Recette pour marcher sur un nuage

(Avis du sommelier : billet à savourer avec grâce, gourmandise et bonheur, accompagné d’une boisson fraîche, légère, et même fruitée si possible)

Prenez une fille normale, gabarit plutôt petit (1m60 les bras tendus), poids réglo (se vante à qui veut l’entendre qu’elle rentre dans du 36, voire du 34), mettez-la dans un environnement traditionnel  (mari, enfant, maison, un de chaque et deux boulots. Ok, l’inverse aurait été sympa mais on a dit traditionnel, hein) secouez bien (si, si, allez-y, osez, les filles, c’est plus solide qu’il n’y paraît) et rajoutez une pincée de lundi (jour de déprime selon plusieurs spécialistes. Surtout un lundi de retour au boulot après des congés et quand il fait splendide, nom de nom).

Chauffez le tout au doux soleil de la fin août.

Emballez dans un pantalon de toile légère, avec un tee-shirt fluide blanc cassé et chaussez de sandales blanches.

Et surtout, surtout, promettez-lui une soirée avec 10 autre filles déjantées, un bon film, des mojitos (oui, encore), des bonnes choses à manger et des éclats de rire.

Hé ben, croyez-le ou pas, une fois tous ces ingrédients réunis et le temps de pose respecté…

Vous la verrez marcher sur un nuage, la fille normale…

PS: ça marche aussi avec une fille plus grande, plus boulotte, plus mince, plus brune, plus blonde, plus bouclée,… Et un mardi, un samedi, voire un dimanche. Et ça marche même aussi avec une fille pas si normale que ça ! Recette facile également pour les nulles en cuisine.

Je dédie ce billet à toutes les autres filles qui auront compris et appliqué cette recette. Elles se reconnaîtront.

POP !

Oui, oui c’est la crise.
On en parle partout. Tout le temps.
C’est un peu comme la grippe, faut pas serrer la main des gens sinon vous allez vous retrouver au chômage vite fait.

Loin de moi l’idée de réfuter la chose, j’ai des exemples sous les yeux (enfin, sur les effets de la crise, du moins, de la grippe, va falloir patienter) qui me le prouvent tous les jours…

Mais rien de tel qu’un petit tour dans les caves de Champagne (les grandes, les marques) pour se dire que, eux, on n’a pas dû les prévenir… Ou alors, ils doivent pas regarder la télé (un bon point, un) ou pas lire les mêmes journaux que nous, ça c’est sûr.
De fait, la couv du Figaro Magazine nous parle des top et flop de l’été 2009 (on y apprend quand même que les socquettes dans les baskets sont à proscrire cet été pour vous messieurs. Je me suis d’ailleurs empressée d’aller vérifier ce que l’Homme portait dans ses Converses. Rien. Ouf, l’honneur et le style sont saufs. Et comme en plus, il a des lunettes aux verres fumés et un iPhone, il est méga hype selon le Fig Mag, ça lui a fait chaud au coeur de l’apprendre dites donc) et on parle des Seychelles aussi, cet endroit idéal pour passer l’été (tu m’étonnes…). Seul signe d’austérité dans le Figaro: dans la série « Ces Rois qui ont fait la France », on aborde Louis XIII, qui n’était effectivement pas le plus rock’n’roll des rois de France, si ça c’est pas un signe d’austérité ambiante, ça, madame…
Mais dans le Marianne, là, on aborde les sujets chauds du moment en plein. Je passe sur le sexe des animaux (à imiter impérativement selon eux, je cherche donc un arbre assez haut, histoire de me la jouer Ouistiti, ça peut être drôle) et en viens au coeur du gros titre: La Grande Bourgeoisie sous la Crise. On y apprend qu’elle rejette le Bling-Bling et qu’elle déteste les nouveaux riches. Elle croit aussi à la pierre et à l’or et rejette les spéculations (de fait, ça n’a pas des masses réussi à certains ces derniers mois, faut être réaliste). En gros, que des trucs nouveaux, quoi. Mais on y parle de la crise, c’est ça le principal.

