Tout ce que vous avez toujours voulu savoir…

… sur une fille qui se prépare pour partir en soirée sans jamais avoir osé le demander !

Si vous êtes un mec, tapez 1.

Si vous êtes une fille, tapez 2.

1. depuis votre plus tendre enfance, la femme de votre vie (votre mère, votre copine, votre voisine, au choix) a toujours passé des heures dans la salle de bain pour en ressortir pile poil identique à elle-même. Bon, ok, parfois mieux aussi. Ou parfois pire. Et depuis cette époque, vous vous demandez ce qu’elle peut fichtre bien faire pendant tout ce temps et plus le temps avance, plus ce mystère s’épaissit. Pour avoir enfin une réponse (alléluïa, c’est votre jour de chance !!!), allez au point 3…

2. si on vous pose des questions à propos de tout ce qui va suivre, niez en bloc. Farouchement. Il en va de la survie d’un des plus grands mythes féminins sur cette Terre. On inspire-on expire, ok, passez au point 3.

3. le point 3

(ben oui, c’est le titre)

Comme la meilleure démonstration se fait souvent par l’exemple, nous prendrons donc un une femme M., une situation V. et un lieu S.

La femme M. est donc notre objet d’expérimentation pendant toute la durée de l’observation clinique. 36 ans, 1m60 (elle triche, elle fait 1m59,5 mais soit), poids non mentionné (piles de la balance en panne nous rapporte-t-on), brune. La fille de base, quoi. Ajoutons aussi qu’elle est mère. D’un petit de l’Homme qui doit partir passer la nuit en terrain dégagé (ou pour dégager le terrain) chez sa grand-mère.

La situation V. est une situation normale de sortie d’un vendredi soir. Mais nous l’avons corsée un peu et nous avons, pour votre plus grand plaisir, décidé d’envoyer notre cobaye dans deux soirées successives. Tout d’abord, la soirée d’ouverture du Klara Festival où elle est invitée par le Brussels Girl Geek Dinner et ensuite à la soirée RTBF DJ Experience (où elle s’est invitée toute seule comme une grande). La première soirée étant une soirée où elle va aller écouter Gavriel Lipkind (ok, il est beau, mais il joue surtout bien du violoncelle, ce qui ne gâche rien si on vient pour l’écouter en plus de le regarder) en sirotant du champagne avec ses copines au Flagey. La deuxième, une soirée où elle va aller écouter Hugues Dayez (oui, il est pas mal non plus dans son genre mais c’est pas pareil…) mixer de la musique hurlante alors que c’est pas son métier (à Hugues Dayez). Tout en buvant de la bière chaude et en s’égosillant pour parler dans l’oreille de ses copains (et pas de Hugues Dayez, de toute façon, lui, il a un casque et puis, y s’en fout, en fait).

Donc il faudra trouver UNE tenue pour DEUX soirées. Le niveau de complexité de la chose se corse, que ne ferait-on pas pour la science !

Le lieu S est la salle de bain. En ordre (enfin oui, plus ou moins, quoi, on va pas chipoter) au départ et dans un franc et joyeux bordel à l’arrivée (et là, on chipote plus du tout, du tout, du tout).

Temps de départ 17h00.

Temps d’arrivée (théorique) 20h00.

4. Description des événements (alias le point 4, qui vient donc après le point 3, c’est simplissime jusqu’ici)

17h01 M. est dans son divan et réfléchit profondément à la tenue qu’elle va mettre ce soir. Son air préoccupé nous indique que la chose est de la plus haute importance (sa vie en dépend).

17h30 elle change de tactique, elle va réfléchir au contenu du sac de voyage du petit de l’Homme pour ce soir et demain.

17h31 c’est fait. Il va prendre un pyjama, un caleçon, un short et un tee-shirt.

17h32 le pyjama, le caleçon, le short et le tee-shirt sont dans un sac. Le sac est prêt à l’entrée.

17h33 cette première tâche accomplie, elle monte à l’étage pour aller choisir sa propre tenue.

17h34 pour finir, elle a dû oublier de mettre un truc dans le sac.

17h35 elle descend mettre une paire de chaussettes dans le sac.

17h36 elle ouvre sa penderie et réfléchit.

17h37 elle descend mettre les doudous dans le sac.

17h38 elle ferme sa penderie et réfléchit.

17h39 elle ouvre son tiroir et réfléchit.

17h40 elle ferme son tiroir et réfléchit.

17h41 elle demande à l’Homme (en hurlant dans la cage d’escalier) en combien de temps on fait Uccle-Flagey. Il lui hurle en retour qu’elle doit être prête à 19h30. Elle lui lance un délicieux « oh, pas de soucis, je serai prête ! ».

17h50 elle ouvre www.meteo.be sur son Mac. Et découvre qu’il va faire mitigé-mais-pas-si-moche-en-fait.

