l’école et moi, je me déguise en pirate des CARARIBLES ! Ca fait peur, hein ? »: de fait, ce mot exprime tout le côté terrible et horrible de la chose. Ou comment montrer que les pirates, c’était pas des tendres.

– « Ouais, papa, il a plein de nids-dateurs »: alors, explication de la chose, ce sont ces trucs sur lesquels il y a des petites touches avec des lettres et un écran plus ou moins grand. Pourquoi nid ? Ha ben, là, je suis toujours en pleine recherche d’une explication plausible, hein… (et après, je m’arracherai les cheveux pour comprendre le pourquoi du « dateur »)

– « Moi, mercredi, je vais à un ami-niversaire (cf billet précédent) »: ce néologisme est d’une précision implacable. C’est un fait avéré, on se pointe rarement à l’annif de son pire ennemi, hein…

– « ma voiture préférée, c’est la MIMI ! »: comprendre la Mini-Cooper. Contraction de mignonne et mini. On remarquera au passage le réel esprit de synthèse de cet enfant.

– « ton métier à toi, c’est de faire des pestacles, non ? »: certes, je peste beaucoup. Et souvent. Va falloir que je me surveille… Notez, lui aussi, il en fait des pestacles. Plein.

Voilà 5 petits exemples mais je continue à traquer les autres…

Ceci dit, ma mère me rappelle souvent les néologismes de mon frère et de moi:

– « ooooh, maman, je titule ! »: j’avais 3 ans et je voulais dire « titube ». Ma mère cherche toujours 31 ans après où j’ai bien pu apprendre le mot « tituber » à 3 ans (mais c’est marrant qu’elle ne se pose pas la question de savoir pourquoi je « titulais » à cet âge)…

– « moi, je dors avec mon nid-dredon »: ça, c’est de mon frangin. Au même âge. J’en déduis donc que les nids-quelque chose ont la cote auprès des gamins de 3-4 ans, toute génération confondue. C’est peut-être une piste pour le nid-dateur…

Et, pour ceux et celles qui ont des gamins, quels sont les néologismes des vôtres ? (vous l’aurez compris, c’est une vraie question scientifique, hein !!!)

Manuel de survie en milieu hostile

Tenez-vous, ça va être rude.

Pour le milieu hostile, vous prenez 10 gamin/es de 4 ans (enfin, non, vous en enlevez un et vous le remplacez par une petite terreur bien décidée de 20 mois). Un salon avec des fauteuils en cuir et de beaux meubles. Une salle à manger avec des meubles déco. Et un joli parquet nickel.

Pour la leçon de survie, vous prenez 3 nanas d’une petite trentaine. Qui sont habituées à survivre chez H&M un premier jour de soldes (autre milieu hostile urbain) et, même, à y survivre très bien. Ca vous montre leur niveau d’entraînement quand même. C’est pas rien.

Ok, là, le décor est planté.

L’action commence à 14h30 pile. Les parents amènent un à un leurs enfants. Deux des amies sont déjà sur place, la troisième est en route (Beersel, c’est pas une île déserte perdue au milieu de nulle part mais l’accès n’en est pas plus facile pour autant). Elles sont gonflées à bloc.
Ca commence en douceur. Les monstres sont encore assez calmes. L’une des amies s’en étonne « tiens, on n’en a pas encore retrouvé un jouant à Spiderman sur le dossier du divan ! ». Ouais, te réjouis pas trop vite, ma vieille.

