L’art du compliment selon les mecs…

L’homme bosse dans SAP.
Un acronyme barbare qui ne dit quelque chose qu’à de rares initiés. Et encore, même eux ont parfois du mal à expliquer ce qu’il font de manière claire et compréhensible au commun des mortels.
L’Homme n’échappe pas à la règle. En général quand on lui pose la question « et tu fais quoi, toi, comme boulot ? » il élude d’un geste et change de sujet…

Il y a quelques temps, dans un repas sympa, avec des gens sympas, la question a refait surface et, là, j’ai pris les devants et j’ai gentiment expliqué à la place de l’Homme ce qu’il fait comme boulot. Et visiblement tout le monde a compris.

Et dans la voiture sur le chemin du retour, cet être délicieux qui partage ma vie depuis plus de 15 ans me sort:

« C’est dingue, je ne m’étais jamais rendu compte que tu comprenais ce que je fais comme boulot ! »

C’est beau un mec qui découvre que la nana avec laquelle il couche a aussi un cerveau…

Le petit de l’Homme a un ami digne de lui (Joyeuses cloches !)

Bon, j’ai déjà parlé de l’ami du petit de l’Homme dans un billet précédent (voir manuel de survie en milieu hostile ), certains s’en souviennent peut-être…

L’ami en question est le fils d’une de mes amies.
J’ai d’autres amies qui, elles aussi, ont des enfants (c’est somme toute assez banal à la trentaine, âge auquel tout le monde pond des mômes, hein). Mais les autres amies de ma bande de folles ont des filles. Cette amie-ci est la seule à avoir un garçon de l’âge du petit de l’Homme. Et les deux monstres s’entendent pas mal…

Donc nous voilà, le petit de l’Homme et moi, invités à l’anniversaire de la fille d’une de mes amies. Je récapitule: la maman de la petite fille en question est une amie et la petite fille est aussi une copine du petit de l’Homme. Les autres invitées sont mes copines à moi avec leurs filles (dont certaines sont des amies du petit de l’Homme) ou leur fils (qui est l’ami du petit de l’Homme)… Je vois à votre air que j’en ai semés au passage. Non, je ne réexplique pas tout, respirez un grand coup et relisez le paragraphe depuis le début en prenant des notes. Ca aide.

Bref, le petit de l’Homme était super content d’être invité à l’anniversaire de sa copine. Dois-je vous rappeler qu’être invité à un anniversaire équivaut, pour lui, à être invité à une soirée de Chippendales-mâtinés-de-XIII-de France pour nous ? Pour vous dire le niveau d’excitation de la bête…

Sauf qu’il avait une exigence: « Je n’y vais que si mon ami y va, hein ! Il vient, hein ? T’es sûre, hein ? Parce que sinon, y’aura que des fiiiiiiiiiilles (à dire avec un petit nez retroussé de dégoût à peine dissimulé) ». Dire que dans 10 ans, il fantasmera sur le fait de participer à un annif dont les invitées sont exclusivement féminines… C’est mal fichu, la vie…

Donc nous voici à l’annif. Tout se passe à merveille. Pour preuve, je n’ai pas aperçu le petit de l’Homme plus de 10 minutes sur l’après-midi. Trop occupé. De fait, nous, les adultes avons pu discuter à loisir (il est évident que nous avons parlé de formation du nouveau gouvernement, de commerce mondial, du cours du dollars, de la crise des subprimes,… Arf. Ok, ok, aussi un peu des hommes, ces grands enfants, des autres filles, ces ennemies héréditaires, et des fringues, ces choses qu’on n’a jamais en trop…).

A un moment, l’hôtesse-maman-organisatrice de l’anniversaire annonce aux monstres réunis que les cloches sont passées dans le jardin (période de Pâques oblige, les cloches font des heures sup), que tout le monde peut prendre un petit sachet et aller chercher les oeufs dehors. Les enfants s’élancent, fouillent, fouinent, retournent, courent, comparent…
Le petit de l’Homme étant un mec pas stressé du tout, il fait la conversation à tout le monde au lieu de chercher des oeufs. Les autres lui répondent par onomatopées et empochent le chocolat.
Résultat, à l’heure des comparaisons plus sérieuses, il s’avère que la récolte du petit de l’Homme est tout sauf fructueuse… Il prend un air dépité. Je me sens obligée de lui dire quelque chose pour le consoler (alors qu’intérieurement, je saute de joie, faut avouer que moins il a pris de chocolat, moins ses parents seront tentés d’en manger… Chuis pas mauvaise, chuis réaliste…): « t’inquiète, mon chéri, les cloches passeront aussi à la maison, elles t’apporteront d’autres oeufs ».