17h55 elle relit le sms de sa copine qui lui dit qu’elle, elle va mettre sa nouvelle petite robe « et toi? » Heu.

18h00 elle descend ouvrir la porte à sa belle-mère. Qui est pile à l’heure. Et constate qu’elle ne pourra donc pas utiliser le retard de sa belle-mère comme potentielle excuse pour son retard à elle.

18h30 après avoir discuté de tonnes de trucs importants et urgents avec sa belle-mère (qui ne pouvaient pas être remis à demain, non, non), dit 15 fois au revoir au petit de l’Homme, fait 10.000 bisous et 456.782 câlins, elle ferme la porte et se dit qu’elle va aller prendre une douche.

18h31 se rend compte qu’elle n’a toujours rien à mettre.

18h32 est le nez dans sa penderie qu’elle vide sur son lit avec une agilité et une vitesse surprenantes.

18h34 se dit qu’elle mettrait bien ce petit top noir serrant qui lui fait une poitrine de vamp.

18h35 réalise que le petit top doit être partout sauf dans la penderie.

18h36 vide donc consciencieusement ses tiroirs. Toujours sur le lit.

18h45 trouve le petit top, en boule, au fond du 4ème tiroir. Pousse un cri qu’un animal venu du fin fond des âges n’aurait pas renié. C’est beau, la victoire de l’humain sur le textile.

18h46 constate que le petit top ne se repasse pas (ben oui c’est mis « ne pas repasser » sur l’étiquette, ndlr), maudit H&M et ses tissus pas pratiques et prie pour que ça « déchiffonne » miraculeusement d’ici 20h00 (ça aussi, c’est H&M).

18h47 réalise qu’il est 18h47.

18h48 décide qu’une robe serait, en fait, du plus bel effet. Se jette sur sa penderie.

18h49 elle est vide, la penderie, faut se jeter sur le lit, rappel.

18h50 essaye deux robes rouges, une robe grise, et une noire aussi. Ha et la bleue en plus.

19h06 cherche son jeans.

19h10 a trouvé son jeans, empoigné son top et fonce vers la douche.

19h12 est sous sa douche et se dit que 30 minutes pour faire Uccle-Flagey, c’est vachement surestimé. En 20 minutes, on y est facile.

19h14 même en 15 minutes, en fait.

19h25 sort de sa douche, entièrement épilée, même le maillot. Surtout le maillot. Et se réjouit de ce sens inné des priorités qu’elle développe depuis l’enfance.

19h30 l’Homme passe une tête dans la salle de bain et lui demande si elle est prête . « Ben non, enfin ! » Il soupire. Elle lui crie qu’il la stresse.

19h33 prie pour que ses copines ne lui en veuillent pas d’attendre dans le froid. Se réconforte en se disant qu’elles rentreront, voyons.

19h34 agrémente le top chiffonné d’une petite veste tout-à-fait-à-la-mode en imitation peau de léopard. Sauf que c’est du léopard gris. Ça doit être du léopard qui a vieilli.

19h35 en fait, c’est moche, le léopard gris. Et c’est plus à la mode du tout.

19h36 cherche son gloss payé un pont en parfumerie. Et tombe sur les 45 gloss qu’elle a reçu cet été avec ses magazines féminins préférés.

19h37 se jure de renouveler à vie son abonnement au Elle, au Flair, au Gaël, au Femmes d’Aujourd’hui et au Lou. Tiens, et à Santé Magazine aussi, ça peut pas faire de mal.

19h39 sursaute car, là, l’Homme a l’air stressé d’un coup.

19h39 glisse ses pieds dans ses chaussures compensées, en se disant qu’elle a pas le temps de chercher les autres et que dans 2 heures, même pas, elle se maudira.

19h40 passe devant le miroir de l’entrée en se disant que le style « Marquise de Merteuil » pour le haut mixé avec du « Peggy la Cochonne » pour le bas, c’est pas si commun.

19h41 est dans la voiture et aimerait beaucoup pleurer à gros bouillons en hurlant que sa soirée est fichue, qu’elle n’a rien à se mettre, qu’elle est moche et grosse, que « Peggy Merteuil » en vieux léopard, c’est relou, qu’elle voudrait être au fond de son lit et qu’en plus, elle n’aime même pas le violoncelle ni la bière chaude. Mais se retient. L’Homme comprendrait pas.

Croyez-le ou non, elle sera au Flagey à 20h00.

Et elle passera une excellente soirée.

Et se dira que, purée, définitivement, non, ces chaussures ne sont pas confortables.

Bien, maintenant que nous avons pu décortiquer cette scène, que pouvons-nous tirer comme conclusions à cette observation ?

  • qu’il aura fallu 1h12 (dont 2 minutes utiles) pour trouver une tenue adéquate pour M. contre 1 minute pour trouver deux tenues pour le petit de l’Homme.
  • que pour s’habiller, une femme réfléchit beaucoup.
  • que la femme reviendra toujours à sa tenue de confort (améliorée si nécessaire)
  • et que le léopard gris, pour finir, ça le fait.

