Parfois le monde dans lequel je vis me fait peur.
Parfois les gens m’effraient.
Parfois les écrits m’effarent, les paroles me heurtent, les actes me blessent et les silences me pèsent.
Dans ces moments-là je me demande où est la paix. Où est l’amour. Où est le calme.
Où est la vérité.
Dans ces moments-là, je doute de tout, de moi, d’eux, de mieux.
Et si j’explosais tout ?
Pour finir, la beauté n’existe pas.
Elle est là, la vérité.
Le Vrai, le Pur, cet instant sublime, parfait, intense, plein.
Ce n’est nulle part.
Et puis Tu es là.
Tu me regardes. Je grimace. Tu ris.
Je me tords, tu t’étends.
J’enrage, tu irradies.
Je me vexe, tu m’attires à toi…
Il est là, cet instant, ce moment plein.
Elle est là, la Vérité.
Fugace, à peine perceptible, fragile et glissante.
Là.
Dans ton regard, ton geste, ton rire.
Sur tes lèvres, le long de ton corps, dans tes mains qui me maintiennent.
Elle est là, la Beauté.
Si tu existes, tout peut exister, tout peut vivre encore.
Je peux y croire à nouveau.
C’est bon que tu sois là.
(texte dont le titre est inspiré d’une chanson des années 80, c’est décidément une manie chez moi, un jour faudra que je me fasse soigner !)
Merci belle plume !
http://moosh.et.son.brol.be/blog/index.php/2005/10/31/170-
J’ai tellement peur du futur
L’avenir n’est pas pour moi
Je préfère l’aventure
que rien ne dépende de moi
Mes écritures tremblent
Chaque fois que je pense à ça
Mes pensées flanchent
ma raison ne raisonne pas
J’ai peur de ceux qui m’entourent
Des gens, tous ces vautours
Ils ont l’air tellement heureux
mais ne s’aiment pas entre eux
Face à face avec un mannequin
En bois, en plâtre en plastique
Face à Face avec des gens « Bien »
indifférents et apathiques
Les connaître un à un
n’est pas vraiment fantastique
Les respecter chacun
me paraît plus logique
J’ai peur du temps, des montres
les horloges de notre vie
Urgences non-stops démontrent
notre état d’esclavagie
J’ai peur des brunes, des blondes
Elles peuvent être si jolies
Derrière leurs formes rondes
ce ne sont pas toujours des filles
Tout ces gens m’agacent
dans les rapports qu’ils ont entre eux
Il faut leur faire face
Ils pourraient être dangereux
Je deviens parano
à force de vivre avec eux
bye bye gens heureux
je retourne au monde vrai
celui que je ressens mieux
malgré ses maux et méfaits.
Comme les pétales d’une fleur
qui s’envolent dans le vent
ma joie me quitte lentement
Je ne peux plus supporter
ces cris d’enfants
martyr d’une société de dirigeants