Et, là, je vois le petit de l’Homme se précipiter sur son ami (dont la récolte est énooooooorme, intérieurement je plains sa mère de tout mon coeur… Nan, chuis pas mauvaise, je répète, chuis réaliste…) A ce stade-ci de l’histoire, je me dois de vous donner une information capitale: l’ami du petit de l’Homme vit entouré de femmes chez lui, puisque, outre sa mère, il a aussi deux soeurs. Une petite et une grande.

Donc, je vois le monstre se précipiter sur son copain et lui sortir, vantard: « J’ai pas beaucoup d’oeufs, mais c’est pas grave, hein, les cloches, elles vont passer à ma maison ! ».

Le copain, pas démonté pour un sous, lui répond du tac-au-tac: « M’en fiche, des cloches, y’en a plein chez moi… »

Bon, la prochaine fois, on se fait une sortie chippendales ?

Joyeuse cloches à toutes !!!!

Une photo vaut mieux qu’un grand discours…

Elle s’appelle Catherine.
C’est une amie.
Elle fait des photos magiques, lumineuses et sensibles.

Je lui avais déjà demandé de faire les photos de mon book car j’aime son talent de portraitiste, son univers. Et, en plus, pour moi qui n’aime pas être prise en photo (ben non, et ne me dites pas que je suis unique en mon genre, je connais des tas d’autres filles qui détestent ça !), faire une matinée séance photo avec elle, c’est un vrai bonheur, tellement elle a l’art de mettre à l’aise, de prendre ses photos l’air de rien et de saisir le plaisir au vol…

Alors voilà, elle est venue prendre des photos d’Etats d’âme.
J’étais curieuse de voir ce que ça allait donner, elle aussi.
Ben…
Comment vous dire…
Je n’ai pas assez de mot pour décrire ce que je ressens à la vue de ses photos…
Juste vous dire qu’Etats d’âme, c’est ça, exactement ça. Qu’elle a tout compris. Et tout saisi au vol.
Merci, Cath…

Les feux de la rampe

Vue de régie

PS: Cath aura bientôt un site pour promouvoir ses photos, si elle le permet, je vous mettrai le lien ici.

Vivez vos rêves, les filles…

Il y a des choses, des situations que vous imaginez depuis l’enfance et dont vous vous demandez comment vous réagiriez si cela vous arrivait…

On s’est toutes imaginées, petite fille, comment on ferait pour monter les marches à Cannes si un jour on y allait, quel sentiment nous habiterait si cela nous arrivait.
Qu’est-ce qu’on dirait si on recevait un Oscar ou un César ? Qui remercierait-on ? On se voyait habillée d’une longue et belle robe de couturier, une démarche princière (bon, on visualise plutôt Lady Di que Fabiola, là, ok ? ), un sourire émanant du plus profond de nos tripes (ha parce que si vous souriez pas ce jour-là, les filles, vous sourirez plus jamais, soyons franches…).
Bref, le rêve. L’imagination en plein. Avec, forcément, la certitude que ça n’arriverait jamais (notez, ça vient bien d’arriver à Marion Cotillard, tadammmm !).

Dans un de mes rêves d’ado, je me demandais ce que ça ferait de me voir en couv d’un magazine. Comment je le découvrirais, ce que je ressentirais, etc.

Bon, j’ai déjà eu un joli avant-goût avec le Fréquence Vénerie puisque là aussi, je fais la couv. Mais on me l’avait dit, j’étais prévenue, j’ai eu mon exemplaire, ça m’a fait tout drôle mais y’a pas eu de choc frontal.

Par contre…

Remontons un peu dans le temps. Mi février. Un vendredi matin lumineux. Le styliste Bu, le photographe Arnaud, le journaliste Gilles, la maquilleuse Esther… le bar à cigares du Belga Queen.
Maquillage, habillage (avec des fringues de grandes marques que j’ai toujours rêvé de porter et qui, objectivement, sont impayables), flashes, questions, lumières,…
Fin de matinée.
Date de publication pas sûre. Début mars. On verra.

Début mars arrive. Pas d’article. Déception mais bon, hein, chuis pas Deneuve, donc…
Coup de fil à Valérie, l’attachée de presse d’Etats d’âme, qui me dit que, finalement, l’article est prévu pour le 15 mars. Un peu tard pour la promo de la pièce. On oublie donc le Victoire pour booster nos réservations à la Vénerie. Ce sera pour Jette en mai.

Ce samedi matin, encore engluée de sommeil (la pièce hier a été du tonnerre et on est restés tard au bar avec les amis venus me voir et très heureux de ce qu’ils avaient découvert), je dépose mon monstre à son cours de musique, dis bonjour à Alex au passage, mari d’une amie et papa d’une copine du petit de l’Homme. En plus, j’essaye franchement de m’enlever la buée que j’ai dans la tête…
Mon Homme me propose d’aller se boire un café.
Cool.
Même deux, tiens.
A ce stade, d’ailleurs, je ne vais pas émerger si j’en bois pas trois. Ils vont faire fortune au Sucré-salé de la place Fernand Coq !
Petit déjeûner de pain perdu et de capuccino avalé, discussion avec l’Homme sur le dépouillement linguistique (oui, je sais, j’ai des sujets de conversations très funs, moi, le samedi matin… mais comme ça n’a pas l’air de le déranger, hein…), on passe à la caisse pour payer.
A la table derrière nous, un homme lit son Soir. Il a déposé le complément Victoire sur sa table en attendant. Ses lunettes sont dessus.
Un coup d’oeil discret.
Mais je connais cette photo ??!!