L’amie qui reçoit a prévu des jeux pour occuper les enfants (au final, cette épreuve de survie, je ne l’ai pas encore mentionné, s’appelle officiellement « anniversaire des 4 ans d’un des meilleurs copains du petit de l’Homme », ça fait plus smart que « charge mortelle de buffles sur jolie maison beerseloise »), elle commence donc en force et annonce aux monstres assemblés: « on va faire des maaaaaaasques! ». Et apporte outre des masques à décorer, une énorme caisse remplie de plumes, colles, papier crépon, boules de couleur, serpentins… Que du joli !
« Allez-y, les enfants, asseyez-vous en rond et chacun prend un masque ». Là, une gamine sort tout de go: « beurk, je veux pas faire de masque, moi » et se casse. Les deux amies se regardent et leur regard exprime un grand « faites-que-les-autres-aient-une-folle-envie-d’en-faire-eux-car-sinon-on-n’est-pas-dans-la-merde ». Les autres monstres ne réagissent pas. Ils veulent bien faire un masque, eux. Ouf.
On commence donc par demander à l’assemblée ce qu’ils veulent faire de leur masque. Silence peu coopératif. On réitère la question. Un des monstres masculins s’exclame: « moi, je veux faire un indien ! ». Les autres monstres (masculins s’entend) enchaînent tous: « moi aussi, moi aussi, un indien ! ». L’indépendance d’esprit n’est pas un vain mot chez les garçons de 4 ans. Mais ne leur jetons pas la pierre, toutes les gamines ont sur-le-champ décidé qu’elles allaient faire une princesse avec une couronne de fleurs. Toutes. On peut donc en déduire que l’individualisation vient APRES 4 ans. Dont acte.
Les deux amies se mettent à essayer d’aider qui, un indien, qui, une princesse fleurie, qui, un indien-mieux-que-celui-du-voisin (par contre, l’esprit de compétition, à 4 ans, on est en plein dedans, hein !), qui, une-princesse-avec-des-plus-jolies-fleurs-que-la-voisine. Tout en endiguant la colle qui coule gentiment sur le parquet, les ciseaux qui s’approchent dangereusement des doigts, les plumes qui s’éparpillent un peu loin et les serpentins qui seront, très bientôt, plus marrants à dérouler dans toute la maison que faire des masques. Et, là, la monstre qui ne voulait pas faire de masque change brutalement d’avis (le premier qui en déduit un truc sur la versatilité féminine va se prendre mon genou là où ça fait mal, vous êtes prévenus), elle veut en faire un. Maintenant.

La maîtresse de maison déclare que les masques, c’est fini. Qu’on va manger les gâteaux. De fait, ce n’est pas tant une décision qu’une constatation des faits vu que les deux seules qui bricolaient, au final, c’étaient les adultes.
La troisième copine arrive enfin (bon, à sa décharge aussi, sa fille avait danse juste avant). Avec une très jolie princesse. Ha oui, car, pour reconnaître la tribu des monstres, il leur avait été intimé l’ordre de se déguiser. Ils sont donc tous arrivés déguisés en… princesses pour les filles et chevaliers pour les garçons. Ca dégouline de rose et d’épées. Sauf une gamine qui, allez comprendre pourquoi, est déguisée en danseuse de flamenco. Là, on ne peut s’empêcher de se demander comment sa mère a réussi à la convaincre que princesse, c’est complètement has-been et que le flamenco, c’est le déguisement du futur. Je suis sûre qu’il y a des tonnes de mamans de petites filles qui aimeraient vraiment connaître son truc. Sérieux. Cette mère va faire des envieuses.
La troisième copine, à la vue de la troupe de monstres, déclare d’ailleurs tout de go: « ben, y doit pas faire bon de se déguiser en coccinelle de nos jours, hein ! »
« Non, ma chérie, la coccinelle, c’était NOTRE époque »
Silence douloureux.

Mais pas le temps de s’apitoyer sur leur grand âge, l’épreuve suivante commence déjà: le gâteau. Ou comment caser 10 gamins autour d’une table qui ne comporte pas 10 chaises.
Première solution proposée par la maîtresse de maison: « hé bien, les amis, on va manger sans chaise ! Voilà ! »
Là, une gamine (la même que pour le masque ?) déclare « noooooooooon, moi, je VEUX PAS manger debouuuuuuut ! »
Faut trouver autre chose. Vite.
La troisième copine a une idée de génie: « ok, les gars, on va faire un pique-nique ! Vous savez ce que c’est, un pique-nique ? Oui ? Allez, zou, tout le monde assis par terre ! »
L’idée remporte tous les suffrages.
Et ça commence bien. Avec une parfaite coordination (dûe à l’entraînement des soldes, c’est certain), les trois copines distribuent gâteau au chocolat, gâteau aux pommes, gâteau « sans rien », jus de pomme, jus d’orange et Champomy à l’assemblée assise en rond par terre. Ca roule. Les monstres mangent. Et quand ils mangent, ils font moins de bruit. Ce qui n’est pas négligeable du tout.
Mais un fois les gâteaux engloutis, le naturel revient au galop. Au triple galop même. Et les restes de gâteau et de Champomy ne résistent pas à la charge. Les assiettes ont beau être retirées au plus vite, les verres sauvés à une vitesse grand V, il y a des miettes partout et du jus s’est répandu sur le parquet. La petite princesse de la troisième copine se met à frotter par terre, avec un air très sérieux, ce qui tranche un peu avec son déguisement de la Belle dans « La Belle et la Bête ». On vogue plutôt en plein « Cendrillon ». Et les chevaliers restent dignes, pas un ne bouge. Comme quoi, Disney, à l’épreuve du quotidien, ça tient pas la route, hein… même chez les mômes de 4 ans.

