Gourmande

Est-ce le soleil ? Est-ce l’air ? Le vent ?

Ou est-ce ce reportage sur Marilyn que j’ai vu à la télé lundi soir ?

Ce reportage où l’on repassait pourtant des images maintes fois vues, maintes fois montrées.

Marilyn, belle, sensuelle, ronde, langoureuse…
Marilyn dont le corps donne envie d’être étreint, touché, caressé, pétri…

Oui, pétri. Comme du pain.

J’avais oublié combien c’était beau, un corps de femme. Un corps en courbes, un corps dans lequel on a envie de se balader et de se perdre…

A force de voir des images de corps droits, qui portent des vêtements parfaitement, sans un pli, sans une ombre, j’avais oublié combien les plis, les replis et les coins d’ombre donnent faim et soif.

J’avais oublié combien il est agréable de malaxer ce corps avec violence,  et d’ensuite le caresser avec finesse, l’effleurer avec légèreté… Y plonger les yeux, la bouche et…

J’avais oublié que mon corps crie qu’il vit et…

Que si le bouton du dessus de ma robe ne se ferme pas, ce n’est pas parce que ma poitrine est trop grosse.
Que si ma robe colle un peu trop mon corps, ce n’est pas parce qu’elle n’est pas faite pour lui.

Au contraire.

Bien au contraire…

Merci Marilyn.

Est-ce toi ou est-ce le soleil qui, aujourd’hui, m’a interdit de me cacher, de m’étouffer ?

Ma robe moule mon corps et mon bouton est resté ouvert.

J’avance dans la chaleur et le vent… avec un bonheur… gourmand.

0 Commentaire

Laissez votre avis