Hé bé voilà, paf ! C’est là où le bât blesse ! Ils doivent pas lire le Marianne dans les grandes caves de Champagne, je vous dis !

Pour preuve, ce superbe petit Minox M3 (j’ai craqué, je le veux) en vitrine dans la boutique Moët et Chandon. Juste accompagné d’une cravatte en toile de chez eux (lisez en toile de Jouy), d’un ou deux bijoux fantaisie et, ben oui quand même, d’une bouteille de champagne. Le tout pour la modique somme de plus de 875 euros (prix approximatif, je ne me souviens plus de la somme exacte au centime près, le choc certainement…). J’ai hésité. Quand on sait que le Minox M3 fait un peu moins de 200 euros, on en vient vite à se demander le prix de la petite bouteille de champ pile à côté dans la boîte dudit Minox (me dites quand même pas que c’est 600 euros pour une cravatte en toile de Jouy, car, à ce prix-là, faut s’étrangler avec, au moins, pour rentabiliser la solidité du fil de Jouy). Ca doit être de l’excellent champagne. Et on devrait peut-être trouver quelqu’un qui se dévoue pour aller leur dire, chez Moët, que c’est la crise. Ils sont moyennement au courant, visiblement…

Autre preuve, le petit produit POP chez Pommery.
Plus bling-bling que ça, tu meurs. A faire verdir d’horreur une grande bourgeoise. Un champagne en petite bouteille qui peut se boire à la paille. Total festif (passque le champagne, à la base, c’est pas « assez » festif, sachez-le). Super entre potes (t’as pas ton POP ? Allez, prend un POP, dis !). Frais au bord de la piscine (dedans aussi, soit dit en passant).

Ben moi, j’ai craqué…

Bling-bling
Bling-bling

(autres photos de POP sur mon Flickr, avouez, c’est joli, nan ?)

 

J’en ai acheté. Et en doré, en plus. Et avec la petite pochette « dorée-à-paillettes ». Paf.
Et plusieurs, histoire de boire pleiiiiiiin de champ, à la paille (même si j’ai pas de piscine).
Bling !!!!

Et c’est la que je me dis que c’est grave.

Non seulement, j’ai un mec qui s’habille comme dans le Figaro Mag mais en plus, je renie mon côté grande bourgeoise. Manquerait plus que j’investisse en Bourse, tiens.

Mais heureusement, devant mes états d’âme visibles, la madame de chez Pommery, très concernée, m’a rassurée totalement:

« C’est un produit très bobo, vous savez ! »

Haaaaaaa, ben voilà, ouf, je respire, hein !

Bulles de bonheur, bulles de champagne

En vrac, en vrai, en plein…

– le petit de l’Homme blotti dans les bras de son père et écarquillant les yeux devant la projection racontant l’histoire de la Cathédrale de Reims (dans laquelle, il avait déjà entendu le petit Jésus, pour mémoire… Le pauvre a des parents qui aiment la -et le- Champagne)…

– le petit de l’Homme se retournant dans les Grottes de Han vers ses amies Thémis et Alice pendant le spectacle « Princesse Talia » et leur hurlant « Alice, Thémis, venez voir, c’est trop beau ! » et les filles le suivant, un sourire magique aux lèvres (merci à Fred Gibilaro, pour l’invitation…)

– le petit de l’Homme exhalté, déclarant à son père, après la visite de plusieurs caves de Champagne à Epernay : « je veux travailler dans le vin, c’est trop génial ! ». 5 ans et demi, déjà hors des sentiers battus (mais son grand-père vivait et est enterré dans le Bordelais, donc bon sang ne saurait mentir…)…

– le petit de l’Homme et l’Homme jouant au billard dans un joli hôtel perdu quelque part dans le champenois… (avec le petit de l’Homme s’entêtant à appeler la queue de billard un « bâton » au grand dam de son père qui essaye de faire son éducation…)

