Le petit de l’Homme découvre l’Histoire (2)

En parents attentifs, nous avons surfé sur la vague de ce que le petit de l’Homme découvre à l’école pour l’emmener au Musée d’histoire naturelle voir les dinosaures.
La visite lui a énormément plu, il a écouté les explications données par son père toutes oreilles tendues et a dévoré des yeux les squelettes exposés…

Une semaine et demi plus tard, dans la voiture, il prend un air grave et une voix de circonstance pour sortir à son père: « tu sais, papa, les dinosaures, hein, ben, ils sont tous MORTS »

Son père: « Nooooooon, c’est pas vrai ! Si ??? »

Le petit de l’Homme, sérieux comme un pape: « Si ! En fait, il y a eu une grosse pierre qui est tombée sur la Terre, les dinosaures ont tous sauté en l’air, ils sont retombés sur leur tête et… ils étaient TOUS MORTS ».

Son père: « Mais c’est fou, ça ! »

Le petit de l’Homme: « Si, c’est vrai. Et même qu’après, on n’a plus retrouvé les dinosaures, on a juste retrouvé les tuyaux qui étaient dedans ! »

Je vous avoue que j’attends avec impatience sa vision du darwinisme…

Le petit de l’Homme découvre l’Histoire (1)

Le petit de l’Homme, 4 ans, a commencé à explorer la ligne du temps à l’école. Il en est très fier et ne parle que de cela.

Dernière découverte en date:

Lui: « Dis, tu sais, on a vu les Romains, à l’école »

Moi, intéressée: « ha oui ? Ben tu connais Rome, hein, tu y as été avec nous il n’y a pas longtemps, tu te souviens ? »

Lui: « Oui, oui, je sais. Mais ceux qu’Eva (son instit) elle parle, c’est pas les mêmes… Les siens, ils sont tous morts. »

Pauvre Eva…

Lendemain de la veille

Le jour se lève sur B. en Brabant Wallon.

Valou et moi aimons vomir, c’est chouette.

Je jure de ne plus jamais boire. Isa me dit que je l’ai répété toute la nuit et qu’elle est témoin de cette (certes tardive mais) bonne résolution 2008.

On reste à 3 en vidant la boîte de Nurofen et la réserve de cafés Nespresso (mais sans Georges).
Mon royaume pour que ma tête arrête d’exploser.
Valou propose des croissants. Elle est folle ????!!!
Isa se demande comment elle va aller voir le spectacle de cirque de sa fille avec la moitié des mamans uccloises qui ne sont pas bourrées, elles…
Vi pieute encore.
Les poissons ont survécu au champagne dans leur aquarium, ils ont une tête pas géniale mais ils sont heureux.
Valou dit qu’on a trop fumé. Moi je trouve qu’on a surtout trop bu.
Val se rend compte de ce que toutes les copines lui ont offert. Mention spéciale à Alex pour le petit livre en scrapbooking, beau comme un bijou…

Je laisse le mot de la fin à Val:

« Comment peut-on s’infliger des choses comme ça ? »

Ben, j’avoue, j’ai pas de réponse. Pourquoi s’inflige-t-on une gueule de bois ?
Pour faire la fête.

Et surtout pour dire à une copine que la vie continue.

Les 350 photos de cette soirée chargent.
A une certaine qui se reconnaîtra: promis, on ne montre pas les photos de tes seins.

Edit: mon dieu, les photos sont terribles… Si elles émergent en public, nos carrières respectives sont ruinées à jamais…
Edit: pour corriger « continue »… (Céline découvre que j’ai bu…)
Edit: pour répondre à Un Homme: non, elles ont juste pris de l’avance, je me suis rattrapée par la suite… (et je le paye…)

Enterrement de mariage – blogging en direct

Grande première !!!!

Ma première expérience de blogging en direct sur ce blog !!!

Plantons le décor: je suis dans une buanderie, avec le PC de Valou (qui a la mauvaise idée de ne pas être sur Mac) et une connexion WiFi.

A côté de moi, une cuisine, une salle-à-manger et un salon rempli de tonnes de copines (pas moins de 20) de Val.
Pourquoi ?
Val divorce.
Bon, c’est pas son choix.
C’est celui de monsieur (rappel).