« Heu… Monsieur, excusez-moi… je peux bouger vos lunettes ?… Mais… C’est MOI, ça ! »

Bouche bée, j’en reviens pas.
L’Homme se retourne et se précipite sur le Victoire.
« C’est… TOI ? »

Pauv gars qui nous regarde hébété et qui comprend rien…
De fait, sur la photo, je suis habillée et maquillée en homme, hein…

Un autre gars nous regarde l’air bizarre et se tortille pour voir la couv du Victoire…

Je sais pas quoi faire. Ma tête est toute vide. Je comprends rien et, en même temps, je plane.

Premier réflexe: appeler maman.
Ok, j’ai bientôt 35 piges.
Ben quoi, on peut encore avoir envie de dire qu’on est en couv d’un magazine à sa mère, nan ? D’autant que, perso, ça m’arrive pas franchement tous les jours, arf.

Elle est déjà au courant. Elle a mangé son petit-déjeuner avec le Soir et la photo de sa fille en grand sous le nez. Elle a un énorme sourire dans la voix et moi, tout plein d’étoiles dans les yeux.
Qu’est ce que ça doit faire comme sensation à une maman, ça… Je m’imagine un jour mangeant mes croissants avec la photo de mon monstre dans un beau journal, purée, c’est le bonheur, en plein…

L’Homme a fini de payer et me file sous le nez. Gasp, il va où, lui ? Il sait pas que j’ai des tonnes de trucs à dire, lui raconter encore et encore comment c’était la photo, avec force détails et tout et tout (allez, avouez, c’est plus marrant comme sujet que la linguistique, y’a quand même moins de raisons de prendre le large, là, non ?!)? Pourquoi qu’y s’casse ???

Il entre dans la librairie pile à côté. Ok, j’ai compris.

Je ne lâche pas mon téléphone. J’appelle Gana, Laurence. Elles vont foncer acheter le Soir, of course !!! J’appelle pas Val car, en récupérant le schtroumpf à son cours de musique, je narre le tout de long en large à Alex… De toute façon, on fait la fête avec eux ce soir à l’issue de ma représentation…
Entre temps, l’Homme a appelé sa mère. Et lui a intimé l’ordre d’acheter plusieurs Soirs. Ben oui, comme ça, elle va pouvoir retapisser son salon avec ma photo, c’est sympa…

J’envoie des sms aux amis.
Je reçois des réponses enthousiastes. Des messages. Des appels (sorry Baudouin, je te rappelle, j’étais déjà en ligne).

Je retiendrai le message de mon petit frère (15cm de plus que moi, ok, mais ça reste mon petit frère, toc !) qui me fiche des frissons (d’autant qu’il m’a déjà sorti des trucs très justes et très beaux à l’issue de ma représentation catastrophique de jeudi soir…).

Et je retranscris les deux de Renaud, un pote:

« Voilà, tu symbolises la journée de la femme »
et
« Moi, j’étais sous ma couverture hier soir. Ok, je sors… »

Je ne sais pas si je symbolise quoique ce soit mais…

Bonne journée de la Femme, les filles.
N’oubliez pas vos rêves…

Comment devient-on une Mac addict…

… quand on est une femme, pas geek pour un sous (mais alors pas du tout, rien, niet, nada) et que l’informatique est le cadet de nos soucis (plus loin dans notre liste d’intérêt que la relation Bruni-Sarko, c’est vous dire les années-lumières) ?

C’est le billet de Marie qui m’a donné envie de vous en parler.
(Alors, petit aparté: oui, oui, c’est bien le blog de Baudouin et oui, oui, c’est bien un billet de Marie. C’est normal. Vous n’avez rien consommé d’illicite. Ou alors vous l’avez fait mais ça change rien.)
Apple sort l’Ipod rose pour la Saint-Valentin. C’est un Ipod pour les fiiiiiiiiiiiiiiiiilles. On crawle en plein stéréotype primaire. C’est con. Mais ça marche.
Autant les petites filles de 4 ans sont à fond dans le trip « princesse à paillettes, avec des tonnes de froufrous », autant les femme de 30 ans sont en plein trip « voyons-tout-en-rose, de préférence avec Hello Kitty dessus ou un dessin animé de notre enfance ».
(Autre aparté: tiens, faudrait proposer un Ipod Hello Kitty à Steve, pffff, y pensent vraiment à rien, chez Apple)
Je passerai sur le fait que je trouve ces deux faits extrêmement important sociologiquement parlant (les mères et les filles sont ENFIN sur la même longueur d’onde, on a peut-être trouvé là de quoi combler ce fameux fossé des générations) pour me concentrer sur ce qui nous occupe pour l’instant, en l’occurence les femmes de 30 ans et plus et le rose. Et sur le fait que chez Apple, à ce sujet, ils ont une longueur d’avance.