– le petit de l’Homme qui hurle en courant dans les jardins du même hôtel en hurlant « je suis LIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIBRE ! » (hé oui…)

– l’Homme et moi entrant dans le restaurant et nous entendant dire par le serveur « votre table a déjà été choisie par le jeune homme, là » (nous montrant le petit de l’Homme qui était arrivé quelques secondes avant nous et qui avait déjà discuté le coup…)

– le petit de l’Homme déclarant au serveur d’un beau restaurant « je regarde Tintin à la télé quand papa et maman sont dans le lit » (que les parents qui n’ont encore jamais connu de grand moment de solitude de ce genre lèvent le doigt…)

– un apéro au champagne bu au bord d’une piscine dans la douceur d’une soirée chaude…

– un petit déjeuner magique au même endroit… (suivi d’un plongeon et d’une bataille d’eau éclatante de rires ! )

– un bain moussant en amoureux dans une belle salle de bain en faisant des tests sur la mythologie grecque et en pouffant à chaque mot (la faute au champagne, sûrement…)

-…

Bulles, bulles, bulles…

Et dire que l’été n’est pas encore terminé !!!!!

(to be continued)

Me, me, me, just me…

Je sais que ce blog n’est pas un blog photo (loin du compte, certains s’en plaignent d’ailleurs, de mon aversion pour les photos, de mon amour pour le « text, just text, only text », hé, hé), mais à l’une ou l’autre reprise, je me suis dit (comme pour les photos faites par Cath) qu’une belle photo parle souvent d’elle-même…

Et ces 3 photos de moi parlent plus que tous les textes que je pourrais écrire aujourd’hui… Cette impression d’être redevenue moi-même ces derniers mois, ces dernières semaines…

Moi, juste moi.

 

Hythe


HytheHythe

Photos prises par l’Homme, dans le verger de ‘l »Imperial Hotel » à Hythe, sur la côte anglaise. Un vieil hôtel comme dans les romans d’Agatha Christie, où l’on prépare le tea time avec précaution, où l’on marche sur de gros tapis moëlleux dans de grands couloirs en se disant qu’on va rencontrer Hercule Poirot en villégiature, où l’on vous propose du champagne et des fraises à l’apéro, où même la piscine de l’hôtel a de la classe (surtout quand le petit de l’Homme y saute en faisant la bombe, hé !), bref, un autre monde…

Une balade dans le domaine de l’hôtel, entre le terrain de golf 18 trous et les terrains de tennis… Un verger caché avec des pommiers croulants sous les pommes… Une séance photo improvisée…

Et voilà ces 3 photos, les plus belles de la série, que l’Homme a finalement prises alors que je ne posais pas.
Et la première, la plus jolie à mon sens, qui montre une maman qui se retourne pour voir ce que fait son fiston comme bêtise… C’est lui qui me rend belle.

Punaise, ce que j’aime la côte anglaise !!!

Le projet B.S.: 7 choses qu’il est

Bon, pour commencer, va falloir aller faire un tour du côté de chez Cousin Baudouin et lire (très) attentivement son billet « Projet B.S.: 7 choses qu’il n’est pas » et… vous dire que c’est pas clair, cette histoire.

Donc voilà ma partie pour vous aider à mieux comprendre (chuis gentille comme fille, ça, tout le monde le sait déjà, hein !).

7 choses que le projet B.S. EST !

– une vraie plongée dans la schizophrénie, le dédoublement de personnalité, la douce folie de se voir double… (et pas de voir double, comprenons-nous, ici on plane sans alcool, ni substance illicite, me faites pas dire ce que j’ai pas dit, bande de sauvages)

– une rencontre de deux personnes, enfin de 4 (cf point 1), qui ont des petits délires communs, plein. Et des gros aussi. Et que, donc, quand on rassemble tout cela, ça fait un peu le bus 71, le jeudi à 16h00, y’a foule et on manque parfois d’oxygène.