Mais voilà, c’est la vie. Val, elle a décidé de ne pas se laisser abattre. Avant de quitter le foyer conjugal (qui sera revendu sous peu), elle a convié toutes ses copines (monsieur l’ayant accusée d’être une handicapée sociale et de n’avoir aucun ami… il a raison, notez, elle n’a que des amies).
Résultat, 20 nanas déjantées ont débarqué chez elle avec bouteilles d’alcool, plats succulents et … robes de mariées!
Bon, déjà, c’est Isa qui est venue me chercher, d’emblée elle m’a sorti une grande phrase : « t’inquiètes, on sera pas bourrées, on va garder une certaine mesure « . Arf. Elle a le sens de la formule.

Arrivées chez Val, le GPS nous paume. Bon, faut dire que c’est le fin fond du Brabant Wallon. Heureusement on croise des nanas en robe de mariée s’engouffrant dans une maison. Isa a pilé sec en m’entendant hurler : « C’est là !!! ».
20 nanas en robe de mariée, ça le fait !
Entre celles qui flottent dans leur robe et celles qui ne rentrent plus dedans, on se rend compte que le corps d’une femme évolue. Enfin surtout après deux gamins (Mélo me fait dire que elle pas, elle rentre nickel dans sa robe taille de guèpe, c’est décidé, on la déteste…)
Donc me voilà en robe de mariée, mojito en main, prête pour la suite de la soirée … Ca va être chaud …
A suivre…

20:56
Sur la photo de groupe, je suis la seule en string noir… Cherchez pas à comprendre. Mais si cette photo apparaît sur Facebook, je tue Fred. Mais je le jure, j’arrête de boire. Bon, c’était censé être une photo de nous en robes de mariée. De fait, la photo de toutes en robes existe, vous la verrez peut-être si on survit à la soirée…

21:10 Message à NSL qui ne peut être parmi nous: Fred a décrété le défi de 2009 (approuvé par toutes): « le permis de conduire pour Marie et NSL en 2009″… Ma chérie, je pense qu’on peut déjà se déclarer mortes… Qu’en penses-tu ????

21:16 On se gave de carottes-concombre-tomates. Rappel utile: ceci est une soirée filles. Mais on en est toutes à notre 4ème mojito. Ne cherchez pas de cohérence: y’en a pas.

21:20 AlexD se demande si elle doit mettre la tarte à la rhubarbe au four. Aïe. Certaines se demandent ce que font leur mec à cette heure. Ouïlle.

22:03 Ju et Eliane arrivent. On bouffe. On fume. On discute de nos mecs. Des divorces. Purée, la crise de la trentaine, c’est pas un vain mot. Merci aux filles d’essayer de me convaincre que mon mec est pile le mec pour moi : « putain, j’en connais aucun autre qui te supporterait, Marie ! » sic Gana. Vi vient de refaire des mojitos, je sens que je vais m’en reprendre un… (compte mojitos pour Marie: 3 et un verre de vin, à suivre…)

22:09 Fred traite NSL de salope : « Quoi, t’es venue à un entretien chez Mobi et tu m’as rien dit ??? Salope !!!! » Bon, ma chérie, tu risques ta vie, là…
PS de Fred: « attendez-vous au pire avec les photos » Oui, je confirme…
Pour ceux qui suivent pas, je préviens: ça risque d’être pire au fur et à mesure…

22:13 Ca parle de Béné. Et on réchauffe les quiches.

22:19 Nath a finallement accepté d’enfiler une robe de mariée. Fournie par Sam (qui en a combien ???). Délire dans la salle.

22:49 après m’être fait attacher sur une chaise, obligée de boire un mojito sous la contrainte, sommée par 20 filles hargneuses de dévoiler le métier de Francine, je me réjouis d’être encore vivante …. Si Fred met les photos de moi attachée sur la chaise sur Facebook, je l’assassine une deuxième fois. Sérieux. En attendant, Francine, j’ai RIEN dit (fière, je suis). Et je me bois un crémant-sirop de mûre (maison, par Fred) pour me remettre.

