Aux lecteurs de ce blog

Coucou !

(Ok, ok, c’est pas drôle, mais je ne savais pas comment commencer cet article alors que je débarque pour vous souhaiter la bonne année glorieusement un 11 janvier…)

(Bon, en pratique, j’ai jusqu’au 31 janvier pour le faire, notez)

(Mais cela reste pas des masses poli, on est d’accord)

(Bon, ben, je le fais correctement, alors)

BONNE ANNEEEEEEEEEEEEEEE !

(voilà, bonne chose de faite)

Alors, je sais, j’arrive un peu sur le tard. J’ai pour habitude, depuis plus de 5 ans que ce blog existe, de venir faire un petit bilan de l’année écoulée à chaque fin d’année. L’année 2012 aura échappé à la règle.
C’est pas des masses graves, je vous dirais. J’avais de toute façon pas grand chose à en dire. Si ce n’est réaliser que cette année, j’ai beaucoup (trop) bossé, pas mal (trop) gambergé, gagné un prix (que j’ai jamais retrouvé mais merci au Vif/Weekend quand même…) et re-(trop) gambergé.
J’ai atteint certains de mes objectifs (et je n’en suis pas peu fière), mais je m’en suis découvert d’autres (ouf).

Et pourquoi ne pas vous avoir dit tout cela fin 2012 ? Ben justement parce que je bossais beaucoup, que je me suis remariée à Las Vegas (à ceux qui en ont des sueurs froides : c’est avec le même, hein), et que j’ai été me détendre dans les collines et sur la plage à Malibu.

Oooooh Marie, tu n’as pas honte d’étaler comme ça des signes extérieurs de richesse en pleine crise ?
Non.
D’abord parce que j’ai bossé et bien mérité mes vacances. Ensuite parce qu’heureusement que certains consomment encore, sinon on serait pas dans la merde.
Et justement, voir comment cela se passe aux USA (ce que je fais assez fréquemment puisque j’y passe souvent du temps) m’a donné envie de hurler.
Et rentrer dans le marasme belge (et sa grisaille) m’a donné envie de me planquer sous mon lit.
Je n’ai fait ni l’un, ni l’autre (bon, me suis planquée DANS mon lit, car j’ai commencé l’année en étant malade, preuve que j’ai un souci avec l’air belge pour l’instant), mais j’ai eu envie de vous écrire certaines choses.

Les USA sont dans la même merde que nous. Le nombre de SDF y a augmenté (ou alors, c’est moi qui voit double, ce dont je doute), mais faut bien avouer qu’ici c’est pas mieux (et pourtant, on a un super-bon-méga-génial système de protection sociale, non ?), la crise les a eux aussi frappés de plein fouet.
Et pourtant l’ambiance n’y est pas à la morosité et aux serrage de ceinture catastrophique. Ok, ils n’en sont pas non plus à danser sur les tables, mais ils ne vous causent pas de la crise et de récession à tout va. Ils vont de l’avant. Ils investissent. Ils se bougent. Et ils arrêtent de tout scruter pour taper sur ceux qui gagnent de l’argent (y’en a encore, bingo).
Chuis pas économiste, mais j’ai un peu l’impression que leur attitude face à la crise est un chouïa plus constructive que la nôtre.
Et d’ailleurs, le FMI est même d’accord avec moi (même s’il ne le crie pas trop haut).

Il n’y a pas de solution magique et simple à cette crise (si c’était le cas, on n’en serait pas là), mais néanmoins, il y a des solutions meilleures que d’autres.
(Même si les économistes n’arrivent pas vraiment à nous dire lesquelles, on se demande à quoi ils servent)
(Ok, j’arrête de taper sur le FMI, promis)

Donc voilà.
Chuis pas Depardieu, je n’ai pas spécialement envie d’aller en Belgique pour éviter l’impôt sur les grosses fortunes (OH… Wait !), mais j’ai quand même de plus en plus régulièrement envie de bouger de là.
Pourtant j’adore mon pays.
J’adore ma ville.
Et plus que tout, j’aime ma vie.
Mais franchement, parfois, c’est un peu lourd, hein.

Donc voilà, le bilan 2012, c’est ça : et si on allait voir ailleurs ?

Mais comme ce « ailleurs » ne le sera peut-être pas forcément physiquement (quoique… cette année, de nombreux voyages sont prévus à mon programme, mais soit… je vis encore et toujours en Belgique et j’y paye mes impôts de freelance, si, si), j’ai aussi décidé d’aller voir ailleurs à tous niveaux (heu… j’vous vois venir, donc je nuance : pas sexuellement. De ce côté-là, l’exotisme ne me manque pas, c’est marrant, non ?).
Et aussi de me balader ailleurs sur ce blog.
Mais ici, hein, pas ailleurs !
(je seeeeeens que j’en perds en chemin, reveneeeez !)

Donc, à défaut de bilan 2012, je vais vous exposer mon agenda 2013 (faisons constructif) :

1) écrire réellement ces « New York Diaries » que je vous avais promis il y a perpète (sortez les confettis, le champ et les serpentins). D’autant que New York est encore à l’honneur cette année, j’y serai sous peu. Pas que je prétende tout savoir de cette ville (loiiiiiiiin du compte, purée), mais j’ai envie de vous l’expliquer sous mon angle à moi, par petites touches, pour fêter les (passés) 20 ans depuis que j’y ai mis les pieds pour la première fois (et que j’y suis revenue, revenue, re-revenue, re-re-revenue). N’hésitez pas à partager vos anecdotes aussi, plus on est de fous…

2) Vous causer de cette mirifique année 2013, l’ANNEE DE MES 40 ANS, CA VA ETRE DU DELIIIIIIIIRE. Avec des rubriques sur les « quarantenaire-to-be », que c’est trop génial, le pied, l’âge d’or de la femme (pauvre homme), l’arrivée de la sérénité (le premier qui me sort sénilité se prend mon déambulateur dans la tronche).
Histoire de me convaincre moi-même. Et je vous jure qu’il y a du boulot. On est pas rendus.

