Message au gouvernement, aux spécialistes-en-terrorisme et aux média

Cher toi, (oui, je te tutoie d’emblée, on est entre nous, hein)

Je prends ma plume aujourd’hui pour t’exposer un truc qui me chiffonne.

Depuis que je suis née, le 29 avril 1973 pour ceux qui l’ignoraient encore (note-le, t’auras plus d’excuse pour ne pas me le souhaiter sur Facebook l’année prochaine), il y a eu quelques attentats meurtriers de par le monde. Un petit comptage plus loin (merci Wikipédia) et je peux même te donner un chiffre : 802. Oui, 802, et encore, je dois certainement en avoir oublié quelques-uns, mes yeux s’étant un peu brouillés en comptant.

Dans ces 802 attentats, une quarantaine (40 à la louche, presque un par an en moyenne depuis ma naissance) ont eu lieu en France, dont une grosse majorité à Paris, où vivait mon père.

Dans ces 802 attentats, une dizaine (8 à la louche) ont eu lieu en Belgique, où vivait ma mère. Lire la suite

RHAAAAAAAAAAAAA !

Voilà, on y est.

A 15h35 très précisément aujourd’hui, j’aurai 40 ans.

L’enfer, l’horreur, la panique.
Ou pas.

Tous ceux qui sont déjà passés par ce moment fatidique (oui, il y en a qui y survivent !) me font l’éloge de la quarantaine. Un âge magnifique, complet, béat, où on surfe sur une plénitude sans fin et se noie dans le Champagne rosé.
Je les soupçonne d’en faire un peu trop. Mais c’est gentil de leur part, c’est mignon de vouloir me rassurer.

Ca ne me rassure absolument pas. Lire la suite

Golden Blog Awards : la fille de 1973 y sera !

Ca se fait, ça, un billet bisounours-merci ?

Ca se fait ! (c’est qui le chef, hein ? Hein ? C’est qui ?)

Voilà, pour des raisons qui vont échapper à 99,999999% d’entre vous, j’avais envie de vous écrire un billet d’amour. A vous. Tous. (et à toi aussi, au fond, à droite, endormi sur ta chaise, si, si).

Parce que vous avez illuminé une journée qui, d’emblée, était un vrai challenge à illuminer.

(je rassure les foules effarées, y’a pas eu de mort dans mon entourage, non, non)

(je rassure les foules effarées bis, l’Homme et le petit de l’Homme se portent à merveille, le petit accumule même les conneries, ce qui veut dire qu’il est bien guéri, merci pour lui !)

Illuminé ?

Oui, le blog de La Fille de 1973 a été, grâce à vos votes, sélectionné pour les Golden Blog Awards ! Lire la suite

Sonic a 20 ans, moi plus…

L’été arrive… Ouais… Quand même, ça traîne un peu, là…

Ou alors, c’est moi qui ai une folle envie de prendre l’air et qui trouve le temps (vraiment trop) long…

(surtout ce week-end vu que le petit de l’Homme a décidé de faire un truc pas commun : une rechute de varicelle. Cool. Comme dirait le doc quand je l’ai eu au téléphone, lui expliquant que je soupçonnais des boutons de varicelle « ça, ce n’est pas possible » et, ensuite, voyant lesdits boutons de ses yeux propres « C’est la varicelle bien sûr ! » sans se démonter le moins du monde, mais en rajoutant d’un air entendu « c’est très rare, très, très rare, mais ça arrive ». Merci docteur.) Lire la suite

2010, année de transit

Bon, je ne devrais pas être en train de vous écrire en t-shirt et petite culotte, au milieu d’un désordre sans nom, devant une tasse de café à moitié froide.

Non, je devrais être habillée, pimpante, en train de tout ranger et de penser à la déco de ma table pour le réveillon entre copains qui a lieu ici ce soir et à la tenue qui j’y mettrai. Je devrais être pleine d’énergie, je suis une (jeune) femme dynamique, pétillante, vibrante.