Quelqu’un se souvient-il de l’iMac en 1999 ?
Un ordi décliné en 5 couleurs.
Dont le rose.
Bon, il était pas vraiment tout-à-fait rose. Il était Strawberry, ou, du moins, c’était son nom. Ils l’ont traduit par Framboise en français. Fraise, ça devait pas faire assez classe. Trop commun. Trop Wépion.

Donc voilà, c’était un grand coup. Moi, à ce moment-là, justement, je cherchais à m’acheter un nouvel ordi. J’avais établi un budget pour la chose mais n’avais aucune idée de ce qu’il fallait que j’achète. J’ai donc traîné l’Homme en ville pour tenter de trouver ce qui me conviendrait.
Et là, illumination.
Un ordi ROSE trônait en plein milieu de l’entrée de la Fnac.
Coup de foudre.
Il me fallait cet ordi.
Là.
Tout de suite.
Dans l’instant.
L’Homme a failli faire un infarctus sur place. Qu’importe, l’ordi rose était à moi.

Bon, après, j’ai eu des tonnes de potes bien intentionnés (merci les gars) qui m’ont mailé la fameuse blague qui a fait le tour du net:

« Mac invente le premier ordinateur pour les femmes. Un ordinateur qui leur rappelle leur fer à repasser »

Bande de vaches. D’abord mon fer à repasser n’a jamais été rose (par contre, sur ce coup-là, chez Philips, ils ont une longueur de retard). Ensuite, mon iMac faisait nettement moins de vapeur (mais oui, je sais qu’un Mac ne fait pas de vapeur, alleeeeeez, c’était pour la blague !).
M’en fiche, j’ai attrapé le virus. Et je l’ai refilé à l’Homme (ben oui, il a dû utiliser mon iMac pour m’expliquer comment ça fonctionnait, ce pauvre être), devenu depuis un Mac Addict pur et dur. Qui a lui-même contaminé son frère et sa belle-soeur. Et tout ce beau monde a contaminé les parents. La famille au complet est sur Mac, c’est beau à voir.

Et d’ailleurs, depuis, mon iMac framboise (baptisé mamac à l’époque, vous saurez tout) a été remisé au grenier (puis démonté par l’Homme qui a des jeux bizarres parfois, je vous le concède) et remplacé par un joli iBook de mon côté (et un Mac-chais-plus-trop-quoi chez l’Homme). Mais mon iBook est blanc. Plus rose. Y’avait pas. Tant pis.

En même temps, même en achetant un ordi blanc, j’ai quand même repris un Mac. Ce qui veut donc dire que le coup de l’ordi rose, c’était un coup de maître. Ils ont gagné une famille entière, là, tous devenus clients chez Apple. C’est fou, ça !

Alors, ok, je hais les stéréotypes, les idées reçues, les grandes généralités…

Mais purée, faut bien avouer que des fois, surfer sur ces lieux communs, ça marche tellement bien que ça me laisse sans voix…

Edit: et pour aller lire ce qu’une vraie fille geek (oui, oui, ça existe) dit de Mac, allez faire un petit tour par là: Marie-en avoir ou pas (bon, là, c’est le blog de Marie, non, non, c’est pas celui de Baudouin, etc.)

Argh, ils m’ont eu !

Ca fait des décennies, que dis-je des siècles, des millénaires que j’allais l’acheter religieusement toutes les semaines (pour la version française) ou tous les mois (pour la version belge, et, là, ça fait des millénaires aussi, mais des millénaires moins longs vu que la version belge est plus récente).
J’avais résisté à toutes les tentations. Tous les appels. Subliminaux ou pas.
Non, non, non, j’allais dans une librairie pour l’acheter. Ca faisait partie du plaisir.
Je feuilletais d’abord tous les autres. Genre, la nana qui hésite. Qui se sent bien tentée. Mais qui, arf, ne s’en laisse pas compter et revient dare-dare aux vraies valeurs. Paf.
Un vrai sacerdoce.
Un acte de foi.

Bref, hé ben, là, tout ça, c’est fini. J’ai craqué.

Je me suis abonnée à ELLE BELGIQUE.

Je culpabilise à mort en pensant à mon libraire qui n’aura plus ma visite courtoise tous les mois. Je suis intimement persuadée que je précipite la fin des petits commerces. Surtout du sien.
Mais là, je ne pouvais pas faire autrement.
Misère…
Jugez par vous-même:
ce mois-ci, l’offre spéciale abonnement est que pour tout abonnement pris avant la fin du mois, on reçoit une crème de la Mer.