3) Last but not least : instaurer un nouveau rendez-vous pour les 52 (comment ça, déjà plus que 51 ? Oh, arrêtez de chipoter) semaines à venir. Et là, ça mérite développement :
Ces derniers temps (semaines/mois), je me suis plusieurs fois pris dans la tronche « mais pourquoi tu n’as pas déjà ta chronique dans un média, toi ? C’est étonnant ».
Une fois, ça passe. Deux fois, ça va. Trois fois, ça crée des frustrations.
Ben ouais, POURQUOI ?
A la base (on remonte à la douce fin d’année 2007), ce blog a été crée pour raconter l’Aventure (oui, avec un grand A) qui m’arrivait : j’avais écrit ma pièce, elle avait été prise en coproduction, elle allait être montée et j’allais la jouer. C’était un rêve de gamine qui se réalisait. Et pour le raconter de l’intérieur (ce genre de truc n’arrive pas tous les jours, enfin, à moi du moins), j’ai ouvert ce blog. J’y ai raconté mes états d’âmes de jeune artiste qui jouait les états d’âmes d’une jeune mère. J’y ai raconté aussi la jolie surprise que c’est de découvrir sa frimousse (avec moustache, ok) en première page d’un magazine. Et plein d’autres choses encore…
Et puis l’Aventure s’est finie (comme toutes les aventures sinon c’est plus une aventure) et je suis restée avec ce blog. Il avait un lectorat (fidèle) et j’avais pris goût à m’y épancher (oui, je n’oublierai pas de parler de cette fâcheuse tendance à l’exhibitionnisme à mon thérapeute, je vous le promets). Du coup, j’ai continué.
Et son lectorat s’est encore élargi. Et il a été remarqué (merci au passage au Gaël, au ELLE Belgique, à la RTBF, au Vif-L’Express/weekend et à d’autres qui ont déjà mentionné ce blog dans leurs colonnes web et/ou papier). C’était la cerise (au marasquin) sur la gâteau.
Mais alors, oui, pourquoi pas une chronique ?
Ben passque.
La presse va mal, dois-je vous le souligner ? On vire, on n’engage pas.
Et puis je ne colle à aucun profil. De l’avantage d’être un électron libre et de ses inconvénients.
Du coup, à la frustration, s’est substituée la réflexion. Aidée en cela par de très bonnes discussions avec des ami(e)s.
« Marie, les gens n’ont pas d’imagination. Si tu ne décides pas à leur place de ce que tu es, ils ne le trouveront pas pour toi »
(merci Ariane)
Alors voilà, c’est décidé : chuis chroniqueuse.
Comment ça, j’ai pas de chronique ?
J’ai les idées (l’actualité), j’ai le lieu (ce blog) et, heu, le temps (ouais, ok, ça, c’est le vrai défi).
Donc, j’ai les chroniques.

Alors voilà, rendez-vous en 2013 (comment ça, on y est déjà ???!!) pour tous les points sus-mentionnés.
Et rendez-vous tous les vendredis pour les chroniques (bon, celle de cette semaine, ce sera dimanche après-midi, hein).

Si je tiens pas le coup, je vous paye le champ.
Heu…
Soyez pas trop nombreux à me lire, hein, chuis pas une grosse fortune !

Bonne et douce année 2013, prenez soin de vous, pas de la crise.

Malibu, janvier 2013
Malibu, janvier 2013

9 Commentaires

  • Nora Gaspard

    C’est rigolo… Je me suis pris dix fois cette année : »Mais pourquoi vous ne sortez pas un livre ? »… Conclusion, j’écris des pages et des pages que je ne blogue même plus, mais toujours pas le moindre éditeur en vue.
    Mais, si je puis me permettre une suggestion, et si en 2013, oui, oui, oui, nous allions enfin prendre ce café au goût de bonheur ? Et si on faisait cela pour la Journée de la Femme ?

    Meilleurs voeux,

  • @Nora Ha oui, là, l’éditeur, c’est aussi tout un combat… (et encore, faut tomber sur un sérieux)
    Mais tu l’as fini, ton livre ?
    Car rien que ça, déjà, j’admire !!!!

    Et OUI, mille fois OUI pour se boire ce café !!!!
    (le 8 mars, c’est loiiiiin, mais j’aime assez bien le concept, donc, hop, je bloque la date 😉 )

  • Bidi

    Oh, je n’oserais pas … On ira boire une soupe ou manger des sushis pour que je te le rappelle. [Adepte de la non-violence et estomac sur pattes.]

  • Anna

    Bonne année Marie et comme signalé sur facebook je te dois un cadeau cette année! Bizoux et merci pour tes billets plein d’humour qui te mette le peps alors que tu déprimes au bureau sous la masse de travail qu’il te reste 😀

  • Vanessa

    Can’t wait tes billets new-yorkais ! Et plein de bonheur pour cette année !!!
    Je suis tout à fait d’accord avec cette mentalité américaine d’aller de l’avant. C’est vraiment une chose qui m’a marquée là-bas, alors qu’on en était qu’au tout début de ce beau marasme.
    Biz Marie et félicitations pour ce chouette remariage !

  • Ma belle, que nos discussions puissent aboutir, voilà ce que je te souhaite pour cette année!
    Tu es exceptionnelle, pleine de talent, alors fait exploser la bulle! J’y crois tellement!
    Plein de bisous!
    Ton amie!

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