Constatations vitales. Importantes. Scientifiques. Et sérieuses.

Maintenant, on espère que l’Homme lira cet article. Et que d’autres hommes aussi.

Comme ça, la prochaine fois, on pourra toutes, joyeusement, foutre notre maquillage en l’air en fondant en sanglots hystériques dans la voiture. Et, ce, en étant totalement et complètement rassurées : notre homme nous comprend !

Une histoire de toboggans

Texte écrit il y a 11 ans et dédié à 22 autres personnes qui se reconnaîtront…

(merci à Valérie R. de l’avoir retrouvé !)

Et, oui, l’Homme existait déjà à l’époque (et c’était déjà le même homme, tiens !). Je ne lui ai pas inventé ce surnom en ouvrant ce blog, ça fait plus de 15 ans qu’il a le même dans mes écrits, c’est beau, la constance…

Histoire de toboggans

POP !

Oui, oui c’est la crise.
On en parle partout. Tout le temps.
C’est un peu comme la grippe, faut pas serrer la main des gens sinon vous allez vous retrouver au chômage vite fait.

Loin de moi l’idée de réfuter la chose, j’ai des exemples sous les yeux (enfin, sur les effets de la crise, du moins, de la grippe, va falloir patienter) qui me le prouvent tous les jours…

Mais rien de tel qu’un petit tour dans les caves de Champagne (les grandes, les marques) pour se dire que, eux, on n’a pas dû les prévenir… Ou alors, ils doivent pas regarder la télé (un bon point, un) ou pas lire les mêmes journaux que nous, ça c’est sûr.
De fait, la couv du Figaro Magazine nous parle des top et flop de l’été 2009 (on y apprend quand même que les socquettes dans les baskets sont à proscrire cet été pour vous messieurs. Je me suis d’ailleurs empressée d’aller vérifier ce que l’Homme portait dans ses Converses. Rien. Ouf, l’honneur et le style sont saufs. Et comme en plus, il a des lunettes aux verres fumés et un iPhone, il est méga hype selon le Fig Mag, ça lui a fait chaud au coeur de l’apprendre dites donc) et on parle des Seychelles aussi, cet endroit idéal pour passer l’été (tu m’étonnes…). Seul signe d’austérité dans le Figaro: dans la série « Ces Rois qui ont fait la France », on aborde Louis XIII, qui n’était effectivement pas le plus rock’n’roll des rois de France, si ça c’est pas un signe d’austérité ambiante, ça, madame…
Mais dans le Marianne, là, on aborde les sujets chauds du moment en plein. Je passe sur le sexe des animaux (à imiter impérativement selon eux, je cherche donc un arbre assez haut, histoire de me la jouer Ouistiti, ça peut être drôle) et en viens au coeur du gros titre: La Grande Bourgeoisie sous la Crise. On y apprend qu’elle rejette le Bling-Bling et qu’elle déteste les nouveaux riches. Elle croit aussi à la pierre et à l’or et rejette les spéculations (de fait, ça n’a pas des masses réussi à certains ces derniers mois, faut être réaliste). En gros, que des trucs nouveaux, quoi. Mais on y parle de la crise, c’est ça le principal.

Hé bé voilà, paf ! C’est là où le bât blesse ! Ils doivent pas lire le Marianne dans les grandes caves de Champagne, je vous dis !

Pour preuve, ce superbe petit Minox M3 (j’ai craqué, je le veux) en vitrine dans la boutique Moët et Chandon. Juste accompagné d’une cravatte en toile de chez eux (lisez en toile de Jouy), d’un ou deux bijoux fantaisie et, ben oui quand même, d’une bouteille de champagne. Le tout pour la modique somme de plus de 875 euros (prix approximatif, je ne me souviens plus de la somme exacte au centime près, le choc certainement…). J’ai hésité. Quand on sait que le Minox M3 fait un peu moins de 200 euros, on en vient vite à se demander le prix de la petite bouteille de champ pile à côté dans la boîte dudit Minox (me dites quand même pas que c’est 600 euros pour une cravatte en toile de Jouy, car, à ce prix-là, faut s’étrangler avec, au moins, pour rentabiliser la solidité du fil de Jouy). Ca doit être de l’excellent champagne. Et on devrait peut-être trouver quelqu’un qui se dévoue pour aller leur dire, chez Moët, que c’est la crise. Ils sont moyennement au courant, visiblement…

Autre preuve, le petit produit POP chez Pommery.
Plus bling-bling que ça, tu meurs. A faire verdir d’horreur une grande bourgeoise. Un champagne en petite bouteille qui peut se boire à la paille. Total festif (passque le champagne, à la base, c’est pas « assez » festif, sachez-le). Super entre potes (t’as pas ton POP ? Allez, prend un POP, dis !). Frais au bord de la piscine (dedans aussi, soit dit en passant).