La maîtresse de maison décide de passer à l’épreuve suivante (pardon: au jeu suivant). Les deux autres copines décident d’une pause. Et filent se boire du Champomy à la cuisine.
C’est là que le magasin Louis Vuitton choisit d’appeler la troisième copine. Qui manque de s’étrangler avec les bulles du Champomy.
« Bonjour, Madame G ? Ici le magasin Louis Vuitton de Bruxelles ! »
« Heuuu, oui, oui, bonjour… »
« Dites, voilà, nous appelons nos bonnes clientes (la copine ouvre la bouche mais aucun son n’en sort) pour les prévenir que Louis Vuitton va mettre en vente des sacs exclusifs, qui viennent du défilé et qui ne seront commercialisés dans aucune boutique. Ce serait pour savoir si vous êtes libres aux dates de la vente privée ? »
« Heu, attendez, vous pouvez préciser ? Ces sacs sont-ils soldés ou bien juste exclusifs ? »
« Juste exclusifs, madame. Vous ne les trouverez nulle part d’autre ! Peut-on vous ajouter à la liste des invités ? »
« Ben, heu, oui, oui… C’est cela, à bientôt »
Nouvelle rasade de Champomy.
« T’as vu, hein, chuis dans le fichier des bonnes clientes chez Vuitton, maintenant ! Hop, ça y est, je suis invitée à aller acheter un sac à 3000 euros ! » Elle pouffe.
L’autre copine regarde le décor de fin du monde qui règne autour d’elle… Le chocolat partout, le parquet qui, malgré les efforts de la petite princesse, ne veut plus briller et colle quand on marche, la nappe de la table dont la couleur est devenue méconnaissable et les monstres, revenus d’une pêche aux canards organisée par la maîtresse de maison, en train de siffler dans des trucs-qui-font-un-bruit-d’enfer-en-se-déroulant et jouant à la bataille de chevaliers en hurlant.
« Heu, c’est quand, dis, ta vente chez Vuitton ? »
3000 euros, pour finir, c’est pas si cher payé pour se retrouver dans un endroit propre, civilisé, silencieux et glamour, hein… Là, tout de suite, la deuxième copine serait même capable de mettre 6 mois de salaire pour avoir 3 secondes de silence… Juste 3 petites secondes…

Mais la première partie de ce Koh-Lanta-à-Beersel touche à sa fin. La sonnette retentit. La maîtresse de maison hurle presque: « les premiers parents !!!!!! ». Cri quasi-primal de la trentenaire qui veut retourner à la vie normale.
La troisième copine s’enquiert: « Dis, ils peuvent peut-être repartir avec deux, nan ? »
La deuxième copine: « ben oui, dis-leur qu’on leur fait même un prix s’ils en prennent 3 !!! »
Mais les parents n’en prendront qu’un. Faut pas rêver. Ils n’ont pas relevé de défi débile, eux.
Ceci dit, les autres parents arrivent aussi. Rapidement, les monstres s’en vont. Tous.
Murmure… « Ca y est, ils sont tous partis… »

« Oooooooooh, il fait tout caaaaaaalme »

Mais là, la deuxième partie commence. Parce que, dans les anniversaires de gamins de 4 ans, y’a un deuxième effet kiss cool. Une after. L’effet de l’acool en moins.
Je ne sais pas si vous savez mais Beersel, c’est en endroit assez mal placé, question ouragan.
Et quand ils frappent, ils frappent. Vraiment.
Et là, l’ouragan, il s’était déchaîné. A côté, « Terre, champ de bataille », ça fait rangé. Pour vous dire.
Les deux copines ont sorti à la maîtresse de maison « bon, on va pas partir comme ça, hein, on va t’aider ». L’entraide féminine, ce n’est pas un vain mot.
Moins d’une heure après, la maison avait repris allure humaine. La troisième copine achevait de passer l’aspirateur (« elle passe quand, ta femme de ménage ? » « mardi prochain » « ok, il est où, ton aspi ? »), la deuxième copine traquait les derniers emballages de papier-cadeau et la maîtresse de maison achevait de remplir son 118.000ème sac poubelle.
Les enfants qui restaient (ceux des copines, au nombre de 5 pour elles trois) essayaient bien de ressemer le chaos. Mais, hé, ça va, hein, on en a maté 10, c’est pas 5 qui vont résister.