Gasp !!!!!!

Alors, chuis pas la nana à mort motivée par la cosmétique, hein. J’ai mes crèmes jour-nuit-anti-poches des yeux (mmmmmh, c’est le moment top sex de ce billet, profitez-en), un mascara et de l’anti-cerne pour les moments difficiles (en gros, tous les jours, ahum). Ca s’arrête là. Je me tue à le répéter, c’est pas à moi que l’Oréal doit ses incroyables marges bénéficiaires (car, en plus, les trois crèmes que j’ai ne sont pas produites par L’Oréal, donc, vraiment, là, je les aide pas du tout, du tout, du tout, les pauvres !).
Mais quand même, je lis le Elle. Chuis donc pas totalement inculte sur ce sujet hautement intellectuel.
Et en plus, j’ai de bons yeux. Assez bons pour voir, à chaque fois que je vais en Angleterre (càd assez souvent) que la crème de la Mer est à la cosmétique ce que le Crillon est à l’hôtellerie… Le must du must.
A 120 euros les 30 ml.

Ouais.

Alors, j’ai beau être très curieuse, mais là, j’ai un peu de mal. Ma tentation était grande d’essayer cette crème dont tout le monde parle mais… 120 euros pour se rendre compte que c’est pas ça, que je suis allergique, que j’aime pas la texture, que je supporte pas l’odeur, que ça convient pas à ma peau… ça me refroidit sec.

Mais là, je la reçois.
En plus, je paye mon Elle moins cher.
Et puis on me traite de fidèle lectrice.

Y’a pas à dire, chez Elle, y savent comment parler aux femmes.
Et ça, mon libraire, y sait pas faire.

Manuel de survie en milieu hostile

Tenez-vous, ça va être rude.

Pour le milieu hostile, vous prenez 10 gamin/es de 4 ans (enfin, non, vous en enlevez un et vous le remplacez par une petite terreur bien décidée de 20 mois). Un salon avec des fauteuils en cuir et de beaux meubles. Une salle à manger avec des meubles déco. Et un joli parquet nickel.

Pour la leçon de survie, vous prenez 3 nanas d’une petite trentaine. Qui sont habituées à survivre chez H&M un premier jour de soldes (autre milieu hostile urbain) et, même, à y survivre très bien. Ca vous montre leur niveau d’entraînement quand même. C’est pas rien.

Ok, là, le décor est planté.

L’action commence à 14h30 pile. Les parents amènent un à un leurs enfants. Deux des amies sont déjà sur place, la troisième est en route (Beersel, c’est pas une île déserte perdue au milieu de nulle part mais l’accès n’en est pas plus facile pour autant). Elles sont gonflées à bloc.
Ca commence en douceur. Les monstres sont encore assez calmes. L’une des amies s’en étonne « tiens, on n’en a pas encore retrouvé un jouant à Spiderman sur le dossier du divan ! ». Ouais, te réjouis pas trop vite, ma vieille.

L’amie qui reçoit a prévu des jeux pour occuper les enfants (au final, cette épreuve de survie, je ne l’ai pas encore mentionné, s’appelle officiellement « anniversaire des 4 ans d’un des meilleurs copains du petit de l’Homme », ça fait plus smart que « charge mortelle de buffles sur jolie maison beerseloise »), elle commence donc en force et annonce aux monstres assemblés: « on va faire des maaaaaaasques! ». Et apporte outre des masques à décorer, une énorme caisse remplie de plumes, colles, papier crépon, boules de couleur, serpentins… Que du joli !
« Allez-y, les enfants, asseyez-vous en rond et chacun prend un masque ». Là, une gamine sort tout de go: « beurk, je veux pas faire de masque, moi » et se casse. Les deux amies se regardent et leur regard exprime un grand « faites-que-les-autres-aient-une-folle-envie-d’en-faire-eux-car-sinon-on-n’est-pas-dans-la-merde ». Les autres monstres ne réagissent pas. Ils veulent bien faire un masque, eux. Ouf.
On commence donc par demander à l’assemblée ce qu’ils veulent faire de leur masque. Silence peu coopératif. On réitère la question. Un des monstres masculins s’exclame: « moi, je veux faire un indien ! ». Les autres monstres (masculins s’entend) enchaînent tous: « moi aussi, moi aussi, un indien ! ». L’indépendance d’esprit n’est pas un vain mot chez les garçons de 4 ans. Mais ne leur jetons pas la pierre, toutes les gamines ont sur-le-champ décidé qu’elles allaient faire une princesse avec une couronne de fleurs. Toutes. On peut donc en déduire que l’individualisation vient APRES 4 ans. Dont acte.
Les deux amies se mettent à essayer d’aider qui, un indien, qui, une princesse fleurie, qui, un indien-mieux-que-celui-du-voisin (par contre, l’esprit de compétition, à 4 ans, on est en plein dedans, hein !), qui, une-princesse-avec-des-plus-jolies-fleurs-que-la-voisine. Tout en endiguant la colle qui coule gentiment sur le parquet, les ciseaux qui s’approchent dangereusement des doigts, les plumes qui s’éparpillent un peu loin et les serpentins qui seront, très bientôt, plus marrants à dérouler dans toute la maison que faire des masques. Et, là, la monstre qui ne voulait pas faire de masque change brutalement d’avis (le premier qui en déduit un truc sur la versatilité féminine va se prendre mon genou là où ça fait mal, vous êtes prévenus), elle veut en faire un. Maintenant.

