Comment virer un mec/une fille de sa tête…

(à défaut de pouvoir le virer de sa vie)

(vu qu’il/elle n’y est pas)

(et que pourtant on voudrait bien)

(voilà)

Discussion entre amies.

Qui vire au débat existentiel.

Comment faire pour virer de sa tête une personne qui vous obsède ?

Certes cette personne vous a fait gentiment savoir qu’il/elle ne voulait pas de vous (ou plus de vous, ça marche aussi), ou cette personne est rangée-des-voitures-et-éclatante-de-bonheur-la-peau-de-vache, ou encore juste « c’est pas une option pour toi, oublie ». Ou même les trois à la fois, parfois.

Avec la séparation de Johnny et de Vanessa, je sens que, d’ailleurs, ce sujet va devenir criant de nécessité.

Comment, donc, éviter l’OBSESSION.

Tadaaaaaaam !

Hé ben, pour vous, en exclusivité, quelques pistes glanées ci et là :

1) le/la virer de votre vie IRL (si ce n’est pas déjà fait par la partie adverse, bien sûr). C’est rude, mais assez radical. Mais pas toujours possible, notez (genre si vous avez fait des enfants ensemble, si vous bossez ensemble, si vous avez des amis ensemble, si vous avez un lapin nain ensemble…).

2) le/la virer de votre compte Facebook (non, non, non, non, on ne reste pas ami Facebook avec une obsession, non). De votre compte Twitter. De votre compte Instagram. De votre compte Google+ (si, ça existe des obsessions sur Google+). De votre compte Pinterest. Et de votre compte LinkedIn (on ne sait jamais). Si besoin : bloquez. Parce que les réseaux sociaux, c’est pervers. Et une obsession, aussi.

3) Faire savoir au monde que vous ne voulez plus entendre parler de la personne en question. Pas en hurlant « je l’aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime et il/elle ne veut pas de moiiiiiiiiiiii » de manière hystérique en sanglotant (non) mais en inventant des excuses di-plo-ma-ti-ques. Genre « nous ne nous entendons pas très bien », voire « nous n’avons aucun atome crochu » (à votre grand dam, on sait). Ou en quittant la pièce ou la conversation dès qu’on parle de la personne en question.

4) Dire la vérité à vos amis/amies. Y’a pas mieux qu’eux pour vous remonter les bretelles avec des « il/elle ne t’arrive pas à la cheville », « tu es quelqu’un de génial, de beau, de sensible, d’extraordinaire, d’intelligent, de cultivé… Il/elle doit le sentir et SAIT qu’il/elle n’est pas à la hauteur. C’est pour ça que ça marche pas ! » Usez et abusez de ce genre de solution. Ca fait un bien fou au moral et à l’égo. Et vos amis ne demandent pas mieux.

5) Comparez-vous à ses ex. Attention, solution possible seulement si l’obsession est platonique et que vous n’avez jamais rien fait ensemble à part causer de la météo et du dernier point du paragraphe 6 dans le document envoyé par le boss ce matin. Dans ce cadre et ce cadre seulement, la comparaison avec les ex est assez radicale pour vous calmer. Soit c’étaient des bombes et ça vous casse pour un temps, soit c’étaient des thons et vous ne voulez pas faire partie d’un tel club. Dans tous les cas, c’est assez efficace.

6) Faites la liste de ses défauts. TOUS ses défauts. Même les plus petits. Et répétez-là en boucle. Concentrez-vous dessus. Et rien que là-dessus… Surtout quand vous pensez que ses mains magnifiques pourraient admirablement se balader sur votre corps et s’arrêter aux endroits stratégiques avec douceur et insistance… STOP ! Ses défauts, on a dit !

7) Listez ses ex. Au bout du numéro 25.798, en général, on est calmé aussi. Vous voulez faire partie d’une collection, vous ? Non ! (ok, c’est seulement valable avec les obsessions qui ont beaucoup d’ex, si c’est pas le cas, passez directement au point 8, hein)

8) Aimez-vous. A fond. Encore. Plus. Tout le temps. C’est pas parce que lui/elle ne vous aime pas que vous n’êtes pas aimable. Cela n’a même rien à voir d’ailleurs pour info.

