Fallait pas demander !

Hélène a eu la bonne, l’excellente idée de faire un petit questionnaire sur les amours-de-nos-vies (messages aux hommes: on parle bien des enfants, là, hein) et ce qu’il va se passer à la Saint-Nicolas (jolie gentille coutume belge en majorité). Les questions étaient fort sympas et les folles se sont empressées de répondre. Moi itou.

Par contre, le dernier point du questionnaire était plus cryptique, ça donnait:

6) divers, tout ce qui vous passe par la tête 😉

Ha.

Tout ?

Tout, tout ?

Tout, vraiment tout ?

Tout, tout, tout, tout, tout, tout (tourloutoutou) ?

Bien. Allons-y. Vous n’allez pas regretter le voyage.

Ai envie d’un café, deux cafés, même trois, mettons. Ai envie d’écrire les 3.487 textes que j’ai en tête. Ai envie de dormir.  Ai envie de sortir en bande de potes et de délirer jusqu’au lever du soleil. Ai envie de décorations de Noël, de vin chaud et d’odeurs de cannelle. Ai envie de la neige au lieu de la pluie. Ai envie de mes Quality Street. Ai envie de tendresse, de câlins, de sexe, de vin et de Boursin. Ai envie de médire entre copines. Ai envie de bisous sucrés. Ai envie d’être en janvier. Ai envie de rire aux larmes. Ai envie de prendre une main. Ai envie de bouffer du guacamole. Ai envie de pleurer à chaudes larmes. Ai envie de me sentir jolie. Ai envie d’un salon propre et rangé. Ai envie d’un nouveau top Esprit. Ai envie d’entendre rire aux éclats. Ai envie d’être dans de l’eau bleue. Ai envie de Grills et de Chipitos. Ai envie d’un feu de bois et d’un thé des Marmottes. Ai envie de ma couette chaude et douce. Ai envie… Ai envie… Ai envie…

De tout à la fois, là, maintenant, tout de suite, immédiatement, viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !!!

Et vous, si on vous demandait tout ce qui vous passe par la tête, ce serait… ???

Music Hall ici aussi

Taguée par Melissa, et après avoir vu les délires de Cousin Baudouin et de Fred-Chacsam (déjà réputé pour ses minutes kitsch donc ça ne peut être qu’un pur délice) sur le sujet, je me suis dit que j’allais m’y mettre aussi… avec un tant soit peu de sérieux (et c’est là que l’exercice se corse).

A quoi ?

A ça:

– Choisir 5 chansons qui vous ressemblent et dire pourquoi
– Faire une petite playlist avec
– Rajouter en sixième position “The Song”, celle que vous aimez d’amour, plus jamais vous ne pourrez vivre sans

Et taguer 5 personnes de votre choix.

Mon dieu, mon dieu, mon dieu. Comme j’aime pas ça.
Hé ben justement, si j’aimais, ce serait trop facile, je vais donc relever le défi (moi toute seule contre moi toute seule).

La première chanson, ça commence mal, elle est pas sur youtube. C’est une chanson de mon père (auteur-compositeur et pianiste pour rappel) et heureusement qu’elle y est pas sur youtube d’ailleurs, comme c’est mon frère et moi qui héritons des droits d’auteur, ça nous plairait pas trop (arf). Donc je ne vous la ferai pas écouter. Mais elle s’appelle « Elle s’en fout la mer » et elle décrit tout ce pour quoi on peut bien se prendre la tête sur Terre alors que la mer, elle, reste impassible. Chanson d’autant plus chère à mon coeur que c’est ce texte que j’ai lu à l’enterrement de mon père (oui, là, tout le monde remarque que je fais dans le méga fun, ça commence fort).