Enfin, la maison rangée, les choses vérifiées, les enfants ramenés dans le droit chemin, la maîtresse de maison déclare:

« Merci les filles, merci. Bon, heu, pour l’année prochaine, que diriez-vous de faire un annif groupé (le petit de l’Homme, la princesse et le meilleur ami étant nés à 15 jours de différences les uns des autres), dans une salle, avec une activité toute prévue ??? »

Moi, chuis partante, hein. Parce que, quand on y pense, ça fait 5 ans qu’on trime dur à la même date, là. Ben oui parce que c’est un truc qu’on oublie trop souvent de dire aux jeunes mères quand elles accouchent: « Madame, ne vous plaignez pas trop… Le plus dur est à venir, chaque année pile à cette date-ci » (notez, à mon avis, c’est plus sain de ne pas leur dire, ça aurait été moi, j’aurais arrêté d’accoucher illico).
Ou alors il faudrait dûment s’enquérir de l’aptitude desdites jeunes mères à survivre dans des endroits extrêmes du globe (stage en Alaska, training de survie dans la forêt amazonienne, traversée du désert de Gobi, soldes aux Galeries Lafayettes dès le premier jour,…). C’est primordial.

Mais bon, le mot de la fin revient quand même au petit de l’Homme, hein. Qui m’a déclaré une fois à la maison:

« C’est chouette, les annifs, faudrait qu’on fasse ça tous les mercredis !!!! »

Courage, à 18 ans, cet enfant ne me demandera plus d’organiser une pêche aux canards, de se déguiser en chevalier et de faire un pique-nique par terre dans le salon…

Spéciale dédicace à Ganaëlle et Sandrina, mes complices de camp de survie 😉

Une mooncup peut-elle se transformer en coquetier ?

Titre de billet suggéré par Cath, je relève donc le défi. Et le lui dédie (et la prochaine fois, je ferme ma grande gu… moi avec mes défis).

Bon déjà, pour les néophytes, faut vous expliquer ce qu’est une Mooncup. Accrochez-vous.

– Non, ce n’est pas un objet sexuel. Mais ça sert dans cette région-là.
– C’est un peu comme les voitures au Salon de l’auto cette année: écologique.
– ça gagne du terrain parmi mes copines mais moi, j’ai du mal…
– et, de fait, ça pourrait peut-être servir de coquetier (en tous cas, moi, je n’utiliserais pas la bête pour autre chose)

Alors ? Une idée ?

La Mooncup, c’est ça:
« La Mooncup est une coupe menstruelle en silicone souple en forme de cloche de 5 cm de longueur. La mooncup se porte en interne comme un tampon, adhère aux parois vaginales, et récupère votre flux menstruel sans fuite ni odeur. »

Ca ressemble à ça:
mooncup2.jpg

Je vogue en plein glamour, là…

Notez, à la base, chuis pas contre le fait de trouver une protection plus écologique, hein. Il est bien évident que les serviettes et autres tampons qui ne sont pas biodégradables, c’est pas top pour l’environnement…
Mais, heu, ici par contre…
Je ne sais pas, ça me semble peu pratique à première vue.
Il faut la placer (ok, c’est comme un tampon, là, ça irait), l’enlever (là, ça se corse, non ?), la nettoyer (super quand vous êtes dans une station-service sur l’autoroute ou dans les toilettes d’un aéroport avec 10.000 paires d’yeux qui vous scrutent… « excusez-moi, excusez-moi, je dois nettoyer ma mooncup » et zou, on nettoye tout ça à grandes eaux… Grand moment de solitude…).
Alors, l’écologiste qui veille en moi (très profondément parfois, on est d’accord, mais bon, elle refait surface de temps en temps) ose l’avouer: elle préfère son petit confort et éviter des tonnes de manipulations ces jours-là (déjà que c’est pas les moments les plus hypes dans la vie d’une femme, mmmmh).