Mouais. Lire la suite

Vivement l’automne !

Naaaan, je blague !

Heu, ou pas, en fait.

Ok, elle est belle, cette photo (et mon appli WordPress sur iPad refuse de la mettre en petit, j’en déduis donc qu’elle a une folle envie que vous en profitiez pleinement), je l’ai prise ce matin en descendant vers la mer (et non, je ne me la pète pas, je ne suis ni aux Seychelles, ni aux Baléares, juste à la côte belge un jour de grand beau temps), elle donne des envies de douceur (en plus, il ne faisait pas trop chaud, juste tout doux, tout bon), de rêverie, de sérénité et de paix.
C’est du moins ce que j’ai ressenti en la prenant.

Et c’est plutôt pas mal comme ambiance : paix et sérénité. Ça devrait me plaire, surtout pour l’instant.

Ben nan.

Non que j’aie des envies de fureur, d’orgies et d’excès (quoique…), mais la plage et moi, on n’a jamais été de grandes copines. Sur la plage, soit on bronze, soit on fait du sport, soit on lit. De ces trois occupations, une seule me plaît, et non, ce n’est pas « faire du sport ». Mais la lecture, c’est bien un temps. Après s’être tapé la totalité des « Piliers de la Terre » ( environ 1000 pages dans mon souvenir, souvenir qui date de 1990, vous m’excuserez donc s’il est imprécis), on se dit qu’on s’est tellement vautré sur une plage qu’on risque à l’avenir d’être systématiquement pris de tremblements convulsifs à la simple vue d’un innocent grain de sable. Rester sur une plage n’est donc plus une option envisageable (et lire un bouquin qui parle de cathédrales non plus, d’ailleurs, mais là, on s’éloigne du sujet).

Bref, la plage est à bannir.

Mais je l’aime bien, hein. En hiver, avec des bottes et une doudoune, je cours pour y aller. Chuis pas normale ? L’Homme est comme moi. Donc on est deux très anormaux profondément contents d’avoir trouvé leur alter ego passionné par les plages froides et désertiques. Ouf, sauvés.
Et on fait quoi en été ? On visite des villes. Des tonnes de villes. Le petit de l’Homme, à trois ans, avait déjà visité plus d’endroits que son instit, c’est vous dire.

Les villes sont splendides sous le soleil. Et la torpeur dans laquelle la chaleur les plonge, j’adore. Même l’odeur des villes me plaît, en été. Et en été, j’achète des magazines féminins (là, vraiment, je fais une razzia, en été, c’est permis, on n’est pas intello, en été, il fait beaucoup trop chaud pour réfléchir, en été) qui parlent des villes. L’été.

Donc voilà, elle est belle ma photo. J’ai même profité des chaises longues, si, si. Mais avec parcimonie et en me disant que, ouf, sous peu, je serai à Paris. Et qu’en automne, je serai à New York. Et là, d’un coup, je me dis… vivement l’automne !

Continue de rêver, mon grand…

Tour vue du deuxième étage

Ca fait deux ans que le petit de l’Homme rêve de Tour Eiffel. Sous toutes ses formes, toutes les coutures, dans tous les sens. Un seul soucis, mais de taille, l’Homme et moi n’en rêvons pas du tout, du tout, du tout, nous.

L’Homme parce qu’il n’y est jamais monté (et il l’avoue sans honte, si ça lui a pas manqué en 35 ans, y’a peu de chance que ça lui manque les 35 années qui vont suivre), moi, parce que j’y suis montée une fois, une seule fois, en 1983, avec mon père, qui avait ainsi trouvé l’occasion et de nous faire plaisir à mon frère et à moi et d’occuper ses gamins un après-midi (faut avouer, mon père n’était pas très branché « activités avec des gamins », en gros on lui aurait refilé deux aliens venus de Pluton, ça l’aurait mis dans le même embarras…). Et j’avoue que, du coup, depuis la mort de ce dernier, j’avais juré que la Tour Eiffel était et resterait un lieu sacré, attaché à la mémoire du premier homme de ma vie. Plus question de remettre un orteil sur le sol de cette construction en fer.