La deuxième chanson c’est un Goldman. Grand âge oblige, je suis de cette génération qui a grandi avec Goldman. Et, perso, je ne renie pas. Il m’a accompagné toute mon adolescence, dans les fou-rire comme dans les coup de gueules, dans l’euphorie comme dans la rage la plus profonde. L’écouter est ma madeleine de Proust à moi (facile mais si vrai !).
La chanson choisie est « La vie par procuration », parce que s’il y avait bien un truc dont j’avais peur à l’époque c’est un jour de vivre cette vie décrite dans la chanson. Message à Marie de 15 ans de la part de Marie 20 ans après: « t’inquiètes, y’a pas de risque »…

La vie par procuration

La troisième chanson est de Stéphan Eicher, surprise Chacsam a déjà repris celle que je voulais mettre (Déjeûner en paix). Argh. Ceci dit, je vais quand même en mettre une d’Eicher car lui, c’est un incontournable dans ma vie. Pas moyen de passer à côté. Quand j’ai dû rater un de ses concerts car j’étais enceinte de 7 mois, que le petit de l’Homme avait l’air de vouloir se pointer trop tôt et que ma gyné m’avait formellement interdit d’aller hurler et sauter à un concert pendant 1h30, j’ai râlé pendant des jours (« faut pas faire chier une femme enceinte »).
Bref, ici, je vais choisir « Pas d’ami comme toi ». A l’époque où elle est sortie, elle était dédiée à mon meilleur ami (qui se l’était appropriée d’office trouvant que je n’avais pas d’autre ami comme lui et il avait mille fois raison).



La quatrième est plus actuelle, elle est de Souchon (oui, j’aime la chanson française à texte, j’assume). C’est La Vie Théodore. Qu’en dire sinon que paroles et musique me donnent des frissons…

En anglais:



Et voilà, j’ai fait mes devoirs !

Et le plus cool, là, c’est de pouvoir refiler la patate chaude.
Arf.

Hé bien, je la refile à Florence et à JF car de un, deux victimes, ça me semble amplement suffisant et de deux, c’est leur anniversaire aujourd’hui (oui, oui, aux deux, mais pas le même âge, quoique…). C’est une manière de le leur souhaiter. Mais en plus comme ça, ça leur permettra de faire le point sur les années passées avec nostalgie (ou en se disant que, pour finir, le futur ça peut être que génial, c’est selon)… Et puis je remarque que JF a déjà été tagué et qu’il ne l’a pas fait, mais comme il a un tout nouveau, tout beau blog, il va pouvoir s’y mettre, hé, hé !

Florence-Kreatuur
Jean-François qui crée son futur

Yeah.

PS: purée et dire que j’adore les chansons anglaises, plus personne me croira après ça…

Des filles et des toilettes…

« Bon, écoute, j’ai des tas de trucs à te raconter, et j’aimerais bien que tu me fasses un p’tit topo de ta vie ces dernières semaines… donc, samedi, quand on sera au resto, ben on se donne rendez-vous aux toilettes pour en parler, ok ? »

Vendu !

Voilà la phrase que ma copine S. (la blonde dans le métro dont je parle ici) m’a sorti cette semaine alors qu’on se briefait toutes les deux à propos de nos vies un peu mouvementées sur le chat de Facebook.

Rendez-vous aux toilettes. Ben oui. Moi, ça m’a pas paru étrange du tout. Même plutôt complètement normal et banal. Une idée logique, quoi !

Et pourtant. Racontez cette anecdote à un mec et, soit il soupire longuement, soit il vous rit au nez. Ca lui viendrait pas à l’idée une seule seconde de donner rendez-vous à son meilleur pote aux chiottes pour lui raconter les derniers événements de sa vie (certains diront d’ailleurs que c’est raconter les derniers événements de sa vie ne qui ne lui viendrait pas à l’idée du tout… De fait, on est d’accord, mais ça, c’est un autre débat). Non. Que fait un homme aux toilettes ? Il pisse. Ou il défèque (c’est joli comme mot, à répéter 50 fois sans se tromper). Ou il fait les deux. Mais quoiqu’il en soit, il le fait de manière rapide, nette et sans ambages. Et il discute pas le bout de gras ce faisant.

Une fille, ça discute.