Enfin, bref, pour clôturer ce billet informatif, je me dois quand même de vous donner le lien vers le site (c’est ça, l’information avec un grand F !): Mooncup

Si ça vous tente, revenez en parler, n’hésitez pas !

Et, message tout spécial à Francine: c’est pas parce que je n’ai pas de Mooncup que je vais obligatoirement m’acheter un 4X4, hein !!!!

Bon, non, pour finir, je garde mes coquetiers en forme de canard, ils n’aident en rien les mauvais jours du mois mais pour contenir des oeufs à la coque, ils sont terrrrrriblement efficaces et… bien plus décoratifs qu’une mooncup !

Y’en a qui font de chouettes métiers, quand même…

Enfin, c’est ce que l’Homme s’est dit hier.

Je narre l’affaire:

Hier, courses en ville. L’Homme s’arrête, prend de l’essence et va ensuite payer dans la boutique, moi j’attends dans la voiture. Normal, quoi.

Là, une très jolie nénette entre dans la boutique. Genre Naomi Campbell mais en plus petit, quoi.
Puis, je la vois ressortir de ladite boutique rapidement et hilare. Elle raconte un truc à sa copine qui l’attendait dans la voiture et la copine part d’un fou-rire à en pleurer.

Ca m’intrigue.

L’Homme sort à son tour de la boutique, les larmes aux yeux de rire. Là, je VEUX savoir !

« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »

« Oh ben écoute, pompiste c’est quand même un beau métier, hein. Tu vois la nana, là ? Elle est entrée dans la boutique et a sorti:
‘Quand est-ce qu’on paye l’essence, avant ou après en avoir pris ?’
La le pompiste lui dit: ‘Ca dépend, comment allez-vous payer ?’
Et la nana de répondre au quart de tour:

‘En nature.’

Y’a eu un grand blanc quand même. On voyait bien que le pompiste se retenait de suffoquer.
La nana s’est rendue compte de son erreur, a blêmi et a corrigé:
‘Heu noooooon, je voulais dire EN CASH !!!’

On est tous partis d’un fou-rire et la fille s’est enfuie de la boutique sans plus attendre…
Mais purée, moi, j’ai quand même demandé au pompiste:

‘Dites, pour faire le même job que vous, on postule où ?' »

C’est clair que c’est pas dans le monde glamourissime de la consultance SAP que l’Homme va rencontrer Naomi Campbell lui demandant de payer son projet en nature, hein…

T’as vraiment choisi le mauvais métier, mon chéri…

Cafard du soir… bonsoir

Entre…
Une copine qui se fait donner son C4 par son mari sans autre avis préalable…
Une facture d’Electrabel qui menace mes prochains projets voyages (ils veulent que je les trouve où, les 1.400 euros d’ajustement à payer dans les 15 jours, ces c… ?)…
Une répétition médiocre (mais la prochaine sera tout feu, tout flamme, Fred, si tu me lis…)…
Des discussions avec l’Homme sur le pourquoi et comment ne pas retomber dans des travers qui nous font tellement de tort…
Un petit de l’Homme tout tristoune à l’idée qu’il ne verra plus ses cousines adorées tous les jeudis car les horaires de sa grand-mère ont changés…
Un vieux CD de Pascal Obispo mis en boucle sur le Mac du salon (purée, je me rends compte qu’il n’engendrait pas la joie de vivre, l’Obispo, à l’époque !)…
Une bouteille de Bordeaux grand cru classé qui, pour être bonne, n’aide néanmoins pas à me rendre extatique…

Ben je me dis qu’il y a des soirées sans.

Pourtant, j’ai vraiment pas à me plaindre, hein…
Je revois la troisième de mon trio samedi soir (yeeeepeeeee !).
Je vais voir Romain jouter à la Ligue d’Impro Pro lundi soir (on touche du bois, les Bleus vont cartonner !!!).
Je vais réserver des places pour aller voir la jolie Pauline Croze au Bota (déjà vue, mais on ne s’en lasse pas…)
Je pars chez Marie et Jean à Paris dans 3 semaines fêter dignement l’annif de Marie.
Je repars un week-end à la mer dans 4 semaines pour faire du vélo avec le petit de l’Homme qui veut apprendre à rouler à deux roues (ouiiiiiin, mon bébé grandiiiiiiit !);
Mes amies toujours aussi présentes (Mélo, si tu passes par ici, j’attends une date, moi !!! Cath, merci pour ta présence, j’en ai même oublié de te dire que pour les photos de prod, c’est ok !!!).