C’était sans compter les yeux bleus (très convaincants) du deuxième homme de ma vie. Ils ont l’art de prendre tout le monde en traître ces yeux-là (même ses instit, malheureusement) et vous retournent sans que vous n’ayez compris le pourquoi ni le comment.

Bref, ok, la Tour Eiffel, on allait y monter. Mais faire une queue de 4h36 (au bas mot, j’exagère d’à peine quelques minutes) par un froid à pousser à la grève tout un syndicat de canards (l’expression n’est pas de moi mais elle reflète exactement le temps qu’il fait pour l’instant au pied de cette fichue tour) pour, ensuite, au mieux, prendre un ascenseur (saine occupation, j’en conviens, mais je peux le faire un peu partout sans payer une fortune), au pire, monter des milliers de marches à pieds (occupation que vous trouverez peut-être encore plus saine, moi, je la trouve juste masochiste, chacun sa vision, hein !) n’est pas exactement la définition que j’ai d’un moment agréable et glamour en famille.

Donc, j’ai cherché un autre moyen d’y monter. Et, là, l’idée. Mais y’a des restos, sur la Tour ! Ouais, vu le regard de l’Homme qui n’était pas tenté à l’idée de payer 500 euros par personne pour deux crevettes et trois bulles de Champagne au Jules Verne, j’ai dû affiner mon idée fissa.

Et c’est là que j’ai découvert le resto 58 Tour Eiffel. Si en journée, ce resto fait buffet, en soirée, il se transforme en vrai resto, avec une carte et y’a même la possibilité de réserver tout cela à l’avance sur le net. Rénové et réouvert en 2009, cet endroit s’est présenté à moi en véritable sauveur. Et en plus l’Homme, dès qu’on lui parle d’un resto à tenter, n’est pas des plus difficiles à convaincre.

Nous voilà donc avec une réservation en bonne et dûe forme dans la longue queue pour les ascenseurs. Sauf qu’à un moment, un des gardes nous signale qu’il n’y a pas besoin de faire la file si on a une réservation pour le resto. Il faut juste se rendre au guichet « restaurants de la tour », y donner le nom auquel la réservation a été faite, payer son ticket et… passer devant tout le monde. Apprenant cela, j’ai cru que l’Homme allait me demander ma main une deuxième fois tellement il rayonnait de bonheur. Ca vous situe le niveau de son allergie aux longues files. Ce qui fut dit, fut fait (pour les tickets, hein, pas pour le mariage).

Et nous sommes montés dans la Tour. Avec un petit de l’Homme scotché à la vitre de l’ascenseur.

Arrivés au premier étage, le restaurant s’est dressé, tout joli, devant nous. L’accueil est chaleureux, sympa et l’endroit… splendide. Simple, classe, chaud. Un cocon dans le ciel de Paris.

Une coupe de champagne plus loin, on clignote. Au propre comme au figuré. La Tour s’illumine, les flash crépitent dehors (ça, j’ai jamais compris pourquoi les gens mettaient leur flash la nuit pour photographier la Tour Eiffel, hein, mais soit, vu de l’intérieur du resto, ça donne des crépitements de partout, c’est marrant), les reflets bleus de la dame de fer se devinent dans la Seine et le Trocadéro scintille lui aussi. Et un petit de l’Homme collé à la vitre est perdu dans ses pensées… 