La maîtresse de maison déclare que les masques, c’est fini. Qu’on va manger les gâteaux. De fait, ce n’est pas tant une décision qu’une constatation des faits vu que les deux seules qui bricolaient, au final, c’étaient les adultes.
La troisième copine arrive enfin (bon, à sa décharge aussi, sa fille avait danse juste avant). Avec une très jolie princesse. Ha oui, car, pour reconnaître la tribu des monstres, il leur avait été intimé l’ordre de se déguiser. Ils sont donc tous arrivés déguisés en… princesses pour les filles et chevaliers pour les garçons. Ca dégouline de rose et d’épées. Sauf une gamine qui, allez comprendre pourquoi, est déguisée en danseuse de flamenco. Là, on ne peut s’empêcher de se demander comment sa mère a réussi à la convaincre que princesse, c’est complètement has-been et que le flamenco, c’est le déguisement du futur. Je suis sûre qu’il y a des tonnes de mamans de petites filles qui aimeraient vraiment connaître son truc. Sérieux. Cette mère va faire des envieuses.
La troisième copine, à la vue de la troupe de monstres, déclare d’ailleurs tout de go: « ben, y doit pas faire bon de se déguiser en coccinelle de nos jours, hein ! »
« Non, ma chérie, la coccinelle, c’était NOTRE époque »
Silence douloureux.

Mais pas le temps de s’apitoyer sur leur grand âge, l’épreuve suivante commence déjà: le gâteau. Ou comment caser 10 gamins autour d’une table qui ne comporte pas 10 chaises.
Première solution proposée par la maîtresse de maison: « hé bien, les amis, on va manger sans chaise ! Voilà ! »
Là, une gamine (la même que pour le masque ?) déclare « noooooooooon, moi, je VEUX PAS manger debouuuuuuut ! »
Faut trouver autre chose. Vite.
La troisième copine a une idée de génie: « ok, les gars, on va faire un pique-nique ! Vous savez ce que c’est, un pique-nique ? Oui ? Allez, zou, tout le monde assis par terre ! »
L’idée remporte tous les suffrages.
Et ça commence bien. Avec une parfaite coordination (dûe à l’entraînement des soldes, c’est certain), les trois copines distribuent gâteau au chocolat, gâteau aux pommes, gâteau « sans rien », jus de pomme, jus d’orange et Champomy à l’assemblée assise en rond par terre. Ca roule. Les monstres mangent. Et quand ils mangent, ils font moins de bruit. Ce qui n’est pas négligeable du tout.
Mais un fois les gâteaux engloutis, le naturel revient au galop. Au triple galop même. Et les restes de gâteau et de Champomy ne résistent pas à la charge. Les assiettes ont beau être retirées au plus vite, les verres sauvés à une vitesse grand V, il y a des miettes partout et du jus s’est répandu sur le parquet. La petite princesse de la troisième copine se met à frotter par terre, avec un air très sérieux, ce qui tranche un peu avec son déguisement de la Belle dans « La Belle et la Bête ». On vogue plutôt en plein « Cendrillon ». Et les chevaliers restent dignes, pas un ne bouge. Comme quoi, Disney, à l’épreuve du quotidien, ça tient pas la route, hein… même chez les mômes de 4 ans.

