Calendrier de l’avent : Jour 6, que penserait votre moi de 15 ans de vous maintenant ?

(Cet article fait partie de la série « Calendrier de l’Avent », pour retrouver les explications et l’article du Jour 1, c’est par ici)

Ooooooooh, la jolie question existentielle que voilà !
Wé, je sais, on est un mardi de décembre, il fait noir et froid et, sincèrement, vous auriez préféré que je cause de plage plutôt que d’un truc existentiel qui ressemble vaguement à un bilan de vie sans vraiment vouloir en avoir l’air.

C’est vrai.

Mais ça fait plusieurs années que cette question me tracasse. Alors on va tenter d’y répondre encore aujourd’hui.

Notez, je suis plutôt contente qu’elle me tracasse cette question, m’imaginer devant l’ado pénible et à l’énergie d’un paresseux neurasthénique (sauf quand il s’agissait de me marrer avec mes copines, là, d’un coup, j’avais l’énergie d’un marathonien olympique) que j’étais alors m’a toujours remis toutes les pendules à l’heure, pile à l’heure. Lire la suite

41 is the new 18

(Traduction pour les allergiques à la langue de Shakespeare : « 41 est le nouveau 18 », je suis certaine que cela vous paraît d’un coup plus lumineux!)

29 avril 1991, je fête mes 18 ans.
(Bon, je ne vous dirai pas où, ni comment, il est des choses honteuses qu’on préfère ne pas rendre publiques)
(Et que les personnes qui savent ou, pire, qui étaient là ce jour-là, aient la bonté d’âme de garder l’info pour elles, hein ! Ou je vous dénonce aussi !)
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RHAAAAAAAAAAAAA !

Voilà, on y est.

A 15h35 très précisément aujourd’hui, j’aurai 40 ans.

L’enfer, l’horreur, la panique.
Ou pas.

Tous ceux qui sont déjà passés par ce moment fatidique (oui, il y en a qui y survivent !) me font l’éloge de la quarantaine. Un âge magnifique, complet, béat, où on surfe sur une plénitude sans fin et se noie dans le Champagne rosé.
Je les soupçonne d’en faire un peu trop. Mais c’est gentil de leur part, c’est mignon de vouloir me rassurer.

Ca ne me rassure absolument pas. Lire la suite

La femme de ma vie

(Bon, c’est clair que poster ce genre de titre-déclaration alors que l’homophobie est en augmentation chez nos voisins français, c’est pas l’idée du siècle… Mais que voulez-vous, on ne choisit pas qui on aime, ni quand on le lui déclare !)

On sous-estime beaucoup le rôle des transports en commun dans la naissance d’une amitié importante. Et pourtant… Perso, je devrais remercier bus et métro de m’avoir, si pas toujours transportée dans les meilleures conditions, au moins de m’avoir permis de mieux connaître et de cheminer aux côtés de celle qui est vite devenue et restée ma meilleure amie.

Mais pourquoi elle ?

J’ai de très nombreux copains-copines. J’ai aussi plusieurs amis/amies que je considère comme importants/fondamentaux/vitaux (aucune mention n’est à biffer). Pour moi, l’amitié est importante (je pardonne d’ailleurs beaucoup en amitié et souvent… Enfin, tant que la bonne volonté et l’amour sont réciproques, du moins) et chaque vrai ami a la valeur d’une pierre précieuse. Mais il est une amie-diamant qui a traversé les âges (ben oui, genre la dizaine, la vingtaine, la trentaine… Ca fait plusieurs âges, non ?) et, elle, c’est la femme de ma vie.
Je vous en ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog, l’air de rien. On la retrouve joliment ici, ou encore là. Pour ne citer que ces deux articles. Lire la suite

Guérir

On se demande souvent comment on va s’en sortir… si on va guérir, trouver la force.
Quand est-ce que cela va s’arrêter de saigner, de faire mal aux poumons, au coeur, aux tripes.
Quand ?

Sérieux, on aimerait que cela finisse, voir le bout du tunnel, la fin du calvaire.

Et on se demande sérieusement si ce moment arrivera.

On s’ausculte, on s’inspecte, on se fouille. Mais la réponse est toujours la même : ça lancine et ça brûle.