22:52 nous sautons dans la buanderie en chantant « ceci est le premier jour de ma vie ». Val en pleure. La buanderie devient ZE place to be.

22:55 Cath et Gana (qui boit !!!!) trinquent dans une mooncup au crémant-sirop de mûre. Fred les bénit. Non, on n’est pas saoules. On gère, je vous assure. Fred me dicte, texto « le sang de la mooncup en compost ». Et on m’accuse d’avoir trop bu.

23:11 Ouverture des glaces d’AlexC, à tomber raide. Pause pub de la soirée: si vous passez par Namur, foncez chez glace Mania, conseil d’amie. Je me réserve une boule violette malgré l’omerta dont je fais l’objet (j’ai toujours pas dévoilé le métier de Francine). Depeche Mode hurle dans le salon. Le bonheur est ce soir (la boisson me rend romantique, je vais aller me resservir un crémant).

23:20 On chante toutes « Albator » et « Capitaine Flam » à tue-tête. J’attends avec impatience qu’on verse toutes une larme sur « Au pays de Candy »…

23:24 Ca y est, on hurle sur « Au pays de Candy ». Pensée émue à Terence et au petit Prince des Colines. Puis on passe aux Bisounours…

23:27 Chantal Goya retentit. Délire dans la foule. Je me rends compte que tout le monde connaît « Bouba, le petit ourson » par coeur, ça fait peur…

23:28 « Capitaine Flam » fait un second tour, là, je vous jure, le délire atteint son comble… Fred filme l’événement et me dit qu’elle met la vidéo demain sur youtube… La carrière internationale de chanteuses de mes copines est lancée (ou alors, elles seront grillées définitivement au boulot, c’est selon). Moi, je blogue (on peut pas tout faire…)…

23:33 Goldorak a moins de succès. C’est normal, il n’avait qu’à pas se taper Candy (private joke)…

23:45 Toutes les filles font la queue en dansant sur « Les lacs du Connemara » en hurlant (faux) « là-baaaaaaaaas »… Naaaaaaan, elles ont pas buuuuuuu !!! Edit de Fred: le Connemara demain sur youtube aussi.

23:48 Gana hurle qu’elle ne danse pas à la queue-leu-leu sur « le Connemara », que je ne peux pas écrire ça sur le blog et s’enfile un mojito-champagne.

Même heure: Sandrina échoue dans la buanderie en cherchant les toilettes.

23:51 Je déclare solennellement que je suis la moins bourrée de toutes (forcément, écrire et boire, c’est pas compatible et la buanderie manque cruellement de mojitos).

00:25 Toutes les filles sont rhabillées. Constatation générale: la robe de mariée n’est pas pratique pour délirer et être bourrée en même temps (sauf le jour du mariage, mais, là, pas le choix, vous êtes OBLIGEE de la porter). Certaines s’enfuient pour cause de grossesse et de fatigue (non, non, on n’est pas bourrées). En même temps, rappel utile: nous sommes toutes mères de famille (ça ne se voit pas à la première lecture de ce billet, mais je vous jure que c’est vrai) et certaines doivent se lever plus tôt que d’autres (au passage, merci à l’Homme de se lever demain pour notre fils vu que, moi, je dors ici. C’est une mesure de survie.)
Sandrina hurle pour que je la laisse écrire (quoi ???). Gana hurle pour que je lâche le PC. Vi hurle pour que je reprenne un mojito (comptes mojitos pour Marie: 5, un vin rouge et un crémant. Je n’ai pas encore trop bu, vous constatez.). Ca fait beaucoup de bruit à la fois. Ai remis mon jeans. Je me rends compte que c’est vachement confortable. Je retire la robe de mariée des tenues portables définitivement. Ca tombe bien, je ne compte pas me marier à nouveau, ouf.
Valou nous déclare son amour. On l’aime aussi. On le lui dit. Et on maudit le connard qui lui mène une vie infernale. Avis aux mecs biens: on a une copine géniale de libre… Valou me fait jurer que je vais tout faire pour que mon mariage soit une réussite, devant tant d’insistance, je le jure. Même si c’est pas évident tous les jours (mais qu’est-ce qui est évident tous les jours, en même temps ?). Mélo me demande de lâcher le PC. J’ai envie d’un mojito. Mylène Farmer retentit. Mes copines dansent et Julie joue à Dalida debout sur la table de la salle-à-manger.