La maîtresse de maison décide de passer à l’épreuve suivante (pardon: au jeu suivant). Les deux autres copines décident d’une pause. Et filent se boire du Champomy à la cuisine.
C’est là que le magasin Louis Vuitton choisit d’appeler la troisième copine. Qui manque de s’étrangler avec les bulles du Champomy.
« Bonjour, Madame G ? Ici le magasin Louis Vuitton de Bruxelles ! »
« Heuuu, oui, oui, bonjour… »
« Dites, voilà, nous appelons nos bonnes clientes (la copine ouvre la bouche mais aucun son n’en sort) pour les prévenir que Louis Vuitton va mettre en vente des sacs exclusifs, qui viennent du défilé et qui ne seront commercialisés dans aucune boutique. Ce serait pour savoir si vous êtes libres aux dates de la vente privée ? »
« Heu, attendez, vous pouvez préciser ? Ces sacs sont-ils soldés ou bien juste exclusifs ? »
« Juste exclusifs, madame. Vous ne les trouverez nulle part d’autre ! Peut-on vous ajouter à la liste des invités ? »
« Ben, heu, oui, oui… C’est cela, à bientôt »
Nouvelle rasade de Champomy.
« T’as vu, hein, chuis dans le fichier des bonnes clientes chez Vuitton, maintenant ! Hop, ça y est, je suis invitée à aller acheter un sac à 3000 euros ! » Elle pouffe.
L’autre copine regarde le décor de fin du monde qui règne autour d’elle… Le chocolat partout, le parquet qui, malgré les efforts de la petite princesse, ne veut plus briller et colle quand on marche, la nappe de la table dont la couleur est devenue méconnaissable et les monstres, revenus d’une pêche aux canards organisée par la maîtresse de maison, en train de siffler dans des trucs-qui-font-un-bruit-d’enfer-en-se-déroulant et jouant à la bataille de chevaliers en hurlant.
« Heu, c’est quand, dis, ta vente chez Vuitton ? »
3000 euros, pour finir, c’est pas si cher payé pour se retrouver dans un endroit propre, civilisé, silencieux et glamour, hein… Là, tout de suite, la deuxième copine serait même capable de mettre 6 mois de salaire pour avoir 3 secondes de silence… Juste 3 petites secondes…

Mais la première partie de ce Koh-Lanta-à-Beersel touche à sa fin. La sonnette retentit. La maîtresse de maison hurle presque: « les premiers parents !!!!!! ». Cri quasi-primal de la trentenaire qui veut retourner à la vie normale.
La troisième copine s’enquiert: « Dis, ils peuvent peut-être repartir avec deux, nan ? »
La deuxième copine: « ben oui, dis-leur qu’on leur fait même un prix s’ils en prennent 3 !!! »
Mais les parents n’en prendront qu’un. Faut pas rêver. Ils n’ont pas relevé de défi débile, eux.
Ceci dit, les autres parents arrivent aussi. Rapidement, les monstres s’en vont. Tous.
Murmure… « Ca y est, ils sont tous partis… »

« Oooooooooh, il fait tout caaaaaaalme »

Mais là, la deuxième partie commence. Parce que, dans les anniversaires de gamins de 4 ans, y’a un deuxième effet kiss cool. Une after. L’effet de l’acool en moins.
Je ne sais pas si vous savez mais Beersel, c’est en endroit assez mal placé, question ouragan.
Et quand ils frappent, ils frappent. Vraiment.
Et là, l’ouragan, il s’était déchaîné. A côté, « Terre, champ de bataille », ça fait rangé. Pour vous dire.
Les deux copines ont sorti à la maîtresse de maison « bon, on va pas partir comme ça, hein, on va t’aider ». L’entraide féminine, ce n’est pas un vain mot.
Moins d’une heure après, la maison avait repris allure humaine. La troisième copine achevait de passer l’aspirateur (« elle passe quand, ta femme de ménage ? » « mardi prochain » « ok, il est où, ton aspi ? »), la deuxième copine traquait les derniers emballages de papier-cadeau et la maîtresse de maison achevait de remplir son 118.000ème sac poubelle.
Les enfants qui restaient (ceux des copines, au nombre de 5 pour elles trois) essayaient bien de ressemer le chaos. Mais, hé, ça va, hein, on en a maté 10, c’est pas 5 qui vont résister.

Enfin, la maison rangée, les choses vérifiées, les enfants ramenés dans le droit chemin, la maîtresse de maison déclare:

« Merci les filles, merci. Bon, heu, pour l’année prochaine, que diriez-vous de faire un annif groupé (le petit de l’Homme, la princesse et le meilleur ami étant nés à 15 jours de différences les uns des autres), dans une salle, avec une activité toute prévue ??? »

Moi, chuis partante, hein. Parce que, quand on y pense, ça fait 5 ans qu’on trime dur à la même date, là. Ben oui parce que c’est un truc qu’on oublie trop souvent de dire aux jeunes mères quand elles accouchent: « Madame, ne vous plaignez pas trop… Le plus dur est à venir, chaque année pile à cette date-ci » (notez, à mon avis, c’est plus sain de ne pas leur dire, ça aurait été moi, j’aurais arrêté d’accoucher illico).
Ou alors il faudrait dûment s’enquérir de l’aptitude desdites jeunes mères à survivre dans des endroits extrêmes du globe (stage en Alaska, training de survie dans la forêt amazonienne, traversée du désert de Gobi, soldes aux Galeries Lafayettes dès le premier jour,…). C’est primordial.

Mais bon, le mot de la fin revient quand même au petit de l’Homme, hein. Qui m’a déclaré une fois à la maison:

« C’est chouette, les annifs, faudrait qu’on fasse ça tous les mercredis !!!! »

Courage, à 18 ans, cet enfant ne me demandera plus d’organiser une pêche aux canards, de se déguiser en chevalier et de faire un pique-nique par terre dans le salon…

Spéciale dédicace à Ganaëlle et Sandrina, mes complices de camp de survie 😉

Une mooncup peut-elle se transformer en coquetier ?