On remarque ça très vite, d’ailleurs. Déjà toutes petites, les filles vont en bande à la toilette. A deux minimum. « Pour se tenir la porte » (hé ouais, dans les toilettes des filles, les portes ferment mal, très mal, c’est une véritable malédiction qui ne s’abat que sur les chiottes de notre côté).
Adolescentes, c’est pareil.
D’ailleurs un jour au lycée alors que ma meilleur amie de l’époque me demandait « je vais à la toilette, tu viens ?  » et que je répondais l’habituel « oui, oui, j’arrive ! », deux copains ont surenchéri:

« J’vais pisser, tu viens me la tenir ? »

« Oui, t’inquiètes, je viens ! »

Je compris que notre attitude n’était pas vue comme quelque chose de normal par nos potes.
De fait, aux pissotières, il n’y a pas de porte à tenir, on peut donc en déduire que
1) ils parlaient pas de la porte
2) ils se foutaient de notre tête (constatation qui découle du point 1).

Et j’ai tout d’un coup découvert que hommes et femmes, on fonctionnait pas pareil aux toilettes. Illumination.
Et pour vous dire combien c’est profondément vrai, l’écrivain d’anticipation qu’est Isaac Asimov (‘scusez du peu) en parle dans un de ses bouquins (Les Cavernes d’acier). Là dedans, c’est une véritable institution, les femmes vont aux toilettes pour causer, les hommes y vont dans un profond silence. Alors si même lui le dit !

Autre exemple: une boîte de nuit connue à Bruxelles, le Mirano pour ne pas la citer, a depuis longtemps un vrai petit boudoir du côté des toilettes des filles. Des chaises, des miroirs, une salle où on cause, quoi ! Officiellement, c’est pour pouvoir se remaquiller. Officieusement, c’est pour pouvoir y débriefer la soirée en cours avec les copines (« m’enfin, tu vas quand même pas me dire que truc-muche sort avec machin-brol, c’est diiiiingue, ça ! »). Et c’est pas une question d’âge. C’est un endroit où toutes le filles/femmes se retrouvent. Qu’elles aient 16 ou 50 piges, qu’elles se maquillent ou pas, le combat est le même ! Et, même si je ne me suis jamais aventurée du côté des toilettes mecs de cette boîte, mes nombreux espions m’ont rapporté que non, il n’y avait pas d’endroit pour s’asseoir du côté des mecs (« Mais de quoi tu causes, Marie ? De chaises ? Mais non, y’a pas de chaises aux chiottes chez nous ! Pourquoi tu demandes ça ? Tu sais que t’es hallucinante parfois, avec tes questions ? M’enfin, pourquoi des chaises ? On y va pour pisser, pas pour taper la carte ! »)

Mais la question, intéressante, profonde, interpellante, qui se pose est et reste: mais POURQUOI cause-t-on chez les filles ?

Bonne question.
Tentons une ébauche de réponse.
Déjà, pour aller aux toilettes des filles, il faut faire la queue pendant 4 heures au moins. C’est long. Vachement long. Donc, autant occuper ce temps utilement soit en faisant une petite mise au point à propos de tous les mecs présents dans la salle: les potables, les pas-potables, les canons, les à-éviter-à-tout-prix, les méga bombes à bouffer du regard (parce que plus, c’est pas humain), etc. Soit en commentant ce qu’on a sous les yeux, c’est-à-dire en faisant des remarques sur ses congénères: « purée, y’en a qui sont pas faites pour les jupes, hein », « elle s’est fait refaire les seins, tu crois ? Nan, c’est pas naturel, ça, sérieux ! » ou encore « effectivement, le noir, ça amincit, mais ça fait pas des miracles non plus », etc. Bref, qu’importe ce qu’on dit, du moment qu’on s’occupe…
Et puis, comme on est parties dans nos discussions, ben, on est tentées de les continuer une fois dans les toilettes. Ce qui donne souvent:

Toilette 1: « Et tu penses rentrer avec lui ce soir ou pas ? »
Toilette 2: « Dis, je crois que j’aurais jamais dû mettre cette mini-jupe en taille 34, elle est trop grande ! »
Toilette 3: « Ben écoute, j’en sais rien, en général, je couche pas le premier soir »
Toilette 4: « Quelqu’un a du papier ???? J’en ai plus !!!!!’
Toilette 5: « Oui, ok, mais elle va hyper bien avec tes Louboutin, cette jupe ! »

Si vous avez plus ou moins suivi la discussion ci-avant, vous pouvez tenter de suivre une vraie discussion dans des toilettes pour femmes. Mais je ne vous garantis pas la réussite de la chose. Cela ne s’acquiert en général qu’après de nombreuses années de pratique. Et si vous êtes un homme, vous en manquez assurément.