L’Homme s’amuse, il photographie tout ce qu’il peut. Mais même la plus belle des photos ne vous donnera jamais la moitié de l’idée de l’ambiance qu’il y avait dans notre cocon… Les plats sont bons (« vraiment acceptables » dixit l’Homme, et en général, il est pas généreux en compliments quand il s’agit de son estomac), le personnel est adorable (contre toute attente dans un tel lieu) et, même si le service est rondement mené (ils ont deux services sur la soirée, donc ils doivent se débrouiller pour qu’en 2h30 le premier service soit terminé), tout est fait avec politesse, tact et doigté. On a dû les briefer sur « Paris, ville lumière » et « Tour Eiffel, lieu romantique à souhait » déclinés à toutes les sauces du parfait cliché, mais, j’avoue, ils ont superbement retenu les concepts ! Et appliquent cela avec beaucoup de talent…

Voir Paris briller, assise au chaud, un verre de bon vin à la main, ça vous réconcilie avec toutes les tours en fer du monde. Et avec une petite fille qui a longtemps gardé une Tour Eiffel miniature à côté de son lit, cadeau de son papa.

Voir un petit de l’Homme, les yeux éclatants et la bouche pleine d’un gâteau au chocolat en forme de Tour Eiffel (« je vais d’abord manger le 3ème étage, comme ça je nous tue pas tout de suite » « Ha merci, mon chéri, ça, c’est sympa ! »), ça vous fait vous  dire que les lieux touristiques que vous vous échinez à éviter depuis que vous êtes adulte ont assurément leur charme aussi. Il suffit de les voir avec un regard d’enfant…

Le repas fini, nous nous sommes promenés jusqu’au deuxième étage. A cette heure, les gens sont peu nombreux et on a l’impression d’être seul au milieu du ciel, avec des tas de guirlandes qui brillent à ses pieds. Et on peut sans honte s’extasier sur un bateau-mouche tout éclairé qui passe (on a l’air couillon ? On s’en fiiiiiiiiche, y’a personne !), on peut faire la course père-fils pour savoir qui arrivera au bout de la croisée, on peut jouer à cache-cache derrière les pans de fer.

On peut même acheter une Tour Eiffel miniature en souvenir. Qui, ce soir, trônera à côté du lit d’un petit garçon…

Sur le chemin du retour, l’Homme met son iPhone en marche et nous fait écouter de la musique. Le petit de l’Homme réclame Depeche Mode…

Et dans la nuit parisienne, on entend trois touristes assumés (nous !) chanter de tout leur coeur…

« Can you feel a little love ?

Dream on, dream oooon ! »

Ca veut dire quoi « dream on », papa ?

Ca veut dire « continue de rêver », mon grand…

 

Je mange le troisième étage d'abord !

De l’Air et de l’Espace

Ariane 5Il n’a vraiment pas de bol, le petit de l’Homme…

Non seulement, il a des parents qui aiment les musées (surtout quand il fait plus de 30° sur Paris et que tout autre endroit est absolument invivable) mais, en plus, ses parents choisissent les musées en fonction de ses intérêts. Non, je vous dis, cet enfant n’a vraiment pas de chance.

Bref, il fut embarqué, à son corps défendant, au Musée de l’air et de l’espace, au Bourget.

 

Alors que je m’attendais à ce qu’il soit emballé par les étoiles, les fusées (y’a quand même une fusée Ariane 5 en exposition, là, on n’en voit pas tous les jours !) et les planètes (le Planétarium est sympathique et les planètes et le ciel sont quand même une des grandes interrogations du petit de l’Homme), j’en ai été pour mes frais. Rien à fiche des astronautes. Oui, oui, ils ont marché sur la Lune (ben quoi, il marche bien sur la Terre, lui, il n’en fait pas tout un plat), oui, oui, c’est génial, les satellites qu’on envoie dans le ciel…

Seul éclair d’intérêt dans les yeux du petit de l’Homme: Laïka. Un chien dans l’espace, c’est pas commun. Mais comme il est mort, le chien, parions qu’il n’enverra pas son lapin adoré (qui porte le doux nom de Saturnin) faire un tour du côté de la Lune, hein. Trop dangereux. 

