La femme de ma vie

(Bon, c’est clair que poster ce genre de titre-déclaration alors que l’homophobie est en augmentation chez nos voisins français, c’est pas l’idée du siècle… Mais que voulez-vous, on ne choisit pas qui on aime, ni quand on le lui déclare !)

On sous-estime beaucoup le rôle des transports en commun dans la naissance d’une amitié importante. Et pourtant… Perso, je devrais remercier bus et métro de m’avoir, si pas toujours transportée dans les meilleures conditions, au moins de m’avoir permis de mieux connaître et de cheminer aux côtés de celle qui est vite devenue et restée ma meilleure amie.

Mais pourquoi elle ?

J’ai de très nombreux copains-copines. J’ai aussi plusieurs amis/amies que je considère comme importants/fondamentaux/vitaux (aucune mention n’est à biffer). Pour moi, l’amitié est importante (je pardonne d’ailleurs beaucoup en amitié et souvent… Enfin, tant que la bonne volonté et l’amour sont réciproques, du moins) et chaque vrai ami a la valeur d’une pierre précieuse. Mais il est une amie-diamant qui a traversé les âges (ben oui, genre la dizaine, la vingtaine, la trentaine… Ca fait plusieurs âges, non ?) et, elle, c’est la femme de ma vie.
Je vous en ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog, l’air de rien. On la retrouve joliment ici, ou encore là. Pour ne citer que ces deux articles. Lire la suite

FORWARD

(Pour info, cet article aurait dû sortir au lendemain de la ré-élection d’Obama, mais pour cause de désaffection de ma part, il a été un peu retardé… Ceci dit, vous n’y échapperez pas pour autant, bande de veinards !)

REWIND

C’était il y a 4 ans. Sans doute l’une des (si pas LA) période les plus noires de ma vie. Celle où, plongée en haute mer, j’ai solidement navigué à vue. Avec plus ou moins de bonheur(s). L’Homme de ma vie naviguait de son côté et cela me semblait surréaliste…

Je ne sais pas si j’ai tiré des bons souvenirs de cette période, mais une chose est certaine, j’en ai plus appris sur moi-même (moi, ma gueule, mes défauts) que les 35 années précédentes réunies. C’est déjà ça de pris, me direz-vous. Lire la suite

40 choses à faire avant 40 ans

A 39 ans et un jour, je me dis que je vais ramer pour trouver des idées.

Bon, allez, je me lance :

1) arrêter de me justifier, tout le temps, partout, même pour des trucs dont je ne suis pas « coupable ».

2) peindre les portes du hall de nuit.

3) passer le Nouvel An sur une plage près de Los Angeles.

4) passer du temps rien qu’avec la femme de ma vie à moi.

5) décider si le petit de l’Homme va avoir un frère ou une soeur. Ou pas.

6) continuer à ne pas surveiller mon poids et à faire confiance à mon corps.

7) changer de crème de nuit.

8 ) dormir une nuit de 10 heures. Du moins, tenter.

9) bronzer.

10) vivre une passion. Mais j’ai pas dit laquelle.

11) tenter la sérénité face aux gens plus prompts à voir la paille dans votre oeil que la poutre dans le leur.

12) tenter la sérénité tout court.

13) tenir debout sur des Louboutins.

14) Heu… acheter des Louboutins.

15) manger du foie de volaille pour faire plaisir à ma mère.

16) dire je t’aime à mon frère.

17) dire je t’aime. Point. Lire la suite

On n’y peut rien…

(titre de ce billet piqué éhontément à une chanson de JJ Goldman, pour l’entendre rendez-vous en fin de texte… Et quoi, c’est l’printemps, moi aussi j’ai le droit de croire que j’ai à nouveau 15 ans !)

Discussion entre deux amis :

– Et donc, là, j’ai craqué. Mais la personne n’en sait rien.

– Et tu comptes lui dire ?

– NON !

– Pourquoi ?

– Ben c’est pas réciproque. Lire la suite

Chronique d’une quarantaine annoncée (1)

Y’a des moments comme ça, faut se rendre à l’évidence.

Ca change imperceptiblement. On s’en rend pas compte tout de suite. Surtout quand, en plus, c’est pas quelque chose qui vous obnubile à la base.

Et non, mon poids ne m’obnubile pas.

Chuis ni grosse, ni maigre, je ne passe pas ma vie à penser à mon poids, ni à grimper sur une balance. Celle de ma salle de bain sert plus à l’Homme qu’à moi (wé, j’dénonce).

Je ne me prive de rien. Surtout de rien. Ok, j’aime pas le chocolat, le Nutella me laisse de marbre et je ne comprends pas qu’on puisse se damner pour un Twix. Mais par contre, je vendrais ma propre mère pour des marrons glacés, du Champagne, des cuberdons et du Red Bull par pack de 25. Pas light, le Red Bull, merci.

Je la vendrais aussi pour une soirée fromage avec vin rouge à volonté.

Pardon maman. Lire la suite

Etre un bad boy, ça ne paye pas

Il a la mine sombre.

Il va « bof-bof » comme il dit.

Son amoureuse (depuis leurs 3 ans quand même) n’est plus amoureuse de lui. Ils sont encore amis, proches, mais elle est amoureuse d’un autre.

Après le gros chagrin, sa petite vie à lui reprend son cours. Lire la suite

Baiser

Il l’a regardée, elle l’a regardé.

Peut-être le connaît-elle, peut-être pas, peut-être l’attendait-elle, peut-être pas non plus…

Mais ils en sont là. Dans cet instant-là, cette seconde-là… Elle regarde ses lèvres, ses yeux, ses lèvres encore, elle sait. Et il sait.

La musique hurle, la foule est dense, le noir les entoure entrecoupé de flashes bleus, rouges, blancs.
Aveuglés, étourdis, assourdis, bousculés.

Et pourtant tout est limpide, lumineux. Ils sont seuls. Lire la suite

Jeanne est née

Comment faire pour annoncer une nouvelle qui vous retourne, qui vous émeut, qui vous remue au plus profond de vous ?

Quel titre choisir pour en exprimer l’importance, la valeur, la beauté ?

Avec quels mots parler d’un événement qui se vit plus qu’il ne se décrit ?

Je ne suis pas arrivée à répondre à ces questions.

Alors je vous l’ai écrit en allant à l’essentiel, au plus simple, au plus vrai.

Jeanne est née. Lire la suite

Aussi libre que moi

(où le lecteur de ce blog s’apercevra que l’auteure du même blog retombe dans ses vilains travers qui consistent à balancer un titre de chanson -et de préférence de chanson digne d’une ado prépubère- comme titre de texte. Ok, d’accord, c’est vrai, mais flûte, quoi, c’est l’été, mes deux neurones et demi sont partis chercher du soleil, il fallait bien que je me débrouille seule… Et puis la prépubèreté, c’est un âge drôlement sympa quand on y repense)

Ne résiste pas à cette envie
Viens contre tout, contre moi
T’engager comme avec toi je le suis
Sans garde fou et rester
J’ai fait le voeu de te garder
Aussi libre que moi
Si tu es comme je crois
Aussi libre que moi

Lire la suite