9) Regardez autour de vous. Bien. Mieux que ça. Oui, oui, ce copain/cette copine, là, qui vous veut du bien, il/elle vous veut peut-être plus que ça, non ? On pourrait prendre la peine d’aller vérifier…

10)… Laissez le temps au temps. Vraiment. Avec le temps, va, tout s’en va… Les bonheurs peut-être, mais… les douleurs clairement !!!

PS : si vous avez d’autres solutions, balancez, cette liste est loin d’être exhaustive évidemment…

14 Commentaires

  • Nancy

    J’aime, j’aime, j’aime … Les jours ou je découvre que Marie à poste un texte sont des jours meilleurs ! Et comme j’ai quelques obsessions …

  • Stéphane

    Chère Marie,

    Oui virer… mais attention… le destin a parfois de de ses retors retours et à force de brûler ce que l’on a doré, on peut en arriver à regretter de ne plus pouvoir adorer ce que l’on a brûlé…
    Un témoignage de M. Léo Ferré dans « La vie d’artiste »… que je m’en fiche !?

    http://youtu.be/fmBE1gsCxsQ

  • @ Nancy, merci ! Ton commentaire illumine ma journée !!!

    @ Val ouiiiiii, effectivement ! Première chose à faire, c’est clair !

  • Stéphane,

    Mais c’est bien le but. De ne plus pouvoir adorer après. De pouvoir juste apprécier, peut-être. Reconstruire un autre type de relation si c’est possible (ce qui n’est pas toujours le cas, note).

    Mais avant cela, il faut à tout prix sortir du fantasme et de l’obsession, c’est vital !

    Qui plus est, l’obsession, l’adoration, ce n’est pas de l’amour, donc c’est pas très sain, comme relation…

  • Jen

    La solution 11 reste la meilleure dans tous les cas. Un jour, on se réveille en constatant qu’on n’y a pas du tout pensé la veille. On sourit, enfin. On revit 🙂

  • Virgi

    Voir la tronche de la nouvelle et se rendre compte que oui, définitivement nous, on a de la gueule!! 🙂

  • Bob

    Je suis tombé sur ton blog à cause (ou grâce à) d’une obsession, et je dois dire que tu peux ajouter ton blog comme piste pour oublier, du moins pendant le temps de la lecture.

    Vraiment sympa, j’applique le 1) et le 2) dans 3 jours…

  • Ange Martin

    Garder l’ex enfoui/e au fond de soi, le nourrir, le cultiver mais en secret. Faire d’une blessure un terreau. Recycler ses atomes d’âmes sans les nier, ne jamais regretter les morceaux de chair que l’on a adorés. Et toujours les ressusciter, autrement, dans une autre aventure, par un autre désir mais les ressusciter. Plonger en soi nos écorchures d’amour, se composer de toutes nos ruptures et surtout surtout continuer d’aimer aimer.

  • Arthur Chokotoff

    On vit peu… on meurt longtemps
    Quoi que l’on fasse, faisons le bien
    Comme si c’était le dernier instant
    Ne jamais quitter quelqu’un que l’on aime avec une colère

    A chaque fois que j’arrive au bout de quelque-chose, je n’en perçois pas la fin.
    Peut-être est-ce cela ici-bas et maintenant l’éternité qui me hante entre passé, présent et devenir.
    Le ton sonne juste, pourtant. Mais je ne trouve pas l’harmonie. Ni septième, ni neuvième.
    Nie l’Amour, nie la Haine.
    Vis la joie. Vis la douleur.
    Comme étant les cadeaux de ta conscience d’être en devenir.
    Un jours viendra où l’éternité te donnera la sérénité et la paix pour toujours.
    L’enfer n’est pas maintenant. Il n’est nulle part ailleurs.
    Il n’est que la négation de l’instant étouffé dans un crescendo d’étranglement.

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