– une réelle utilisation des réseaux sociaux, enfin il leur a été trouvé une utilité qui tend vers le magnifique ! (et on remarquera mon grand talent qui me fait associer les mots « réseaux sociaux » et « magnifique » dans la même phrase, c’est énorme quand même)

– une virée dans un tribunal, le Palais de Justice ne va pas s’en remettre (prévue pour dans 66h45, tous aux abris).

– un virée chez Filigranes (ça, c’est fait, mais j’avoue, c’était la partie la plus simple, j’admets, pas besoin de projet B.S. pour aller chez Filigranes… donc ce point-ci, c’est un peu de la triche).

– un truc qui, à défaut d’aider à passer l’hiver, va joliment aider à passer l’été ! Yeah ! (en gros, comprendre, avant l’automne, ça va pas forcément être plus clair)

– et… last but not least… une profonde remise en question sur les relations entre les êtres… Je sens intimement que cela va peut-être pouvoir m’embarquer bien loin… Ou comment transformer un projet en thérapie personnelle (va falloir essayer de pas virer là-dedans d’ailleurs…)

Haaaaa, chuis sûre que ça vous paraît déjà plus clair ! Non ?
Non ?

Bon ben relisez, alors, ça viendra !

PS: avis aux amis proches dans la confidence, non, non, non, pas question d’hurler en commentaire que vous, vous savez ce que c’est, que même que…, qu’en plus, bien sûr…, que vous êtes d’accord avec… Mais si vous voulez en rajouter une couche en conservant le mystère, allez-y !

36 chandelles

Ouaich.

J’vous jure.

C’est un peu l’effet que ça fait, 36 ans. Pas quand on les souffle, nan, nan, quand on se les prend sur le coin de la tronche. Aïe.

Purée, mais comment ça se fait que j’ai déjà cet âge-là, moi ????!!!

Enfin, voyons, recomptons, c’est pas possible, c’est triché, quelqu’un a dû m’en rajouter en douce ! (bon, là, j’arrête car je sens que ma môman va rappliquer vite fait en me disant que non, non, c’est bien mon âge, qu’elle se rappelle de ma naissance, de mon premier cri, de ma tête de nouveau-né, que j’étais toute belle, que je pesais autant, que…, que… Et le pire, dans tout cela, c’est que je fais exactement pareil au petit de l’Homme chaque année, faut que je lui raconte, que je me souvienne, pauv’ gamin, va !)

C’est marrant, pour l’occasion, j’ai relu mon billet sur mes 35 ans et, là, le choc. Que de chemin parcouru depuis lors !!! J’ai l’impression d’être 10.000 ans plus vieille (en fait, on m’a pas rajouté des années en douce, on m’en a enlevé, hé !), d’avoir parcouru des dizaines d’autres routes depuis lors.

En bien comme en mal.

De toute façon, on apprend des deux.

Et, là, y’a pas à revenir là-dessus, j’ai beaucoup appris. Et pas un apprentissage tiré des bouquins, non, à ce stade-ci, ce n’était plus valable, il me fallait monter au front. Pas pour gagner, non (gagner quoi ?), juste pour me confronter au corps à corps. Au coeur à coeur.

J’y ai perdu des illusions, mais c’était pour mieux grandir. Et surtout pour comprendre qu’on n’arrête jamais de grandir.

Alors me voilà sur le chemin de la quarantaine et, là, oui, je vais encore grandir. Mais ne me demandez pas de devenir adulte, ni de devenir sérieuse, ni de devenir sage, et encore moins de devenir discrète.

Parce qu’en grandissant cette année, j’ai aussi appris à apprécier mes côtés un peu décalés. A les apprécier, les assumer, les cultiver…

Alors voilà, je me fais une seule et unique promesse: celle de rester moi-même et mieux encore pour les 10.000 ans à venir.

Et d’y être fidèle comme je n’ai jamais été fidèle à quoique ce soit d’autre.

Purée, c’est le pire que je me souhaite !

Dis, c’est quoi, pour toi, l’amour ?

Question con posée il y a peu à l’Homme par votre serviteuse.

