Pause luxembourgeoise

Hop, je m’enfuis !

Oui, là-bas (tout est vert et tout est sauvage *air connu*).
Pas parce que c’est bucolique (quoique…).
Pas parce que le petit de l’Homme s’y amuse comme un malade (grand jardin, des copains, des folies).
Pas parce que j’adore prendre le train (2 heures minimum, ils le terminent quand, ce fichu TGV ?!).

Mais parce que la femme de ma vie y habite.

Et que la femme de ma vie, en ce jour (oui, oui, regardez la date, c’est fait exprès !), elle passe ce fameux cap « concept 35 ». Donc je me dois d’être présente, hein.

Que vous dire d’elle ?
Que malgré le fait qu’elle se soit mariée, ait pondu trois lardons (que des petits mecs !) et ait été habiter dans un bled paumé, elle est et reste d’un dynamisme, d’un positivisme et d’un entrain qui m’épatent encore et toujours.
Là où moi je traîne la patte (et je la traîne souvent), elle se démène.
Là où je m’agite mollement, elle fonce.
Là où je me torture des heures, elle voit clair.
Et pas moyen de savoir comment elle fait.

Le jour où je l’ai rencontrée dans la cour de récré (oui, ça date) fut une jolie bénédiction.
On s’est d’ailleurs promis très vite qu’on serait le témoin du mariage de l’autre et la marraine de nos premiers enfants. Notez, avec moi, c’était pas gagné, à la base, je ne voulais pas me marier et, surtout, pas avoir de mioche (j’en entends qui ricanent, oué, oué…).
Près de 20 ans après, elle se mariait.
Elle m’a demandé d’être témoin.
J’ai pleuré comme une madeleine (« attends, je vais aller voir s’il reste des mouchoirs dans la salle de bain »).
Ensuite, elle mettait au monde un joli brun.
Elle m’a demandé d’être marraine.
J’ai remis ça (« oh noooooon, tu vas pas pleurer à nouveau, mais enfin, c’est pas possible ! Tu pleures à chaque fois que je te demande un truc, t’es grave ! »).

Ensuite, c’est moi qui me suis mariée.
Ben je lui ai rien demandé, elle a pas pleuré, elle m’a juste dit « bon, faut que tu me dises qui tu veux que j’invite à ton enterrement de vie de jeune fille, hein ! ».
Puis, je suis tombée enceinte aussi. A l’annonce, elle m’a sorti, « ok, là, je vais voir avec le parrain, faut qu’on s’arrange pour les dragées ».
L’évidence. Ca coulait de source, incontestable.

On a tenu parole. Pas juste pour la parole, hein. Parce que c’était encore et toujours d’actualité plus de 20 ans après.
Y’a des tonnes de souvenirs.
Mais pas que ça, y’a un énorme avenir aussi.
C’est dingue quand on y pense…

Voilà, c’était juste une petite bafouille sur celle que j’appelle encore et toujours « ma meilleure amie ». J’ai l’impression d’avoir 12 ans quand je prononce ces mots. Et je les ai. C’est délicieux et désuet. C’est enfantin et magique. C’est nous deux.

Et ce concentré d’énergie, cette jolie nana qui parvient à faire des merveilles autour d’elle…
Ben, ma Laure… Elle a 35 ans aujourd’hui.

Heureux 35 ans à la femme de ma vie !!!!!!!!!

4 Commentaires

  • bouh,que c’est beauuuuuuuuuuuuuuuuuuu !!

    moi aussi,j’ai l’impression d’avoir douze ans quand je dis « ma meilleure amie » 😉

    (Le hic,c’est que la mienne a tendance à se transformer en courant d’air, snif. D’ailleurs, Fantomette si tu me lis,tu me « manques grave » comme disent les djeuns… 😉 )

  • C’est un beau roman d’amitiééééééééééééé…
    Bon, oui, j’arrête là.
    C’est juste que je suis jalouse paske je n’ai aucune amie qui date de la cour de récré.
    😉
    Et Facebook ne coopère pas sur ce coup là.

  • Sylvie/Vahiné

    Ah ben je la connais bien aussi la femme de ta vie (pas aussi bien que toi of course!) et c’est vrai que c’est une « sacrée bonne femme »!!

    C’est bête qu’elle n’ai eu que des p’tits mecs parce que franchement une comme elle il faudrait la clôner!

  • Laure

    C’est vraiment trop beau…. snirf j’ai versé une petite larme en live….
    Et oui c’est cela la rançon de la gloire! Si j’étais un mec, mais quel succès j’aurais eu auprès des nanas moi….. toutes folles de mon corps, surtout de mes 12 kg de trop lol

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