Vous remarquerez aussi que les toilettes sont un endroit-clé pour recueillir des infos en tous genres. Par exemple, dans la discussion ci-dessus, vous apprenez que en général la fille de la toilette 3 ne couche pas le premier soir. Et vous allez gentiment la dévisager quand elle sort. Si ça tombe, c’est votre soeur/votre mère/votre meilleure amie… et votre mec vient peut-être de vous dire qu’il allait la reconduire car il trouve qu’elle a trop bu (c’est un homme serviable), il est donc intéressant d’avoir pu intercepter cette information capitale. C’est même carrément vital pour l’équilibre futur de votre couple.
C’est aussi un endroit-clé pour faire circuler des infos. Ma copine Valou m’a récemment raconté qu’il n’y avait pas meilleur endroit pour lancer des rumeurs. Surtout des fausses. Le bisounours que je suis n’y avais jamais pensé. La prochaine fois que je sors au Mirano, je ferai savoir à toutes les toilettes des environs que je me tape George Clooney, avec un peu de chance, ça risque de marcher (à moi la couverture glamour du Ciné-télé-revue et du Gala). Et au pire, on se dira que j’aime le café.

Bref, je crois que tout le monde aura compris, les discussions aux toilettes sont fondamentales pour les femmes. Ce comportement est profondément inscrit en elles dès la naissance. Il est fondateur, éducateur, réparateur.
Pas moyen d’y échapper.

Donc, messieurs, la prochaine fois que vous voyez deux femmes discuter dans des chiottes, laissez-les tranquilles, elles refont le monde, le font avancer, le font évoluer. C’est du bien de l’Humanité dont il est question.

Et, au passage, je remercie les deux hommes qui ont déguerpi plus vite que leur ombre des toilettes quand ma copine et moi nous discutions samedi. Ils ont compris.
Merci les gars d’avoir capté que, là, à ce moment précis, dans cet endroit précis, vous n’aviez absolument aucune légitimité…
On ne vous en appréciera que plus dans tous les autres endroits de la Terre !

Un mur, donnez-moi un mur !

Un mur, donnez-moi un mur !

Pour t’y taper la tête ?

Naaaaaaaaaan !
Pour qu’on m’y colle en m’empêchant de respirer tellement on m’embrasse !!!!!

(la copine qui est à l’origine de ce billet, certainement le plus court de l’histoire de mon blog, se reconnaîtra…)

Faire sens…

Pourquoi un homme de 41 ans, père de famille nombreuse, doit-il se tuer, un mercredi après-midi, sur une route de Bretagne, dans ce petit coin de paradis qu’il avait enfin trouvé… ?

Pourquoi la moto de cet homme s’est-elle trouvée face-à-face avec une voiture, n’a pu l’éviter, ni éviter le choc mortel ?

Pourquoi la conductrice de cette voiture s’en est sortie indemne alors que l’homme a succombé à ses blessures à l’arrivée des secours ?

Faire sens…

Faire sens de ces souvenirs d’enfance qui remontent et étranglent.
De ce petit garçon blond, de cet adolescent secret, de cet homme dont l’humour cachait mal les fêlures…

De ce mec de 23 ans qui a un jour serré très fort une adolescente de 17 ans à peine, au sortir d’une soirée d’agapes, dans les vapeurs d’alcool, de cigarettes et de sueur, alors que 6 heures du matin sonnaient au clocher d’une église: « je t’aime, petite cousine, t’oublies jamais ça, ok ? »
Mouvement si inattendu, si imprévisible, si inhabituel, si tendre que la petite cousine s’est raidie d’un coup. Mais qu’elle a gravé dans sa mémoire à jamais…

On ne vous dit jamais assez souvent qu’on vous aime… Prenez quand on le fait.