Oui, je sais, j’ai de ces questions…

Mais il a aussi, des réponses, parfois, ben, hein…

« C’est tout donner, sans hésiter »

Pour ceux/celles qui le connaissent, c’est pas étonnant comme réponse, c’est même exactement lui. Dans la générosité comme dans l’excès exécrable.

Tout cela pour annoncer (roulement de tambour) que l’Homme et moi avons décidé de réintégrer les mêmes pénates à partir de ce mercredi 29 avril.

Oui, ce sera mon anniversaire ce jour-là.

Oui, ça peut être vu comme un cadeau. Ou pas.

L’avenir seul nous le dira… !

Son beau petit monde…

Bon, j’ai pas mal de copains/copines, c’est vrai, mais faut avouer que des amies, des vraies, du genre qu’on peut compter dessus jour et nuit, qui débarquent en plein coup dur ou qui vous appellent alors que, justement, à cette seconde-là, vous en aviez besoin,  j’en ai pas une armée. Mais celles que j’ai, elles sont là et bien là, elles tiennent toutes dans une pièce (genre le salon d’A., un soir de crise en juillet… Les concernées se reconnaîtront !) et j’ai beau être infecte, désolante, chieuse, versatile,  pas toujours cohérente, elles restent (sont folles, ces filles, oui, oui, je suis d’accord avec vous)… 

Et elle, elle est de celles-là… Gana…

Si vous parcourez ce blog attentivement, vous avez déjà pas mal entendu parler d’elle (ben oui, l’air de rien, j’en cause à chaque détour de billet, moi), elle fait partie des folles et sait faire la fête (c’est un euphémisme), elle est la troisième copine que Vuitton appelle en plein annif-camp de survie, elle est celle que j’appelle dans les premières pour annoncer que je suis célèbre, elle est la mère, heureuse et comblée, de l’amie du petit de l’Homme, bref, elle est un peu dans tous les petits coins et recoins quand vous vous baladez sur ce blog.

Faut bien avouer que dans la catégorie « proches amies », si je devais faire un palmarès (mais j’aime pas ça, berk, berk), elle serait en bonne place dans le trio de tête pour les médailles en chocolat (ça tombe bien, elle adore ça, le chocolat). La médaille en chocolat malteiser de l’amie à qui on confie ses états d’âme en sachant qu’on ne sera pas jugée, de l’amie qui vous dira ce qu’elle pense sans détour (mais avec empathie) car elle sait que vous en avez besoin, de l’amie à qui l’on peut confier le petit de l’Homme (alias la prunelle de vos yeux) les yeux fermés car on sait qu’elle s’en occupera mieux que soi-même, de l’amie qui vous chambrera solidement sur vos petits travers car elle vous connaît par coeur, de l’amie qui sera au premier rang dans la salle pour vous soutenir quand vous lui avouez que vous avez un trac dingue et que vous n’y arriverez pas ( et qui sera accompagnée dans le mouvement des autres amies dont je parlais plus haut !), de l’amie avec laquelle vous ne savez pas rester froissée plus de 12 heures (testé et approuvé, et encore 12 heures, chuis généreuse) … j’en passe et des meilleures…

Pourtant plus opposées qu’elle et moi, y’a pas. Elle est aussi strass que je ne le suis pas (enfin, je le suis un tout petit peu, mais pas pareil, quoi, pas de la même façon, avec elle, j’apprends des mots, des marques dont j’ignorais jusque là l’existence même sur cette terre)… Elle est aussi stylée que je suis classique (c’est peu d’le dire)… Elle est aussi branchée que je me fiche de l’être (sauf dans notre amour des Mac, là, on est à 400% Mac addicts depuis des lustres et sur la même longueur d’onde)… Pour vous dire, on en est arrivées, un jour, à se demander comment on parvenait à s’entendre, à se comprendre et à se marrer ensemble (parce que, là, preuve à l’appui, on peut partir dans des délires qui font dire aux autres qu’il faut qu’on arrête l’ecstasy et l’air ucclois, hein, c’est pas bon pour la santé !).