Non, ce qui a remporté tous les suffrages, c’est d’abord le Boeing 747-400. Vous imaginez un avion qui peut porter des voitures ???!!! Scotché qu’il était, le monstre, devant la Twingo dans la cale du Boeing !

Ensuite, le top du top, ce sont quand même les hélicoptères. Il a fait la salle sans courir, en regardant bien tout, partout, sous toutes les coutures. Des hélicoptères comme s’il en pleuvait. De toutes sortes. Rage, néanmoins, de ne pas pouvoir monter dedans, prendre les commandes. A 5 ans et demi, il est des choses pour lesquelles on est encore trop petit.

Ceci dit, c’est sans compter sur la promesse de l’Homme (qui, lui, a été plus que passionné par la visite de ce musée, allez-y pour le fils, emballez le père, hop, hop !) à son rejeton:

« Je te promets que tu vas monter dans un hélicoptère bientôt »

Reste plus qu’à trouver quand et comment mais, je le sens, ce jour-là, les oiseaux vont devoir dégager le ciel, car il n’y en aura que pour un petit prince aux cheveux blonds à qui il faut de l’air et de l’espace…

 

ConcordePS: autre moment émouvant: le petit de l’Homme se baladant dans le Concorde en exposition au musée. Il ne le connaîtra jamais puisque cet avion effectua son dernier vol quelques mois avant la naissance de ce dernier… qui en est pourtant tombé amoureux au premier regard… !

Le petit de l’Homme et l’art (le retour)

Le petit de l’Homme n’a pas de chance, ses parents ont recommencé à plutôt bien s’entendre et à voyager. Résultat: à lui les visites de musées, bâtiments et autres lieux méga passionnants quand on a 5 ans.

Il s’est donc retrouvé à devoir passer quelques jours avec ses parents dans un Paris qu’il connait pourtant déjà fort bien (enfin, il connait surtout le Jardin d’acclimatation, ce qui n’est pas le top du culturel faut bien avouer).

Ceci dit, le petit de l’Homme aime les spectacles (mot qu’il prononce enfin tout-à-fait correctement à force de s’entendre corriger à longueur de temps) et il aime aussi beaucoup les ballets (qui a dit « pauvre enfant ! », qui ???!!!) donc l’idée de lui faire visiter le Palais Garnier, haut lieu de la danse et de la culture parisienne, a vite germé dans la tête de ses fichus parents. Dans la mienne surtout vu que c’est un endroit que j’adore. Et dont, pas de bol pour le monstre, je connais l’histoire par coeur.

Le voilà donc déambulant dans les couloirs de marbre et sous les statues dorées à l’or fin. Et m’écoutant religieusement lui déblatérer l’histoire de ce lieu hautement intéressant. L’ancien opéra de Paris qui a brûlé, le concours gagné par Monsieur Garnier (« moi aussi, je veux gagner un concours ! » « heu oui, d’accord, mais écoute mon histoire d’abord, ok ? »), la construction du nouvel opéra qui a pris des plombes, etc.

Je crois que j’ai bien dû répéter le mot OPERA 117 fois dans mon récit. En lui expliquant ce que c’était, en lui montrant la belle salle depuis un joli balcon (« wouaaaaaah, c’est trop cooool ici, on reste, dis, on reste ? Moi, je veux voir un spectacle assis sur les chaises rouges ! ») et en appuyant sur ce à quoi servait le bâtiment.

La visite a bien duré une heure et demi, là.

Et le petit de l’Homme est sorti emballé. Méga emballé. Je l’ai rarement vu emballé comme ça après une visite culturelle, pour être honnête.

Et, dans un accès d’allégresse totalement délicieux, je l’entends hurler à son père:

« En tous cas, il était vraiment très, très bien ce palais de justice ! »

J’ai dû rater un truc dans son éducation, là, sais pas pourquoi, une intuition…