Alors on décide que ça va mieux. Oui, ça va mieux, hein ? Hein, que ça va mieux ??!
On le hurle et on l’affirme. On veut convaincre le monde entier. Tout en sachant que la seule personne qui ne soit absolument pas convaincue de la chose, c’est nous. Et que le reste du monde peut bien être persuadé, cela ne changera rien. On n’en sera pas guéri pour autant.
C’est atrocement décourageant. Lire la suite

Comment virer un mec/une fille de sa tête…

(à défaut de pouvoir le virer de sa vie)

(vu qu’il/elle n’y est pas)

(et que pourtant on voudrait bien)

(voilà)

Discussion entre amies.

Qui vire au débat existentiel.

Comment faire pour virer de sa tête une personne qui vous obsède ?

Certes cette personne vous a fait gentiment savoir qu’il/elle ne voulait pas de vous (ou plus de vous, ça marche aussi), ou cette personne est rangée-des-voitures-et-éclatante-de-bonheur-la-peau-de-vache, ou encore juste « c’est pas une option pour toi, oublie ». Ou même les trois à la fois, parfois.

Avec la séparation de Johnny et de Vanessa, je sens que, d’ailleurs, ce sujet va devenir criant de nécessité.

Comment, donc, éviter l’OBSESSION. Lire la suite

On est con quand on a 20 ans…

Oui, j’assume le côté « con » de mon titre aussi.

Hier, pour des raisons de recherche perso et parce que j’en ai relu des passages il y a peu pour vous écrire cet article, j’ai gentiment continué à relire le journal intime de mes 20-21 ans. Oui, j’ai des journaux intimes à tous les âges, de l’enfance jusqu’à l’âge adulte… J’ai dû arrêter vers mes 27 ans…

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I’m gonna close my eyes…

Sometimes the fastest way to get there is to go slow

And sometimes if you wanna hold on you got to let go

 I’m gonna close my eyes

And count to ten

I’m gonna close my eyes

And when I open them again

Everything will make sense to me then.

Ca fait un bail que l’Homme m’a fait découvrir Tina Dickow, il me l’avait même chargé sur mon iPod à l’époque. Et puis, je ne sais pas, j’aimais bien, certes, mais ses chansons ne me touchaient pas plus que cela.

Et puis, récemment, je suis à nouveau tombée sur cette chanson, mon iPod fonctionnait sur « random », il a choisi « count to ten ». Et là, cette chanson m’a parlé. Je me suis arrêtée pour en écouter les paroles plus attentivement (oui, je fais partie de ces personnes qui aiment bien comprendre ce qu’on leur raconte dans les chansons et en tirer la substantifique moëlle, donc en gros « Bô le lavabo » de Lagaff, de bonne mémoire, merci Fred, n’est pas ce qui passe en boucle dans mon iPod) et l’ai écoutée. Re-écoutée. Et re-re-re-écoutée. 

Les choses ont-elles toutes un sens ? J’aime supposer que oui. Pas directement détectable, mais, à la longue, avec l’éclairage de la vie, elles en ont un. D’où le « je vais fermer les yeux et compter jusqu’à dix… Tout prendra sens pour moi à ce moment ».

Bon, 10, on va dire que c’est un peu court. D’ailleurs, j’ai déjà compté jusque 10 quand je comprenais pas un truc et ça a marché moyen comme système. Mettons 100. Mettons 1000. Mettons le chiffre et le temps qu’on veut.

Mais tout prend sens. Tout se met en ordre naturellement.

Et depuis, j’écoute Tina Dickow en boucle…

Ne t’inquiète pas, je serai là…

– « Tu sais, pour bien marcher, il faut regarder par terre et éviter les grosses pierres »

– « Et si je regarde mal et que je ne parviens pas à éviter une pierre ? »

Il me regarde en serrant fort ma main dans sa petite main à lui et ses yeux gris virent au bleu-sérieux…

– « Ne t’inquiète pas, je serai là pour te rattraper… »

 

Il est des jours où le coeur déborde, où l’on se dit que des pierres, le sol de la vie, putain, en est jonché de très, trop, nombreuses, mais qu’on est adultes, qu’on va assurer, hein…

Et en fait, c’est lui qui assure.

Merci mon amour…