Ben moi, j’ai craqué…

Bling-bling
Bling-bling

(autres photos de POP sur mon Flickr, avouez, c’est joli, nan ?)

 

J’en ai acheté. Et en doré, en plus. Et avec la petite pochette « dorée-à-paillettes ». Paf.
Et plusieurs, histoire de boire pleiiiiiiin de champ, à la paille (même si j’ai pas de piscine).
Bling !!!!

Et c’est la que je me dis que c’est grave.

Non seulement, j’ai un mec qui s’habille comme dans le Figaro Mag mais en plus, je renie mon côté grande bourgeoise. Manquerait plus que j’investisse en Bourse, tiens.

Mais heureusement, devant mes états d’âme visibles, la madame de chez Pommery, très concernée, m’a rassurée totalement:

« C’est un produit très bobo, vous savez ! »

Haaaaaaa, ben voilà, ouf, je respire, hein !

Me, me, me, just me…

Je sais que ce blog n’est pas un blog photo (loin du compte, certains s’en plaignent d’ailleurs, de mon aversion pour les photos, de mon amour pour le « text, just text, only text », hé, hé), mais à l’une ou l’autre reprise, je me suis dit (comme pour les photos faites par Cath) qu’une belle photo parle souvent d’elle-même…

Et ces 3 photos de moi parlent plus que tous les textes que je pourrais écrire aujourd’hui… Cette impression d’être redevenue moi-même ces derniers mois, ces dernières semaines…

Moi, juste moi.

 

Hythe


HytheHythe

Photos prises par l’Homme, dans le verger de ‘l »Imperial Hotel » à Hythe, sur la côte anglaise. Un vieil hôtel comme dans les romans d’Agatha Christie, où l’on prépare le tea time avec précaution, où l’on marche sur de gros tapis moëlleux dans de grands couloirs en se disant qu’on va rencontrer Hercule Poirot en villégiature, où l’on vous propose du champagne et des fraises à l’apéro, où même la piscine de l’hôtel a de la classe (surtout quand le petit de l’Homme y saute en faisant la bombe, hé !), bref, un autre monde…

Une balade dans le domaine de l’hôtel, entre le terrain de golf 18 trous et les terrains de tennis… Un verger caché avec des pommiers croulants sous les pommes… Une séance photo improvisée…

Et voilà ces 3 photos, les plus belles de la série, que l’Homme a finalement prises alors que je ne posais pas.
Et la première, la plus jolie à mon sens, qui montre une maman qui se retourne pour voir ce que fait son fiston comme bêtise… C’est lui qui me rend belle.

Punaise, ce que j’aime la côte anglaise !!!

Le projet B.S.: 7 choses qu’il est

Bon, pour commencer, va falloir aller faire un tour du côté de chez Cousin Baudouin et lire (très) attentivement son billet « Projet B.S.: 7 choses qu’il n’est pas » et… vous dire que c’est pas clair, cette histoire.

Donc voilà ma partie pour vous aider à mieux comprendre (chuis gentille comme fille, ça, tout le monde le sait déjà, hein !).

7 choses que le projet B.S. EST !

– une vraie plongée dans la schizophrénie, le dédoublement de personnalité, la douce folie de se voir double… (et pas de voir double, comprenons-nous, ici on plane sans alcool, ni substance illicite, me faites pas dire ce que j’ai pas dit, bande de sauvages)

– une rencontre de deux personnes, enfin de 4 (cf point 1), qui ont des petits délires communs, plein. Et des gros aussi. Et que, donc, quand on rassemble tout cela, ça fait un peu le bus 71, le jeudi à 16h00, y’a foule et on manque parfois d’oxygène.

– une réelle utilisation des réseaux sociaux, enfin il leur a été trouvé une utilité qui tend vers le magnifique ! (et on remarquera mon grand talent qui me fait associer les mots « réseaux sociaux » et « magnifique » dans la même phrase, c’est énorme quand même)

– une virée dans un tribunal, le Palais de Justice ne va pas s’en remettre (prévue pour dans 66h45, tous aux abris).

– un virée chez Filigranes (ça, c’est fait, mais j’avoue, c’était la partie la plus simple, j’admets, pas besoin de projet B.S. pour aller chez Filigranes… donc ce point-ci, c’est un peu de la triche).

– un truc qui, à défaut d’aider à passer l’hiver, va joliment aider à passer l’été ! Yeah ! (en gros, comprendre, avant l’automne, ça va pas forcément être plus clair)

– et… last but not least… une profonde remise en question sur les relations entre les êtres… Je sens intimement que cela va peut-être pouvoir m’embarquer bien loin… Ou comment transformer un projet en thérapie personnelle (va falloir essayer de pas virer là-dedans d’ailleurs…)

Haaaaa, chuis sûre que ça vous paraît déjà plus clair ! Non ?
Non ?

Bon ben relisez, alors, ça viendra !

