Message à une copine

Je pense à toi, Val, très fort. A ce qui te tombe sur la tête. A cette douleur qui te fait suffoquer. A ces questions que tu te poses sans arrêt, à ces pourquoi, à ces comment,…

Je vais te sortir un truc énorme…

Mais n’essaye pas de réussir votre séparation. Ni de rester digne.
Frappe-le, griffe-le, mord-le, gifle-le, fiche-lui ton genou dans les couilles…
Hurle, gueule, pleure, rage…
Ca fait un bien fou, crois-moi.
T’as les 50 prochaines années pour rester digne.
Alors ouvre les vannes d’abord.

Si on le pouvait, Val, on le giflerait pour toi. Mais on peut pas. On n’a rien à voir là-dedans. Même si on crève de mal pour toi. Même si cette nouvelle nous a secouées à une magnitude 9 sur l’échelle de Richter.

Mais toi, tu peux.
T’as le droit.
Te gêne pas.

Et quand tu auras repris ton souffle, tu redeviendras celle que tu as toujours été. La maman exemplaire de deux bouchons que tu vas devoir protéger, épauler et rassurer.

Et tes amies seront là…

C’est promis.

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