Vous savez quoi ?
J’ai de la chance.
Pas juste la chance d’avoir un boulot qui me plaît. Un homme d’amour. Un petit de l’Homme hilarant. Une jolie maison.
Non.
De la chance d’avoir des amies, des délires, des rêves et des fou-rires.
Et je vais aller rejoindre tout cela.

Fin des émissions, I’m coming, girls !!!!!!

uur.edit: on est bourées. Très. On parle coucherie. Top glamour. Je suis loiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin.

Pause luxembourgeoise

Hop, je m’enfuis !

Oui, là-bas (tout est vert et tout est sauvage *air connu*).
Pas parce que c’est bucolique (quoique…).
Pas parce que le petit de l’Homme s’y amuse comme un malade (grand jardin, des copains, des folies).
Pas parce que j’adore prendre le train (2 heures minimum, ils le terminent quand, ce fichu TGV ?!).

Mais parce que la femme de ma vie y habite.

Et que la femme de ma vie, en ce jour (oui, oui, regardez la date, c’est fait exprès !), elle passe ce fameux cap « concept 35 ». Donc je me dois d’être présente, hein.

Que vous dire d’elle ?
Que malgré le fait qu’elle se soit mariée, ait pondu trois lardons (que des petits mecs !) et ait été habiter dans un bled paumé, elle est et reste d’un dynamisme, d’un positivisme et d’un entrain qui m’épatent encore et toujours.
Là où moi je traîne la patte (et je la traîne souvent), elle se démène.
Là où je m’agite mollement, elle fonce.
Là où je me torture des heures, elle voit clair.
Et pas moyen de savoir comment elle fait.

Le jour où je l’ai rencontrée dans la cour de récré (oui, ça date) fut une jolie bénédiction.
On s’est d’ailleurs promis très vite qu’on serait le témoin du mariage de l’autre et la marraine de nos premiers enfants. Notez, avec moi, c’était pas gagné, à la base, je ne voulais pas me marier et, surtout, pas avoir de mioche (j’en entends qui ricanent, oué, oué…).
Près de 20 ans après, elle se mariait.
Elle m’a demandé d’être témoin.
J’ai pleuré comme une madeleine (« attends, je vais aller voir s’il reste des mouchoirs dans la salle de bain »).
Ensuite, elle mettait au monde un joli brun.
Elle m’a demandé d’être marraine.
J’ai remis ça (« oh noooooon, tu vas pas pleurer à nouveau, mais enfin, c’est pas possible ! Tu pleures à chaque fois que je te demande un truc, t’es grave ! »).

Ensuite, c’est moi qui me suis mariée.
Ben je lui ai rien demandé, elle a pas pleuré, elle m’a juste dit « bon, faut que tu me dises qui tu veux que j’invite à ton enterrement de vie de jeune fille, hein ! ».
Puis, je suis tombée enceinte aussi. A l’annonce, elle m’a sorti, « ok, là, je vais voir avec le parrain, faut qu’on s’arrange pour les dragées ».
L’évidence. Ca coulait de source, incontestable.

On a tenu parole. Pas juste pour la parole, hein. Parce que c’était encore et toujours d’actualité plus de 20 ans après.
Y’a des tonnes de souvenirs.
Mais pas que ça, y’a un énorme avenir aussi.
C’est dingue quand on y pense…

Voilà, c’était juste une petite bafouille sur celle que j’appelle encore et toujours « ma meilleure amie ». J’ai l’impression d’avoir 12 ans quand je prononce ces mots. Et je les ai. C’est délicieux et désuet. C’est enfantin et magique. C’est nous deux.

Et ce concentré d’énergie, cette jolie nana qui parvient à faire des merveilles autour d’elle…
Ben, ma Laure… Elle a 35 ans aujourd’hui.