PS: avis aux amis proches dans la confidence, non, non, non, pas question d’hurler en commentaire que vous, vous savez ce que c’est, que même que…, qu’en plus, bien sûr…, que vous êtes d’accord avec… Mais si vous voulez en rajouter une couche en conservant le mystère, allez-y !

Dis, c’est quoi, pour toi, l’amour ?

Question con posée il y a peu à l’Homme par votre serviteuse.

Oui, je sais, j’ai de ces questions…

Mais il a aussi, des réponses, parfois, ben, hein…

« C’est tout donner, sans hésiter »

Pour ceux/celles qui le connaissent, c’est pas étonnant comme réponse, c’est même exactement lui. Dans la générosité comme dans l’excès exécrable.

Tout cela pour annoncer (roulement de tambour) que l’Homme et moi avons décidé de réintégrer les mêmes pénates à partir de ce mercredi 29 avril.

Oui, ce sera mon anniversaire ce jour-là.

Oui, ça peut être vu comme un cadeau. Ou pas.

L’avenir seul nous le dira… !

Son beau petit monde…

Bon, j’ai pas mal de copains/copines, c’est vrai, mais faut avouer que des amies, des vraies, du genre qu’on peut compter dessus jour et nuit, qui débarquent en plein coup dur ou qui vous appellent alors que, justement, à cette seconde-là, vous en aviez besoin,  j’en ai pas une armée. Mais celles que j’ai, elles sont là et bien là, elles tiennent toutes dans une pièce (genre le salon d’A., un soir de crise en juillet… Les concernées se reconnaîtront !) et j’ai beau être infecte, désolante, chieuse, versatile,  pas toujours cohérente, elles restent (sont folles, ces filles, oui, oui, je suis d’accord avec vous)… 

Et elle, elle est de celles-là… Gana…

Si vous parcourez ce blog attentivement, vous avez déjà pas mal entendu parler d’elle (ben oui, l’air de rien, j’en cause à chaque détour de billet, moi), elle fait partie des folles et sait faire la fête (c’est un euphémisme), elle est la troisième copine que Vuitton appelle en plein annif-camp de survie, elle est celle que j’appelle dans les premières pour annoncer que je suis célèbre, elle est la mère, heureuse et comblée, de l’amie du petit de l’Homme, bref, elle est un peu dans tous les petits coins et recoins quand vous vous baladez sur ce blog.

Faut bien avouer que dans la catégorie « proches amies », si je devais faire un palmarès (mais j’aime pas ça, berk, berk), elle serait en bonne place dans le trio de tête pour les médailles en chocolat (ça tombe bien, elle adore ça, le chocolat). La médaille en chocolat malteiser de l’amie à qui on confie ses états d’âme en sachant qu’on ne sera pas jugée, de l’amie qui vous dira ce qu’elle pense sans détour (mais avec empathie) car elle sait que vous en avez besoin, de l’amie à qui l’on peut confier le petit de l’Homme (alias la prunelle de vos yeux) les yeux fermés car on sait qu’elle s’en occupera mieux que soi-même, de l’amie qui vous chambrera solidement sur vos petits travers car elle vous connaît par coeur, de l’amie qui sera au premier rang dans la salle pour vous soutenir quand vous lui avouez que vous avez un trac dingue et que vous n’y arriverez pas ( et qui sera accompagnée dans le mouvement des autres amies dont je parlais plus haut !), de l’amie avec laquelle vous ne savez pas rester froissée plus de 12 heures (testé et approuvé, et encore 12 heures, chuis généreuse) … j’en passe et des meilleures…

Pourtant plus opposées qu’elle et moi, y’a pas. Elle est aussi strass que je ne le suis pas (enfin, je le suis un tout petit peu, mais pas pareil, quoi, pas de la même façon, avec elle, j’apprends des mots, des marques dont j’ignorais jusque là l’existence même sur cette terre)… Elle est aussi stylée que je suis classique (c’est peu d’le dire)… Elle est aussi branchée que je me fiche de l’être (sauf dans notre amour des Mac, là, on est à 400% Mac addicts depuis des lustres et sur la même longueur d’onde)… Pour vous dire, on en est arrivées, un jour, à se demander comment on parvenait à s’entendre, à se comprendre et à se marrer ensemble (parce que, là, preuve à l’appui, on peut partir dans des délires qui font dire aux autres qu’il faut qu’on arrête l’ecstasy et l’air ucclois, hein, c’est pas bon pour la santé !).

Comment expliquer que ça marche ?

Ben ça s’explique pas. C’est le côté magique de la chose. C’est pas censé marcher à la base et en fait, ça gagne un marathon en courant très vite. De la magie avec de la poudre de perlinpinpin dedans. Et faut avouer que c’est très efficace, tout doux et pétillant…

Et pourquoi je vous raconte tout ça, moi ?

Et bien, cette amie, elle écrit aussi. Avec son style bien à elle, drôle, nerveux, spittant !