Donc, voilà, monsieur cafard n’a pas le droit de s’installer, elle est vraiment chouette, ma vie !

Mais ce mauvais s’insinue partout, grignote, s’installe, ricane et vous nargue. Pas pour rien qu’on l’appelle cafard, la bête !!!!

Alors, que faire pour lutter contre ce monstre sinon se plonger dans un bain moussant, se dire que la vie est bizarre, lire un livre hilarant passé par une top-amie (merci Gana !!!) et faire l’amour ?

Juste se dire que c’est ça aussi, la vie…

Et changer ce putain de CD d’Obispo !!!!!!

Bande-annonce Entre deux portes (court-métrage)

Rien à voir avec Etats d’âme.
Si ce n’est le réalisateur.
Et que je joue dans ce court (mais on ne me voit pas dans la BA).

Mais juste pour le plaisir de vous montrer la tête de Juan dans ce film…

Un pur moment de bonheur !!!!!

Avec les voix de Romain (qui joue dans Etats d’âme) et d’Olivia (dont il faut absolument que je vous parle) aussi 🙂

Message à une copine

Je pense à toi, Val, très fort. A ce qui te tombe sur la tête. A cette douleur qui te fait suffoquer. A ces questions que tu te poses sans arrêt, à ces pourquoi, à ces comment,…

Je vais te sortir un truc énorme…

Mais n’essaye pas de réussir votre séparation. Ni de rester digne.
Frappe-le, griffe-le, mord-le, gifle-le, fiche-lui ton genou dans les couilles…
Hurle, gueule, pleure, rage…
Ca fait un bien fou, crois-moi.
T’as les 50 prochaines années pour rester digne.
Alors ouvre les vannes d’abord.

Si on le pouvait, Val, on le giflerait pour toi. Mais on peut pas. On n’a rien à voir là-dedans. Même si on crève de mal pour toi. Même si cette nouvelle nous a secouées à une magnitude 9 sur l’échelle de Richter.

Mais toi, tu peux.
T’as le droit.
Te gêne pas.

Et quand tu auras repris ton souffle, tu redeviendras celle que tu as toujours été. La maman exemplaire de deux bouchons que tu vas devoir protéger, épauler et rassurer.

Et tes amies seront là…

C’est promis.

Bande-annonce d' »Etats d’âme »

Et la voilàààààà !

Bon, pour ceux qui ne sont pas encore au courant (y’en a ?), j’ai donc écrit ma pièce, elle a été achetée (par deux centres culturels et est en passe d’être achetée par un troisième) et je vais la jouer dès ce mois de mars…

Bande-annonce ?
Ha ben oui, parce que ce n’est pas un one woman-show comme les autres. Pour ceux qui ne sauraient pas encore, c’est du ciné-théâtre.

Késako ? Ben du théâtre avec des interventions vidéos, pardi ! Donc, je joue seule en scène et j’interagis avec d’autres personnages en vidéo !

La mise en scène est assurée par Frédéric Gibilaro.
L’autre comédien (à l’écran) est Romain Barbieux.
Et ça se joue du 5 au 15 mars à La Vénerie à Watermael-Boitsfort et les 16 et 17 mai au Centre Armillaire à Jette.

Comment réserver ?
Très simple, c’est par ici: Etats d’âme – Réservation online

Purée, la pression monte, là… Ouch…

On commence à se sentir chez soi…

… sur ce blog.

Joli cadeau de l’Homme. Il m’a fait une bannière avec une photo de moi, sur la plage.

Sauf qu’on ne voit ni moi, ni la plage.

On voit mes yeux, mon point de beauté (zou, soyons coquette, appelons cela une mouche) et trois galets… Mais c’est tout zoli quand même…

Je me rends compte que cela ressemble à la bannière de Mélissa et je m’en excuse d’avance, c’est pas fait exprès… Alors disons que c’est un hommage involontaire 😉

Donc voilà, je commence à avoir un joli petit nid…

(reste plus qu’à comprendre comment on met une vidéo en ligne vu que je veux vous montrer la bande annonce d’Etats d’âme, Baudouin, si tu passes dans le coin…)