Heureux 35 ans à la femme de ma vie !!!!!!!!!

Des mères de famille bien sous tous rapports

Message de Cath:

« L’alcoolisme chez les jeunes mères.
—————————————-

Phénomène de société, cette inquiétante tendance semble avoir atteint son point culminant la nuit de vendredi à samedi à B. en Brabant Wallon.
Village au-dessus duquel les capteurs de l’IRM ont décelé des traces de vapeur d’alcool supérieures à 78 degrés.
Que fait la police ? « 

Ben, je me pose la question.
D’autant qu’il y a des preuves flagrantes.
Un message complètement incompréhensible laissé à 3h00 du mat (enfin, tapé à 3h00 du mat, mais envoyé plus d’une demi-heure après, non sans avoir été édité 18 fois pour cause de « trop bourrées »).
Des photos (floues, mais c’est un effet artistiquement voulu).
Des noms et des visages reconnaissables (V, V, P, M et M).
Et, last but not least, mon état digne d’un poireau au mieux de sa forme le lendemain d’un ébouillantage pendant toute la journée de samedi.

Alors là, je me pose des questions. Parce que, aussi loin que vont mes souvenirs, je ne me souviens pas d’avoir un jour vu ma mère rentrer beurrée comme un petit Lu (mettez le paquet en entier, merci) après une sortie avec ses copines. Nan, nan, ma mère est une femme bien, elle allait manger une salade avec ses copines et revenait à une heure décente en tenant des discours cohérents. Et avait le regard vif et allègre dès 8h00 le lendemain.
Oui, ça me pose question.
Est-ce que les mères de la génération suivante ont changé à ce point ?

Non, me répondrez-vous, ça existe encore, même dans notre génération, des mères qui ont une vie calme, paisible et douce. Si, si.
J’en suis fort aise.
Mais ça doit pas être moi.
Pire, c’est pas moi NI les 10 autres nanas qui étaient à la même soirée que moi vendredi (et surtout les 4 autres qui ont terminé la soirée dans le même état que moi).

MAIS le lendemain, tout le monde était sur le pont (c’est vraiment pas une image, qu’est-ce que ça tanguait !), y’en a même une qui a réussi à aller chez le coiffeur et une autre qui a fêté l’annif de son homme (je les admire à un point, vous ne pouvez pas imaginer). Perso, j’ai pieuté les 3/4 de la journée, passé le reste du temps à répéter au petit de l’Homme que « maman a mal à la tête, mon chéri », réclamé du Dafalgan à hautes doses et juré mes grands dieux que je ne toucherais plus à l’alcool (du moins, plus avant la prochaine soirée).
Et nos gamins ne sont pas plus mal élevés pour autant. Ni plus malheureux (attention, hein, je ne prône pas l’alcoolisme récurrent !!!!!). Ni traumatisés.
Juste que, là-dedans, les jeunes mères ont passé un moment mémorable. Une soirée à elles. Un truc à part.

C’est ça, peut-être, la différence entre nous et nos mères. Je me tue à le répéter. On peut être mère et avoir dix milles autres vies.
Et, même, être bourrée.

Et ça fait vachement du bien de s’en rendre compte…

Concept 35

Ca fait presque un an que ça me turlupine.

Que je me demande, m’interroge, me questionne…

Le faire ou pas ?

Là, depuis début janvier, toutes les copines y passent. Et que je fête par ici et que je souffle des bougies par là (heu, oui, on ne parle pas d’autre chose, hein…). Je me suis même dit « ha ben, elles le font pour moi, inutile de stresser, j’aurai fait la fête pour 10 ans, pas besoin d’en rajouter une couche ».
En plus, le jour J tombe en semaine.
Le lendemain du jour J aurait convenu (veille d’un long week-end) mais c’est le spectacle de l’amie du petit de l’Homme et il veut y aller (donc on ira, non, non, cet enfant ne fait pas la loi à la maison), je m’en voudrais de briser les amitiés amoureuses du monstre, après il ira me reprocher des tas de trucs à l’adolescence, je ne veux pas courir le risque… Le surlendemain, on part à Londres. Pour le long week-end.
Bref, pour trouver une bonne date en plus, c’est mal barré.