Et elle a décidé d’ouvrir un blog. Pas un blog pour se la péter genre « je suis la reine du web », nan, un blog pour montrer son petit monde coloré et acidulé, ses passions (elle en a des tonnes, j’ai jamais vu quelqu’un en avoir autant qu’elle, c’est dire !), ses coups de coeur (nombreux idem), ses folies, ses fou-rires,… plein de trucs jolis, tendres, beaux et, même, décalés. Un régal. J’ai presque envie d’écrire que son blog fait grossir tellement il est bon, si, si !

Pour grossir un bon coup, heuuuu, pour voir la vie en couleurs et en rires, foncez là:

Mon petit monde extra-ordinaire

Serez pas déçus, j’vous promets !

Et moi, je promets à ma topine de continuer à aller lire religieusement son blog tous les jours (elle est moins paresseuse que moi !), mais pas de répondre à son tag (pas celui-là, naaaaaaan !).

En fait, parfois, je me demande ce qui pourrait briser notre amitié, et un jour, j’ai trouvé:

alors que je l’avais au téléphone, que je savais que Dr House allait commencer (j’avais calculé, j’avais EXACTEMENT 3min53 sec pour lui parler avant le début) et que je dépassais un peu la limite (càd que j’ai parlé 3min54), j’ai eu droit à:

‘Marie, dis, tu le sais que je t’aime, hein, tu le sais, vraiment, hein. Notre amitié, toussa. Mais là… Ca va pas le faire, quoi. Nan. Si jamais tu m’EMPECHES de voir le début de House, naaaaan, ça va pas le faire du tout. Sérieux je t’aime beaucoup, beaucoup, beaucoup mais… là, c’est la fin de la pub, le générique commence et si, par malheur, tu devais encore me causer ne serait-ce que 3 secondes de plus, je te raccroche au nez sans autre forme de procès et j’te cause plus pendant au moins 5 mois, c’est assez clair ???? »

Haaaaaaaa…

Y’a pas à dire, l’amitié, c’est un vrai trésor, hein !!!!!!!

 

PS: message à Gana : heureux deux ans à ton petit pirate, tu le prépares à l’abordage de la vie de la plus belle des façons…

La guerre des sexes aura-t-elle lieu ?

Réaction face au billet que Cousin Baudouin a commis pour la Journée de la femme.

Une Journée de la Femme est-ce donc si utile ?

Ben voyons…

A l’heure où l’on vous sort des conseils pour bien faire l’amour à un homme (prenez-en de la graine, mesdames, z’êtes nulles au pieu, z’avez besoin de conseils !), où les réactions masculines face à cette journée ont été du « ha, c’est leur journée, elles vont nous foutre la paix ? » au « et la journée des hommes, c’est quand ? », où des femme meurent encore et toujours pour cause de violence conjugale, où le ELLE nous dit qu’on est toutes des mal-baisées, où le salaire brut des femmes est encore de 25% inférieur à celui des hommes,… Moi, je vous dis que le Mouvement Ni Putes ni Soumises a clairement de beaux jours devant lui !!!

Et, dans tout ça, je ne parle même pas des mariages forcés, de l’excision, du viol et autres « détails » qui se passent ici, quasi sous nos yeux, dans notre joli pays où pourtant nous sommes tous et toutes parfaitement égaux, hein !

Elle est belle, l’émancipation de la femme. Il est plutôt rude, le constat !

Bref, remontée contre ces hommes qui, décidément, ne comprennent rien à rien, n’ouvrent pas les yeux sur le monde qui les entoure (notez, ils ne sont pas les seuls: beaucoup de filles ne voient pas l’utilité d’une telle journée d’action, surtout les jeunes filles qui ne sont pas encore sur le marché du travail et qui n’ont pas encore pu constater que leur carrière/salaire/aspirations professionnelles n’allaient pas franchement suivre la même pente ascendante que leurs potes de fac, et ne me jetez pas la pierre, j’étais la première à n’en avoir rien à fiche à 20 ans !), toute prête à rentrer au Carmel que j’étais (c’est dire mon état de désespoir), je suis tombée nez-à-nez au détour d’un rayon de Filigranes avec le magazine Psychologies (on remarquera le haut niveau littéraire de ce billet, j’aurais pu vous citer des écrits philosophiques, des thèses d’université et tutti quanti, non, non, je vous parle du Psychologies ! C’est ça la vulgarisation, ça, madame !) qui titrait, en grand:

COMMENT AIMENT LES HOMMES

Ha.

Bonne question.

Ai ouvert le magazine. L’ai feuilleté. L’ai acheté dans la foulée, tiens.

Et j’ai tout lu.

Tout. La peur des hommes de mal faire. Leur peur de ne plus être à la hauteur. Le besoin des hommes d’absolu. Leur envie de faire/donner du plaisir (lisez pas le ELLE de mars, les gars, ça va vous faire mal, là !). Leur recherche de leur place dans cette nouvelle configuration de couple/famille. 