La petite cousine n’a jamais répondu. N’a pas osé dire qu’elle aussi. S’est enfuie avec le mec rencontré à cette soirée-là, en riant, gênée. On est con à 17 ans.

Faire sens…

Faire sens de ce qui arrive dans ma vie.
Faire sens de ce départ.
Dire les choses, ne plus juste les murmurer…

Purée, il est temps que je comprenne, là…!

Alors, je commence aujourd’hui, je le gueule:

JE T’AIME AUSSI, ERIC

Tu laisses une femme, des enfants, une soeur et une mère anéantis.

Et des cousins orphelins.

Je dédie ce billet à Philippe, Arnaud, Christian, Muriel, Daphné, Thierry, Angie, Dimitri, Jean-François, Tania, Cassandre, Brigitte, David, Alix et Michaël. A ceux qu’ils aiment et qui les aiment.

Ainsi qu’à ceux que j’aime, que ce soit d’amour, d’amitié ou tout autre chose encore, et à qui je ne le dis peut-être pas assez souvent… Je n’attendrai plus qu’on se fracasse en voiture pour le faire…

Promis.

Les hommes, ces produits de consommation…

Ce midi, alors que je faisais la queue pour mon sandwich au snack du coin, je me suis retrouvée coincée derrière deux ado (l’école a repris, youpiiiiie, ça grouille d’ado partout dans le quartier au bureau, moi je dis que le brossage n’est pas une activité en régression de nos jours, faudrait plus parier sur ça que sur la bourse, hein !)…
Deux filles de 16 ans grand max, maquillées comme des camions volés (je critique pas, hein, j’ai allègrement participé à faire grimper les bénéfices de L’Oréal au même âge…), nombril à l’air (je remarque que les nombrils des ado belges de sexe féminin, à l’instar des caleçons des ado masculins, sont clairement waterproof de nos jours, preuve que l’être humain est en pleine mutation…) et chewing gum mâché telle une vache qui n’aurait plus vu de champ depuis 4 ans au moins, sont en pleine discussion métaphysique.

« Je crois que je vais me taper Louis » déclare la première.

« Ha bon… ? » lui rétorque sa copine en haussant un sourcil pour exprimer son profond étonnement.

Ne voulant absolument pas passer pour une vieille has-been qui écoute les conversations des jeunes-dans-le-coup, je m’abîme dans l’analyse approfondie de la carte des sandwichs du snack.

« Ben ouais, j’ai plutôt envie… » continue la première.

(Là, je retiens un soupir)

« Mais tu le connais ? »

(Je suis suspendue à la réponse)

« Non, pas tellement, non »

(Ha.)

« Ben comment tu vas le joindre, alors ? »

(Question pratico-pratique)

« J’vais demander son numéro de GSM à Mathieu, tiens ! Mais bon, je vais pas lui annoncer ça par téléphone, là, je crois que ce serait mieux qu’on discute avant quand même… »

(C’est là que l’importance de la communication entre deux êtres prend tout son sens)

« Ouais, c’est clair. C’est quand même mieux. »

(Ne serait-ce que pour lui donner voix au chapitre… Ha, on s’en fout ?)

« Bon, et puis, je pense que je vais me taper Mathieu, aussi. Mais ça, ça sera pour après »

(Effectivement, on s’en fout)

« Ben oui, lui, t’as déjà son numéro, c’est plus simple. »

(Faut que je vérifie les numéros de mecs que j’ai en mémoire dans mon iPhone, moi)

Là, elles s’arrêtent et me jettent un regard irrité, persuadées que je les épie, pourtant je le jure, je faisais un max d’efforts pour étudier le contenu du « Condo » (Brie, miel, bacon)…

Et la deuxième de continuer: « Moi, j’ai pas encore décidé, on verra… Mais c’est clair, faut que je me tape un mec, là ! »

Elles ont commandé, ont payé et sont sorties.

« Madame, vous désirez ? »

« Je pense que je vais me taper un sandwich ! »

Purée, il faut absolument que je pense à changer mes habitudes de consommation, moi !!!

