(Traduction pour les allergiques à la langue de Shakespeare : « 41 est le nouveau 18 », je suis certaine que cela vous paraît d’un coup plus lumineux!)
29 avril 1991, je fête mes 18 ans.
(Bon, je ne vous dirai pas où, ni comment, il est des choses honteuses qu’on préfère ne pas rendre publiques)
(Et que les personnes qui savent ou, pire, qui étaient là ce jour-là, aient la bonté d’âme de garder l’info pour elles, hein ! Ou je vous dénonce aussi !)
Un monde s’ouvre à moi. Mais je ne m’en rends pas encore très bien compte (toute occupée que je suis à hurler dans une salle surchauffée… ouhlà, je m’égare).
La seule chose que je sais ce jour-là, c’est que j’ai, enfin, 18 ans.
Et devant moi, une vie de possibilités. Des études, des amis, des amours (et des emmerdes, merci Charles).
Mais je n’ai réalisé que bien après ce que tout cela voulait dire réellement.
En mettant cette liberté en pratique. Parfois mal, parfois trop, parfois pas assez, mais somme toute, en général, plutôt bien.
Et puis, une chose est sûre, je me le dis, me le redis et me le répète : on n’a qu’une seule fois 18 ans.
29 avril 2014, je fête mes 41 ans.
(oui, vous n’avez rien raté, c’est bien aujourd’hui, là, maintenant)
Cela fait un an que je me demande à quoi sert la quarantaine (si, si, j’aime donner un sens aux choses et les âges n’échappent pas à la règle. Ca DOIT servir à un truc !), que je m’escrime à comprendre pourquoi on me répète en boucle que « c’est le plus bel âge de la femme » (un peu comme on dit « le zéro existe », voyez ? Un axiome que vous assènent d’un air entendu ceux QUI SAVENT).
Bon, pendant ce temps, je n’ai pas rien fait. Si, certes, je n’ai plus beaucoup écrit sur ce blog (qui a dit « plus du tout », là, dans le fond ???), j’ai écrit ailleurs et j’ai vécu, beaucoup. En même temps, j’ai grandi. Oui, on peut encore grandir à 40 ans. C’est la première découverte de cette décennie. Et ensuite, on peut même relever des défis (et les gagner, tant qu’à faire). Voilà pour la deuxième découverte. On peut aussi tout perdre et se planter. Mais ça, c’est pas une découverte, ça fait 40 ans qu’on le sait.
A 18 ans, je rêvais d’écrire; à 41 ans, je peux le dire, enfin, je vis de ma plume.
Ca me donne des envies d’autres défis, d’autres vies, d’autres respirations…
Pour finir, ce dont je rêvais à 18 ans, je l’ai.
Alors, pourquoi ne pas se lancer d’autres challenges ?
Tracer sa route en toute indépendance et liberté.
41 is the new 18.
Avec le bonheur de savoir pourquoi on dit « merde », en plus…
(Ce texte est dédié à Sophie, dont j’ai appris le décès ce lundi 28 avril. Elle était la maman d’un des amis du petit de l’Homme, mais aussi une femme qui a croisé mon chemin, artistiquement et humainement, plusieurs fois… Son regard lumineux et vif ne me quitte plus… 18 ans ou 41, n’oubliez jamais, la vie est courte.)
Encore une petite fois, joyeux anniversaire !
Certains de mes amis les plus proches ont le même âge que toi, il y en a même un qui vient de fêter ses 50 ans. Et au fil du temps qui passe, je trouve que ces derniers sont comme toi : de plus en plus rayonnants. Et c’est un super message pour une trentenaire comme moi qui ne supporte pas de me voir vieillir parce que dans ma tête, je dois me situer quelque part entre 6 et 16 ans (ça dépend des jours). Du coup, merci quoi !
(Et une tonne de pensées pour Sophie et sa famille)
Bel anniversaire, Marie. Oui, la vie est courte. Surtout à la fin … (pour paraphraser un célèbre). Mais elle pleine et entière pour qui sait la cueillir. Et je sais que tu sais.
Je t’embrasse. Et me réjouis pour toi, aujourd’hui et pour tous les autres jours à venir.
Je tiens à préciser que je n’ai pas du tout honte de ce qu’on a fait pour tes 18 ans… 😉 Suis prête à recommencer (comment ça c déjà fait??… on me dit jamais rien à moi!)J’assume et c’est même un super souvenir! Mais le plus chouette, c’est qu’on continue à délirer, hurler, chanter, manger, boire, penser, réfléchir au monde et à nos vies et fêter nos anniversaires ensemble après… 23 ans. Hum, je n’aurais pê pas dû préciser le nombre d’années… oh et puis « merde » (…), vive nous! bisous