Résister

Résister.

A ce flux de haine, de fausse ironie, de pseudo-cynisme qui masque mal les peurs, les manques de confiance en soi et en les autres.

A ce flux de méchanceté charrié en masse par ceux qui, à défaut de l’assumer ou d’avoir l’idée, battent la queue et jappent derrière.

A cette envie de dire aux gens de voir la poutre qui les aveugle avant de dénoncer la paille qu’ils imaginent dans l’oeil d’autrui.

Décidément, l’humain se lit à livre ouvert. Lire la suite

La Belgique : avec ou sans soleil ?

Jacques B vous aurait répondu « avec ».

Vous allez clairement me répondre « sans ». Enfin, les 4/5ème du temps.

Vous aussi parfois, vous vous dites que la cigogne a dû se planter dans la livraison à votre naissance et qu’elle aurait dû vous déposer plus au sud, en fait ? On ne se méfie jamais assez des erreurs de livraison de cigogne, ça peut briser des vies.

Regardez la mienne, par exemple, (de vie, pas de cigogne) : c’est clair, le manque de soleil la mine. Quand le temps est pourri, l’envie de noyer toute personne qui m’emmerde dans chaque flaque d’eau à ma portée me démange. Et, bizarrement, il y a beaucoup plus de gens qui m’emmerdent quand il fait moche que quand il fait beau. C’est mathématique. On admettra donc que ça peut poser problème. Surtout un été comme celui-ci où il commence royalement à y avoir un rayon de soleil aux alentours du 5 août. Je risque gros. Les autres aussi.

Afin d’éviter la taule pour cause de déficit en UV, j’avoue que ce mois de juillet, j’ai dû sortir l’artillerie lourde. Et comme il n’était pas question de prendre le premier avion pour l’Afrique du Sud (qui aurait d’un coup résolu tous mes problèmes, on est d’accord), j’ai dû trouver des solutions à portée de main. En Belgique, donc. Ouais. Lire la suite

C’est bon que tu sois là…

Parfois le monde dans lequel je vis me fait peur.

Parfois les gens m’effraient.

Parfois les écrits m’effarent, les paroles me heurtent, les actes me blessent et les silences me pèsent.

Dans ces moments-là je me demande où est la paix. Où est l’amour. Où est le calme.

Où est la vérité.

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Femme libérée

J’aurais dû vous pondre des tas d’articles (enfin, au moins deux, quoi) qui parlent de seins, de choses à faire quand il pleut pour occuper le temps mais j’ai pas eu le courage.

Je le ferai plus tard. Ou pas.

Mais en attendant, j’ai juste envie de savourer le soleil qui revient (oui, je sais, tout le monde l’a vu, c’est l’info du siècle). Et avec le soleil, des chansons-à-la-con. Elles sont obligatoires, les chansons à la con, quand il y a du soleil.

Il est quand même assez compliqué de hurler à pleins poumons « il tape sur des bambous et c’est numéro un » sous un fin crachin bien transperçant avec 7° en plein midi en se sentant totalement en accord avec l’ambiance de la chanson. Non ? Lire la suite

L’amour qu’on me donne n’est pas celui dont je rêve la nuit…

(Avis de service : le titre de cet article est éhontément piqué à une chanson de Philippe Lafontaine que je chantais à tue-tête à 17 ans, pour l’écouter rendez-vous en bas de l’article)

Le temps est lourd, l’orage gronde…

De fait, me direz-vous, il ne fait pas beau (sur la Belgique, du moins, si vous habitez ailleurs, je ne veux pas savoir !), mais je ne parle pas de la météo, là, je parle de mon entourage…

Que ce soit dans mon entourage proche comme lointain, la vie est aux nuages et aux coups de tonnerre…

On ne choisit pas toujours son chemin, on y est parfois traîné, entraîné, catapulté, à son corps défendant. Comme un bouchon sur une mer déchaînée. Sans avoir la possibilité de décider soi-même de l’endroit où on veut aller, sans avoir le droit de poser armes et valises pour souffler un peu.

Non, dans ces moments-là, on a juste le droit de parer les coups. Et encore, pas de manière toujours très efficace. Donc on boit la tasse. On relève la tête. Et on reboit la tasse.

Respire…

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Comment virer un mec/une fille de sa tête…

(à défaut de pouvoir le virer de sa vie)

(vu qu’il/elle n’y est pas)

(et que pourtant on voudrait bien)

(voilà)

Discussion entre amies.

Qui vire au débat existentiel.

Comment faire pour virer de sa tête une personne qui vous obsède ?

Certes cette personne vous a fait gentiment savoir qu’il/elle ne voulait pas de vous (ou plus de vous, ça marche aussi), ou cette personne est rangée-des-voitures-et-éclatante-de-bonheur-la-peau-de-vache, ou encore juste « c’est pas une option pour toi, oublie ». Ou même les trois à la fois, parfois.

Avec la séparation de Johnny et de Vanessa, je sens que, d’ailleurs, ce sujet va devenir criant de nécessité.

Comment, donc, éviter l’OBSESSION. Lire la suite

Ces hommes qui ne draguent pas…

C’est le mal du siècle.
Que dis-je, du millénaire.

Aujourd’hui, autour de moi, de loin ou de près, les hommes ne draguent plus.

Enfin si, certains oui, ils se sont même spécialisés dans la drague au gros. Ca drague tout ce qui passe, même si c’est pas dans le collimateur à la base. Ca fera l’affaire. Ou on triera plus tard. Un peu comme la pêche intensive, quoi.

Mais les autres, les mecs « bien », eux, ne draguent plus.

A notre grand désespoir, à nous, les femmes.

« Mais vous n’aimez pas les dragueurs !!!!!! » vous entends-je hurler. Lire la suite

« T’es gentille », l’insulte ultime

(Je remercie le petit de l’Homme de m’avoir fourni la bande-son de cet article. Ses goûts musicaux m’effarent toujours un peu, mais là, ce morceau de Skrillex tombe à pic pour illustrer cet article. Je vous invite donc à le découvrir en fin de billet, attention âmes sensibles s’abstenir, c’est assez glauque… Oui, rappel, le petit de l’Homme n’a que 8 ans… Moi, à son âge, j’écoutais Chantal Goya, les choses changent, hein…)

« Tu es gentille, comme fille »

La phrase de mon pote me fait bondir.

« Quoi ???!!! Purée, tu peux tout me dire, mais, là, non, arrête de dire que je suis gentille !!!! »

« Mais enfin, pourquoi tu t’énerves ? C’est la stricte vérité ! »

« Mais merde, c’est une insulte, tu te rends compte de cela ? »

« Mais Marie, t’as un souci, toi, je te faisais un compliment. Et que tu le veuilles ou non, c’est la vérité, tu es une fille gentille. Vraiment gentille. Accepte-le, nom d’un chien ! »

J’en aurais pleuré de rage sur le moment.

Et même maintenant, quelques mois plus tard, en me remémorant cette conversation, chuis pas sûre que j’aie pas encore envie de pleurer un bon coup. Lire la suite

Gourmande

Est-ce le soleil ? Est-ce l’air ? Le vent ?

Ou est-ce ce reportage sur Marilyn que j’ai vu à la télé lundi soir ?

Ce reportage où l’on repassait pourtant des images maintes fois vues, maintes fois montrées.

Marilyn, belle, sensuelle, ronde, langoureuse…
Marilyn dont le corps donne envie d’être étreint, touché, caressé, pétri…

Oui, pétri. Comme du pain.
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