Titre de billet suggéré par Cath, je relève donc le défi. Et le lui dédie (et la prochaine fois, je ferme ma grande gu… moi avec mes défis).

Bon déjà, pour les néophytes, faut vous expliquer ce qu’est une Mooncup. Accrochez-vous.

– Non, ce n’est pas un objet sexuel. Mais ça sert dans cette région-là.
– C’est un peu comme les voitures au Salon de l’auto cette année: écologique.
– ça gagne du terrain parmi mes copines mais moi, j’ai du mal…
– et, de fait, ça pourrait peut-être servir de coquetier (en tous cas, moi, je n’utiliserais pas la bête pour autre chose)

Alors ? Une idée ?

La Mooncup, c’est ça:
« La Mooncup est une coupe menstruelle en silicone souple en forme de cloche de 5 cm de longueur. La mooncup se porte en interne comme un tampon, adhère aux parois vaginales, et récupère votre flux menstruel sans fuite ni odeur. »

Ca ressemble à ça:
mooncup2.jpg

Je vogue en plein glamour, là…

Notez, à la base, chuis pas contre le fait de trouver une protection plus écologique, hein. Il est bien évident que les serviettes et autres tampons qui ne sont pas biodégradables, c’est pas top pour l’environnement…
Mais, heu, ici par contre…
Je ne sais pas, ça me semble peu pratique à première vue.
Il faut la placer (ok, c’est comme un tampon, là, ça irait), l’enlever (là, ça se corse, non ?), la nettoyer (super quand vous êtes dans une station-service sur l’autoroute ou dans les toilettes d’un aéroport avec 10.000 paires d’yeux qui vous scrutent… « excusez-moi, excusez-moi, je dois nettoyer ma mooncup » et zou, on nettoye tout ça à grandes eaux… Grand moment de solitude…).
Alors, l’écologiste qui veille en moi (très profondément parfois, on est d’accord, mais bon, elle refait surface de temps en temps) ose l’avouer: elle préfère son petit confort et éviter des tonnes de manipulations ces jours-là (déjà que c’est pas les moments les plus hypes dans la vie d’une femme, mmmmh).

Enfin, bref, pour clôturer ce billet informatif, je me dois quand même de vous donner le lien vers le site (c’est ça, l’information avec un grand F !): Mooncup

Si ça vous tente, revenez en parler, n’hésitez pas !

Et, message tout spécial à Francine: c’est pas parce que je n’ai pas de Mooncup que je vais obligatoirement m’acheter un 4X4, hein !!!!

Bon, non, pour finir, je garde mes coquetiers en forme de canard, ils n’aident en rien les mauvais jours du mois mais pour contenir des oeufs à la coque, ils sont terrrrrriblement efficaces et… bien plus décoratifs qu’une mooncup !

Y’en a qui font de chouettes métiers, quand même…

Enfin, c’est ce que l’Homme s’est dit hier.

Je narre l’affaire:

Hier, courses en ville. L’Homme s’arrête, prend de l’essence et va ensuite payer dans la boutique, moi j’attends dans la voiture. Normal, quoi.

Là, une très jolie nénette entre dans la boutique. Genre Naomi Campbell mais en plus petit, quoi.
Puis, je la vois ressortir de ladite boutique rapidement et hilare. Elle raconte un truc à sa copine qui l’attendait dans la voiture et la copine part d’un fou-rire à en pleurer.

Ca m’intrigue.

L’Homme sort à son tour de la boutique, les larmes aux yeux de rire. Là, je VEUX savoir !

« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »

« Oh ben écoute, pompiste c’est quand même un beau métier, hein. Tu vois la nana, là ? Elle est entrée dans la boutique et a sorti:
‘Quand est-ce qu’on paye l’essence, avant ou après en avoir pris ?’
La le pompiste lui dit: ‘Ca dépend, comment allez-vous payer ?’
Et la nana de répondre au quart de tour:

‘En nature.’

Y’a eu un grand blanc quand même. On voyait bien que le pompiste se retenait de suffoquer.
La nana s’est rendue compte de son erreur, a blêmi et a corrigé:
‘Heu noooooon, je voulais dire EN CASH !!!’

On est tous partis d’un fou-rire et la fille s’est enfuie de la boutique sans plus attendre…
Mais purée, moi, j’ai quand même demandé au pompiste:

‘Dites, pour faire le même job que vous, on postule où ?' »

C’est clair que c’est pas dans le monde glamourissime de la consultance SAP que l’Homme va rencontrer Naomi Campbell lui demandant de payer son projet en nature, hein…

T’as vraiment choisi le mauvais métier, mon chéri…