LES JO expliqués aux nuls (à moi, quoi)

Bon, chais pas si je vous ai déjà dit mais chuis nulle en sport. En pratique comme en culture, hein. Nulle. Et encore je reste en deça de la vérité.

Pourtant c’est pas faute de faire des efforts, hein. Je m’applique. J’essaie de connecter mes neurones dès qu’on aborde le sujet, je me conditionne pour être “aware”, mais… ça marche pas.
Vraiment, je vous jure… Dès que le mot “sport” est prononcé, paf, ça y est, j’ai 2 de QI.

Bon, le seul truc qui m’intéresse à ce niveau, c’est la danse. Sous toutes ses formes. Là oui. Et en faire aussi (j’en ai fait pas mal). Surtout si c’est par le ballet de l’Opéra National de Paris. ZE must absolu. Et encore plus si c’est dansé par Nicolas Le Riche. ZE danseur étoile du moment. Mais bon, la danse, c’est pas du sport, c’est de l’art, tout le monde sait ça.

Juste pour vous expliquer combien je ne suis vraiment pas les événements sportifs, une petite anecdote:

Je suis dans le métro londonien avec ma copine Syl. On s’est fait un week-end shopping fringues à Londres. Ca tombait pile pendant la Coupe du Monde de foot en 2006. Les anglais devaient jouer un match décisif ce samedi-là. Pas de soucis, y’avait moins de monde dans les magasins, c’est pas moi qui allait m’en plaindre ! En terminant notre virée et en rentrant à notre hôtel le samedi soir, on apprend que l’Angleterre a perdu le match. Vu la gueule des anglais croisés dans la rue, c’était un drame national. En plus, ils ont l’alcool vachement triste, dans ces conditions, les Anglais.
Dans le métro, un type, beurré comme un petit Lu, nous adresse la parole et nous dit qu’il boit pour oublier. On lui répond, en filles polies, qu’effectivement, ça doit être rude, cette défaite… Là, il nous sort qu’il n’en a rien à foutre, vu que, lui, il est Irlandais (on aurait pu le deviner, notez, vu l’accent que même l’abus d’alcool ne parvenait pas à masquer). Moi, pour être encore PLUS sympa, je lui demande où les Irlandais en sont dans la compétition et, là, je sens ma copine me tirer légèrement sur le bras: “Marie, les Irlandais sont comme nous: ils n’ont pas été qualifiés”. J’apprends tout d’un coup deux infos capitales: non seulement l’Irlande ne participe pas à cette Coupe du Monde mais la Belgique non plus ! Bon à retenir. Je bafouille donc une réponse un peu con à l’Irlandais en me disant que, de toute façon, bourré comme il est, il ne se souviendra jamais de cette conversation, ni qu’il a rencontré deux bombasses belges dans le métro et que la blonde en savait plus sur le foot que la brune… Mais en me disant aussi, en nana ultra-curieuse que je suis, que je ne saurai jamais ce qu’il voulait vraiment oublier en buvant autant (vu que ça n’avait rien à voir avec le foot)… Et ça, ça me turlupine encore maintenant…

Enfin, bon, bref, tout ça pour illustrer que, donc, le sport et moi, c’est pas compatible !

Ce matin, je zonais, prenais mon temps, mes mails, autres infos… (Chuis en congé, pardi !)
Et là, je tombe sur ce message:

DE: Valou (ma copine, si vous savez pas encore qui c’est, relisez cet article, ça vous éclairera)
OBJET: Vu que je bosse comme une dingue au bureau…

… je cherche quand même à trouver un site où je pourrais voir le concours de Lansink cet après midi en direct!
Ca passe sur La Deux à 13h mais je ne trouve pas si c’est visionnable en direct sur le web !
Quelqu’un sait ça ?

Moi, en fille sympa (vous le saurez, hein, que je suis sympa !), je me fends d’une réponse:

DE: Marie
OBJET: Re: Vu que je bosse comme une dingue au bureau…

J’peux absolument pas t’aider vu que je ne vois même pas de quoi tu parles…
Mais cela ne m’empêche pas de te donner un bisous quand même, va !

