(ce texte est dédié à une amie qui, par sa force, son authenticité et son envie d’aller de l’avant, m’a donné envie d’écrire tout ce que vous lirez ci-après… Merci à elle)
Il pleut dehors. Il grêle même. Temps tout pourri qui vous déglinguerait un moral des plus accrochés. On doit sûrement payer pour les quelques heures de soleil qu’on a eues il y a 15 jours. Ou alors pour un autre truc plus grave. Même très grave. Vu qu’il fait carrément immonde.
Et pourtant…
Me demandez pas…
Je sais pas pourquoi…
Non, sérieux, je n’ai aucune explication qui tienne un tantinet la route. Pas l’ombre d’un chouïa d’une.
Mais voilà :
le temps dégueu, moi, JE M’EN FOUS !
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Z’avez bien lu, je m’en tape, je m’en cogne, je m’en fiche, je m’en branle !
Il peut pleuvoir des cordes, c’est pas grave ! Moi, j’ai envie de sortir sous les gouttes, de jouer à celle qui en attrapera le plus sur la langue, de sauter fort, très fort dans les flaques, de me planquer sous les porches, de courir, vite, de rentrer à l’abri, de me déshabiller en jetant mes fringues partout, de plonger dans un bain chaud, d’y mettre des tas de trucs qui moussent, de balancer la musique à fond, de chanter en hurlant, faux, ou juste, c’est selon, de m’enrouler dans une grande serviette chaude et douce, de prendre un thé brûlant, de danser partout en chantant, toujours, faux, ou juste, on s’en fout, de rester nue ou de m’habiller, de m’effondrer dans un canapé, de me blottir sous un plaid et de rire toute seule, rire fort, rire bête, mais rire.
Et vous savez quoi ?
J’ai aussi envie de sautiller sur les galets d’une plage, de sentir qu’ils sont si gorgés de soleil qu’ils vous crament la plante des pieds. J’ai envie de mettre une robe, une belle, une fluide, une qui bouge en même temps que moi et de danser en la faisant tourner et glisser jusqu’au bout de la nuit. J’ai envie de boire à en être émerveillée, de m’arrêter à la limite-limite, juste à ce moment où tout est magnifique et rester dans cet état. J’ai envie de pouffer, de rire, de dire des conneries et de voir les autres en rire. J’ai envie de goûter à 10.000 plats, de passer de l’un à l’autre et puis de revenir au premier, le tout accompagné d’un vin qui vous fait dire que la vie vaut la peine d’être vécue rien qu’en l’ayant en bouche.
J’ai envie de regards complices, de moments sacrés, de sourires francs et frondeurs.
J’ai envie de hurler, de joie, de plaisir, de soulagement.
J’ai envie de sentir mon corps vibrer jusqu’au dernier de ses atomes, d’exploser et de flotter.
J’ai envie.
ENVIE.
…
Et le premier qui me cause encore de météo, je lui en colle une !
Moi j’avais envie de frissons! J’ai eu… Merci!
Des frissons… T’as froid ???
😉
Merciiiiiiiiii 😉
Ben tu sais quoi? Eh ben … pareil!!! J’ai un entretien demain qui peut déboucher sur un poste génial et du coup je saute partout depuis ce matin! Non seulement ça amuse les collègues… mais en plus ça fait du bien!
Rho oui, Lô, ça fait un bien fou !!!!!!
Merci…
Merci pour ce billet que j’ai pris grand plaisir à lire, qui m’a fait sourire, pour une raison toute bête, c’est qu’il est totalement dans mon état d’esprit du moment, et que j’y ai trouvé les mots que je voudrais avoir dans ces moments.
Ici aussi, le temps est grimoche, et je m’en cogne d’une force… Mais d’une force…
Envie, c’est le mot, envie de rire, sourire, prendre la vie du côté qui rigole, vérifier que la pluie ça mouille, et que le soleil fait plisser les yeux…
Envie de profiter de chaque instant, d’un sourire offert, d’en offrir, dire des conneries pour rire et faire rire, offrir un mot qui touchera et fera sourire…
Le billet est très féminin, mais l’état d’esprit et l’envie est la même pour ceux qui ont Envie… De l’envie de vivre à l’envie de rire, l’envie de joie, de plaisirs…
Toutes ces envies… La vie…
J’arrête là, plus je risque de paraphraser le billet 🙂
Bonus track: une amie ayant remarqué cet état d’esprit m’a dit il y a quelques jours que cela me donnait un sourire insolent… Cinquante ans et un sourire insolent…
Ça aurait pu être pire, il aurait pu pleuvoir
Merci
allez va pour le vin, le gras, le sucre, pouffons, fumons, sortons et à bas mr meteo, de toute façon il y connais rien.
Merci pour ce superbe texte … C’est tellement moi pour le moment que ça me donne envie (…) de lire ce texte de le lire encore, de le relire, de le crier sur tout les toits, que pour le moment, peu importe le temps, j’ai envie de tout … Encore merci 😉