Les hommes déboussolés.

Les hommes qui se réinventent.

Les hommes qui cherchent.

Et ceux qui se perdent…

Ouchlàààà…

Un moment de vie m’est revenu en mémoire : j’étais en boîte, un soir, il  a deux-trois mois. Perchée à l’étage, je scrutais les gens en bas, dans la salle (jeu que je vous recommande, très instructif et extrêmement souvent hilarant)  quand mon regard est tombé sur une jeune femme, au milieu de la foule. Elle était seule (règle numéro un en boîte: ne pas y aller seule, dans la foule, on se sent plus seule encore !). Droite comme un i et agrippée à son sac (règle numéro deux: lâcher son sac en boîte, il n’a jamais sauvé personne du naufrage). Et tout en elle puait la solitude et la détresse. A vous en couper le souffle. J’ai arrêté de jouer. Strike, toutes les quilles se sont couchées. Mon copain Fred s’est approché et je lui ai montré la fille:

« T’as vu, là ? La fille, on dirait qu’elle va fondre en larmes à chaque respiration. »

Remontée que j’étais contre les hommes (et, je l’avoue, de retour d’un séminaire vachement bien ficelé qui m’avait exposé le nouveau féminisme – excellent-), j’ai explosé « Ben voilà, tu vois, la solitude, c’est encore pour les femmes !  »

C’est Brel qui chantait (dans « Orly »): « Elle vivra de projets, qui ne feront qu’attendre, là revoilà fragile, avant que d’être à vendre » 

A vendre, seule, cette nana était à vendre…

Et c’est à cet instant que, tout doucement, tendrement, Fred s’est penché vers moi et m’a calmement glissé à l’oreille « Regarde, là » en me montrant du doigt un homme à quelques pas derrière la fille, appuyé contre une table, le regard dans le vide.

Le même regard. Fait de détresse et de fragilité, un regard d’homme qui boit la tasse (on constatera, au passage que, comme un homme n’a pas de sac, il a besoin d’une table pour éviter de couler !).

Et cette solitude. Prégnante, puissante !

Une chose m’est apparue avec énormément de clarté: s’il est bien un domaine dans lequel hommes et femmes sont rigoureusement égaux, c’est la solitude. Face à elle, les distinctions de sexe ne tiennent pas la route une demi-seconde. Hommes et femmes ont besoin les uns des autres.

Certes les femmes ont une claire nécessité d’avancer sur le chemin de l’émancipation et du respect encore et encore, sans relâche. Mais, réfléchissons…

Tout homme est le fils d’une femme. Et si les mères (dont je suis) montraient le chemin à leurs fils ? Si elles faisaient d’eux des hommes qui se respectent, qui se trouvent, qui se réinventent ?

Pour finir…

Et si tout simplement l’émancipation de la femme passait par celle de l’homme ?

On a le changement de la face du monde au creux de nos ventres, les filles, il est là, le chemin de notre émancipation !

Les geeks aussi font l’amour

Ben oui, je vous jure, parfois, y’en a qui en doutent !!!!

Résultat d’une discussion hier avec certaines de mes copines (pour qui « technologie » est un gros mot et ceux qui l’utilisent avec un peu d’ardeur, des malades asociaux) et une soirée avec d’autres copines (pour qui « technologie » est un délice et ceux qui l’utilisent, des gens passionnants).

Deux mondes qui s’opposent ?

Ben en fait, si on y réfléchit bien, pas tant que ça…

Laissez-moi d’abord vous expliquer une chose: un geek n’est pas un nerd

C’est quoi un nerd ? Vous voyez la publicité où ils sortent enfin de chez eux et découvrent la lumière du soleil et le vert de l’herbe: hé ben, ça, ce sont des nerds !

Un geek (ou une geekette, son pendant féminin), malheureusement pour vous, n’est pas aussi simple à cerner. C’est un peu comme les fromages belges, il y en a pour tous les goûts.

Mais en gros, un geek est souvent fourni avec le kit de base (attention, là, je vous parle de la base de la base, hein !):

– il utilise Facebook, twitter, plurk, linkedIn, LastFm, Deezer, youtube, flickr, Seesmic, deli.cio.us, feedburner (liste loin d’être exhaustive)… de manière assez intensive et de partout (il poste des photos de son chien sur flickr via son GSM, twitte son pointage Mobib dans le métro, filme ses sorties au PPCafé et le seesmic directement, etc.)

– il a un iPhone, un G1, un BlackBerry ou le dernier Nokia (hors de cette liste, point de geek)

– il aime Mac mais est incollable sur un PC (mais Mac, c’est mieux).

– il a un blog (ou il en a eu un mais n’en a plus et hurle que les blogs sont morts, ce qui est quand même le top du geekissime)

– il dégaine son poken à tout bout de champ (juste pour frimer car le poken n’est pas répandu du tout).