Pas de réponse pendant les 10 minutes qui suivent. Je connais assez ma topine pour savoir qu’elle n’est pas en train de bouder (pas son genre) mais j’espère secrètement que quelqu’un de moins inculte que moi va pouvoir répondre à sa question existentielle…

Et là, apparaît sur mon écran la réponse suivante:

DE: Valou
OBJET: Re: Re: Vu que je bosse comme une dingue au bureau…

Bon Marie je t’explique, mais c’est bien parce que c’est toi hein !

Actuellement, c’est les J.O. les Jeux Olympiques à Pekin, en Chine.

C’est un peu comme une grande foire où tous les meilleurs dans leur sport vont montrer qu’ils savent le faire (avec ou sans aide médicamenteuse, légale ou non, là c’est la loterie qui va déterminer si oui ou non tu gagnes, si tu passes au travers des mailles du filet quoi !).

Alors t’as des sports, des vrais, qui te prennent aux tripes genre le marathon, le décathlon, la natation, le canoë kayak, le tennis, des chouettes à regarder (le beach-volley, le plongeon) et des moins passionnants (le tir à l’arc, la boxe)…

Des sports où tu comprends le but du jeu (courir le plus vite sans tomber au 110m haies), d’autres où même les commentateurs semblent n’avoir rien compris (le judo, la lutte gréco-romaine).

Des sports élégants (le 400 m relais en athlétisme) et d’autres bien moins (l’altérophilie féminine, le lancer du marteau ou du poids).

Et puis y’a des sports où tu te demandes comment c’est devenu un sport olympique, comme le tir à air comprimé, le ball-trapp, le tae-kwon-do, la natation synchronisée etc…

Et, avec nos impôts et nos espoirs, on a envoyé des sportifs belges pour participer. Parce que l’important c’est de participer à ce genre d’événement. C’est un monsieur appelé De Coubertin qui a dit ça (ça, c’est pour ta culture sportive). De toutes façons, si on devait envoyer des gens que pour gagner on enverrait pas grand monde et ça ferait pas un tel évenement médiatique pour Pepsi et les bonbons Haribo!!

Alors bon parfois les JO s’obscurcissent à cause de sujets politiques (doit-on ou non mélanger sport et politique) ou de dopage. Le dopage c’est râlant, parce que si le gars qui a gagné l’or il est dopé, et découvert (déjà ça court pas les rues hein!) ben c’est celui qui a terminé 4ème qui touche le bronze. Ben lui il aura pas sa cérémonie avec le drapeau de son pays qui se lève. Il a pas droit aux honneurs, au salut, à la foule et aux applaudissements. Faudrait refaire des cérémonies quand on supprime une médaille pour dopage. Que ce soit la bonne cérémonie qui soit gardée dans les archives !

Parce que zut, si c’est un belge dans ce cas, moi je manifeste pour qu’on lui fasse sa propre cérémonie hein !

Donc, oui y’a des belges à Pekin ..et ils ont ….. participé….

On a eu une gymnaste qui a fait 28ème place sur 28 en finale

On a envoyé notre équipe de foot (enfin les jeunes hein, parce que les vieux ils jouent pas super bien et ils coûtent cher en plus) et ceux-là ils se sont fait virer par les Nigérians (tu suis toujours? oui parce qu’au Nigéria ils jouent aussi au foot) et là ils doivent jouer contre le Brésil pour avoir la médaille de bronze (l’espoir fait vivre hein!) Ca doit se faire aujourd’hui ou demain, je sais plus, le foot c’est pas ma tasse de thé.

En natation, on a envoyé quelques cocos (alors qu’aux précédent y’avait personne), qui n’ont pas été assez loin pour être mentionnés (à part Mathyssen, par exemple, qui aura quand même fait une demi-finale, c’est déjà ça de pris hein ! ).

Le seul dont on ait vraiment parlé ben il est pas belge, il est américain et il a tout de l’américain, c’est Michaël Phelps (que même ma fille de six ans connait son nom!)

En tennis, depuis que Justine (elle, tu connais hein ????) a décidé de nous larguer quasiment la veille de son départ pour les JO que même les pubs pour les supporters qui passent à la télé ils ont pas su effacer sa trombine au milieu de l’équipe- du coup on voit qu’elle et elle y est même pas allée ! – on a rien fait d’exceptionnel non plus (ça par contre, ça change hein!) mais on aura essayé.

