New York Diaries, Jour 9 : Brooklyn suite mais pas fin

(Cet article fait partie d’une série de 9 articles, pour la suivre chronologiquement depuis le début, cliquez ici)

Se lever, rire et puis s’y mettre, les valises, le rangement, ne rien oublier…

Pour ce dernier jour, je voulais juste qu’on se balade à Brooklyn, comme ça, pour rien, dans des endroits pas « touristiques », là où les gens vivent, travaillent, respirent.
Et au lieu de prendre le métro, j’ai proposé à ma mère de prendre le bus. Histoire de voir les quartiers, les gens et le ciel. Offre acceptée avec empressement.
Une fois dans le bus, ma mère me dit « C’est quand même plus agréable comme ça… Le métro est tellement bruyant ici, ce bruit métallique, continu, ces rames nombreuses qui se croisent, c’est assez infernal, tu ne trouves pas ? »
Comme je le disais au début de cette série, nous percevons tous une ville, et New York en particulier, différemment, avec nos sensibilités, nos histoires particulières, nos sensations à nous… Lire la suite

New York Diaries, jour 8 : sous la plage, les hipsters

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Ou que je sois, dès qu’il y a moyen de trouver une plage, la mer, du vent, j’y cours.
Quel que soit le temps.
Et même et surtout, quand le temps n’est pas au beau fixe.
Je préfère les plages vides, avec un vent froid et une bruine, que les plages bondées de corps avachis qui cherchent à tout prix à parfaire une couleur caramel douteuse.

Ca tombe bien, New York a des plages.
Et ça tombe bien bis, je n’y ai jamais été qu’en hiver ou au printemps. Lire la suite

New York diaries : Jour 1, Brooklyn

(Cet article fait partie d’une série de 9 articles qui relatent mon dernier voyage à New York avant mes 40 ans. J’en profite pour me remémorer mes précédents voyages dans cette ville et faire certains parallèles, mon premier voyage datant d’il y a tout pile 21 ans)

Je pense que je n’ai encore jamais rencontré quelqu’un que New York laisse indifférent. Pourtant, il n’y a rien de plus commun que de dire « j’aime New York, cette ville est géniale ». C’est bateau, plat et attendu. Bien sûr que New York est une ville emballante. Son potentiel touristique est hallucinant. Sa séduction sans contestation possible.
Mais si on s’éloigne de ces lieux communs, si on creuse un peu, on se rend compte que le New York qu’un individu a vu ne correspond pas du tout au New York qu’un autre a découvert. Comme si cette ville avait autant de visages et de formes qu’il y a d’êtres humains sur cette planète. Et c’est là que la chose devient intéressante. C’est là, en approfondissant cette idée, qu’on comprend en quoi New York est une ville qui plait et touche chacun intensément. On se rend compte que clamer « j’aime New York » ne veut pas dire la même chose d’un individu à un autre. Et que donc, il n’y a rien de moins bateau que de s’écrier qu’on trouve cette ville absolument géniale. Ce n’est pas New York en soi qui est géniale, c’est la manière donc chacun et chacune la perçoit. Et c’est là toute la magie de cette ville. Lire la suite