Mais soit.

Là, l’Homme m’appelle.
« Tiens, tu sais quoi ? »
Moi: « Nan, tu as acheté un nouvel ordi ? L’iPhone ? Tu ne rentres pas ce soir ? »
Lui: « Ben c’est bientôt ton annif »
(misèèèèèèèère !)
Moi: « Ben oui, je sais, hein »
Lui: « Ben tu veux pas fêter ça ? »
Moi: « Heu… Bof »
Lui: « Une petite fête ? »
Moi: « Ouais, mais quand ? »
Lui: « On peut faire ça à Londres »
Moi: « On peut, mais y’aura pas les copains »
Lui: « Exact. Alors… On peut faire ça le vendredi après Londres »
Moi: « C’est une idée »
Lui: « On fait ça ? mais faut trouver une idée, un concept »
Moi: « Concept 35 ? »

Ca lui a plu !
Hop, du coup, on a décidé de délirer sur le truc, d’ouvrir un event sur Fecbook, de marquer le coup…

Et voilàààààààààà !

Je déclare le concept 35 lancé ! On va bosser dessus et on reviendra avec le truc finalisé, hein !

Et, pour finir, je préfère dire:

« Je lance le concept 35, ça va être un event incontournable »

plutôt que

« Je fête mon anniversaire de 35 ans, venez m’aider à passer le cap en douceur »

Chais pas, c’est psychologique, ça bloque moins.

(et j’attends, du coup, avec impatience, le concept 92, comme quoi, hein, l’importance de la formulation !!!)

PS: à tous ceux qui aiment les défis: devinez ma date d’annif exacte, y’a moyen !

Images d’Epinal

Impressions, sensations, jolies choses…

En vrac:

– le petit de l’Homme suivant son père à la trace sur les pistes immaculées, petit bonhomme en chasse-neige, ébouriffé de soleil et de vent…

– le vin chaud partagé entre amis, avec du saucisson, devant une montagne imposante et immuable…

– fou rire continu dans une luge trop petite, collés les uns aux autres, à faire une course débile…

– discussions sans fin avec des nouvelles rencontres dans un monde sans horaire, sans limite, mais pas sans chaleur…

– bouffées d’air frais, léger, dans un soir lumineux…

– …

J’aurais dû rester là-bas, moi…

(snif)

PS: le petit de l’Homme a son ourson et son flocon sera une formalité, il s’est fait un copain anglais qu’il va revoir quand nous serons à Londres, il a même commencé à émettre des mots dans cette langue, ce qui est une vraie victoire (il comprend enfin l’utilité de la chose). L’Homme s’est remis à skier pour pas avoir l’air couillon devant son fils, ça donne qu’il skie mieux que moi, le traître. Faut jamais sous-estimer les effets secondaires de la paternité. La maison d’hôte était un endroit magique (le petit de l’Homme est d’ailleurs persuadé que des fées s’y cachent et personne n’a osé lui démentir la chose), elle est déjà prévue au programme de l’année prochaine (des endroits comme ça, y’en a pas 10 sur Terre, chuis sûre). Voilààààààààààà…

Cure de désintoxication

Voilà, hop, dans quelques heures, j’irai m’enterrer dans un endroit où il n’y a pas la télé (bon, ça, je m’en fiche) et pas… internet.
Y’a des tas d’autres trucs, hein.
Du vin chaud.
Du fromage.
Des paysages à couper le souffle.
De l’ambiance.
De la neige.
Beaucoup de neige.
Trop de neige.

Enfin, bref, un tas de trucs. Sauf internet.

Naaaaaaan. Si.

Enfin, notez, j’embarque quand même mon ipod touch. Au cas où il y aurait un réseau WiFi.
J’embarque aussi mon BlackBerry. Au cas où on m’enverrait un mail.
On sait jamais. Chuis une fille prévoyante.

Quoi ???

Moi, accro ???

N’iiiiiiiiiiiimporte quoi ! Mais pas du tout !
La preuve :

j’arrête quand je veux !!!!!!!!

(mais, heu, pas tout de suite…)