Comment expliquer que ça marche ?

Ben ça s’explique pas. C’est le côté magique de la chose. C’est pas censé marcher à la base et en fait, ça gagne un marathon en courant très vite. De la magie avec de la poudre de perlinpinpin dedans. Et faut avouer que c’est très efficace, tout doux et pétillant…

Et pourquoi je vous raconte tout ça, moi ?

Et bien, cette amie, elle écrit aussi. Avec son style bien à elle, drôle, nerveux, spittant !

Et elle a décidé d’ouvrir un blog. Pas un blog pour se la péter genre « je suis la reine du web », nan, un blog pour montrer son petit monde coloré et acidulé, ses passions (elle en a des tonnes, j’ai jamais vu quelqu’un en avoir autant qu’elle, c’est dire !), ses coups de coeur (nombreux idem), ses folies, ses fou-rires,… plein de trucs jolis, tendres, beaux et, même, décalés. Un régal. J’ai presque envie d’écrire que son blog fait grossir tellement il est bon, si, si !

Pour grossir un bon coup, heuuuu, pour voir la vie en couleurs et en rires, foncez là:

Mon petit monde extra-ordinaire

Serez pas déçus, j’vous promets !

Et moi, je promets à ma topine de continuer à aller lire religieusement son blog tous les jours (elle est moins paresseuse que moi !), mais pas de répondre à son tag (pas celui-là, naaaaaaan !).

En fait, parfois, je me demande ce qui pourrait briser notre amitié, et un jour, j’ai trouvé:

alors que je l’avais au téléphone, que je savais que Dr House allait commencer (j’avais calculé, j’avais EXACTEMENT 3min53 sec pour lui parler avant le début) et que je dépassais un peu la limite (càd que j’ai parlé 3min54), j’ai eu droit à:

‘Marie, dis, tu le sais que je t’aime, hein, tu le sais, vraiment, hein. Notre amitié, toussa. Mais là… Ca va pas le faire, quoi. Nan. Si jamais tu m’EMPECHES de voir le début de House, naaaaan, ça va pas le faire du tout. Sérieux je t’aime beaucoup, beaucoup, beaucoup mais… là, c’est la fin de la pub, le générique commence et si, par malheur, tu devais encore me causer ne serait-ce que 3 secondes de plus, je te raccroche au nez sans autre forme de procès et j’te cause plus pendant au moins 5 mois, c’est assez clair ???? »

Haaaaaaaa…

Y’a pas à dire, l’amitié, c’est un vrai trésor, hein !!!!!!!

 

PS: message à Gana : heureux deux ans à ton petit pirate, tu le prépares à l’abordage de la vie de la plus belle des façons…

Activateur de jeunesse, effectivement…

Cela fait une petite semaine que je tente un nouveau soin visage.

Et cela fait quelques jours que j’ai renoué une amitié aussi forte qu’encombrante avec l’acné. Envahissant, imprévisible. Et dont on se débarrasse difficilement.

Cherchant la raison de cette apparition soudaine, j’en viens à incriminer mon nouveau sérum. N’ayant rien changé d’autre dans ma vie depuis une semaine (ben non, j’aurais bien voulu, mais voilà, quoi, non…), ça ne peut être que lui le coupable.

Et, au moment de me débarrasser dudit produit, je lis sous le nom de la lotion, écrit en lettres plus petites mais très lisibles:

ACTIVATEUR DE JEUNESSE

Haaaaaaa ! Hé bé !

Pensaient pas si bien dire, chez Lancôme !!!!!

Donc si vous voulez retrouver l’acné de vos 15 ans, franchement, je vous conseille le truc, efficacité testée et approuvée.

Personnellement, moi, j’ai arrêté, j’ai quand même un chouïa trop peur de voir rappliquer mon appareil dentaire à plaquettes, mes t-shirts fluo et mes bracelets brésiliens porte-bonheur. Les crèmes pour paraître jeune, c’est bien, mais visiblement, faut pas en abuser…