– il échange des tonnes de trucs (qui n’intéressent pas toujours tout le monde d’ailleurs) via son google reader ou son netvibes (ou autre, y’en a plein).

– il a des phrases du genre « oh putain, http://tinyurl.com/cvxc3z » à quoi il répond « ca me rappelle trop http://tinyurl.com/cmmbub mais en mieux 🙂 » (spéciale dédicace à quelqu’un qui se reconnaîtra).

-… et la geekette chouchoute son Nabaztag (le mien s’appelle Napinou au cas où vous voudriez lui envoyer un message d’amour), fait causer son Louis Vuitton avec son Mir:ror et réclame un Tux (ou une DSi, ou une Philips LivingColors pour faire une jolie ambiance chez elle ou… ou… la liste est longue et la geekette créative).

– et ils lisent tous Wired (ou prétendent le faire, c’est parfois chiant, Wired).

Cette liste est au geek, ce que le t-shirt est à la mode: un basique.

Après, il y a les upgrades, mais je vous les épargnerai aujourd’hui (on dit merci quiiiiii ?).

Mais hors de cela, le geek ou la geekette est RIGOUREUSEMENT normal. Tellement normal que ça en fait peur, dites donc.

On peut retrouver des geeks sur un vélo dans la Forêt de Soignes, le samedi. On peut croiser des geeks chez le boulanger le dimanche matin. On peut se trouver nez à nez avec une geekette pliée dans tous les sens à un cours de Yoga. On peut bousculer des geeks chez le vendeur de fruits et légumes de la chaussée d’Alsemberg. Et dans la même mouvance…

IL ARRIVE QUE LES GEEKS FASSENT L’AMOUR.

La bonne nouvelle, c’est qu’ils font ça plutôt bien (testé et approuvé).

La mauvaise, c’est que vous couchez peut-être avec l’un d’eux (ce qui, vu la phrase du dessus n’est peut-être pas une si mauvaise nouvelle que ça, en fait…).

Et oui, les geeks sont parmi nous. Et même si, à l’instar de David Vincent, vous pourrez assez facilement en repérer certains (mais je connais des geeks honteux, et eux, y sont hachement difficiles à reconnaître, un vrai défi !!!), vous vous direz vite que, au final, ils ont une vie bien chouette, cool, sympa, avec des potes, des barbecues, des vacances sur une plage, un ciné de ci de là, des enfants barbouillés de confiture et qu’ils ne passent pas forcément à côté des choses belles et simples de la vie. Juste qu’ils en rajoutent quelques unes en plus à la liste.

Et pour preuve, hier soir, il y avait le 10ème GIRLS GEEK DINNER (aka #BGGD10). Une sympa petite soirée où des geekettes ont fait la papote tout en suivant des conseils de maquillage et en se faisant pomponner. Si ça, c’est pas des vraies filles, ça, hein !

Donc moi, mes copines Florence, Mélissa, Elise, Valérie et la grande soeur de Flo, Nina sommes allées essayer le gloss au collagène de Nivéa (à nous les lèvres d’Emmanuelle Béart ! On attend impatiemment que Nivéa nous sorte de quoi nous faire les mêmes seins qu’elle, d’ailleurs…) et autres merveilles (paraît que les couleurs flashy me vont bien, ça tombe pile poil, Carnaval approche…), sous la houlette de notre coacheuse Anouchka.

Et à la question de cette dernière: « mais vous vous connaissez toutes dans la vraie vie ? » et face à son air étonné (du genre meeeeeerde, elles ne vivent pas que sur leur ordi ?), nous avons répondu en coeur (en arrondissant la bouche, rapport au gloss pulpant): « ben oui ! ».

Ben oui, c’est rude à dire mais on connaît où on habite, on sait comment on s’appelle en vrai (notez, ça serait rigolo de se la faire délire un soir en ne s’appelant que par nos pseudos twitter), on se voit souvent en vrai et on sait même quelques détails sur la vie privée l’une de l’autre (du genre que Flo, elle va pas… enfin, si, si, elle est hyper assidue aux cours, quoi !) Et autres trucs primordiaux.

Nous somme sorties enchantées de notre soirée, avons appris comment nous maquiller de manière délicieuse (si on avait eu le temps, on aurait lancé une opération « drague en ville », ce qui, faut bien avouer si on est maquillée joliment ne serait pas du tout virtuel) et Flo a pu dealer un beau petit paquet de pokens (avec une démo du TONNERRE de l’utilisation des petites bêtes mise au point par Nina et moi, soit dit en passant on en est très fières )… Bref, un bon mélange de choses très réelles (hé, hé) et de choses un peu plus virtuelo-technologiques.

Parce que c’est ça, être geek, vivre la vie à pleines dents, en profitant de ses joies, grandes et petites, simples ou compliquées… 

En fait, on aurait juste dû dire… « curieux et bouffeur de vie ! » au lieu de geek, nan ?