En hockey on a fait la neuvième place alors qu’on espérait quand même la 8ème place, si j’ai bien suivi.

On a eu aujourd’hui un type qui est parti à Pekin pour patauger 10km dans un fleuve ! Ben il s’est bien défendu il a fait 7ème ! Il s’appelle Brian.

Y’en a qui sont partis avec leur bateau à voile pour faire une course ou deux, ben ils reviendront avec . .et sans médaille autour du cou.

On en a qui sont partis faire du vélo, ben je suppose qu’il n’ont rien décroché d’exceptionnel puisque j’en ai plus entendu parler non plus.

En ping-pong (oui oui c’est un sport olympique, pour faire plus classe on appelle ça tennis de table) on a envoyé notre Abraham national de la discipline, j’ai nommé Jean-Michel Saive (t’as déjà du entendre ce nom-là quelque part Marie, je te jure, je suis sûre !) et ben il a été éliminé dès son premier tour!

En judo on a un gars qui s’est fait rafler sa médaille de bronze à un point près, dommage. On a une nana (Heylen) qui a finit 7ème.

On avait un gars génial au triathlon (faut nager, puis rouler à vélo, puis courir, c’est super long et super dur ! et puis j’ai appris qu’ils avaient pas de lacets à leurs chaussures de courses) … ben Axel Zeebroek, il avait une minute d’avance au début de la course à pied ! C’était formidable, on y a cru, il nous a fait vibrer… mais il s’est fait doubler plein de fois donc il a fini 13ème… mais notre coeur a battu avec lui !

En aviron (du bateau à rames quoi) on avait une équipe dont j’ai plus entendu parler.

En kayak (là je cherche encore quelqu’un pour m’expliquer la différence entre aviron, kayak, canoë etc pourquoi certains c’est tout droit et les autres on les mets dans des rapides…) ben on avait une équipe je pense, z’ont pas fait de finale non plus! Souquez, qu’il disaient !

En beach-volley, ben nos nanas avaient bien défendu nos couleurs en début de match face aux américaines mais bon on s’est fait griller aussi ! Mais c’était beau ! Surtout qu’on se demande pourquoi elles doivent être en rikiki-bikini ….

En athlétisme, on a une fille qui saute super haut (Tia Hellebaut) et qui est en finale (donc on croise les doigts hein!) et une qui court vite (enfin plus tant que ça maintenant apparemment, elle s’est fait un peu mal donc on attend de voir si elle fera la prochaine course).
On avait aussi un mec qui saute haut avec un bâton (là ils appellent ça une perche) Kevin Rans, il s’appelle, mais il a pas su aller en finale car il sautait pas assez haut par rapport aux autres.

Un autre Kevin courait super vite aussi mais pas assez (évidemment quand on voit les autres on peut comprendre hein!) Parait que c’était quand même un exploit… alors je vais applaudir un peu quand même.

Enfin tu vois ça c’est qu’une idée hein pour t’expliquer un peu ce que c’est quoi ! Les JO.

Et dans les gars qui représentent fièrement notre petit pays, y’a aussi des cavaliers ! Qui sont allé avec leurs chevaux, oui oui je t’assure ! ! Parce qu’on est une grande nation de cheval chez nous! Tu savais pas ça hein ? Et tu savais pas non plus qu’on pouvait doper les chevaux aussi hein ! Pauvres bêtes !

Et le Monsieur Lansink là, celui que je veux voir, ben c’est peut-être la seule chance de médaille qui nous reste dans ces jeux , y’a moyen qu’il en chope une cet après midi lors de son programme de jumping ! Et je veux pas louper ce grand moment de bons sentiments bien belge.

Bon c’est vrai que ça fait un peu blasée, d’un autre côté c’est rageant d’entendre que la Chine se récolte plus de 45 médailles d’or et que nous on est pas fichus de ramener ne fut-ce qu’une seule breloque en bronze. On serait si contents.

Mais c’est pas grave en fait!

Comme dirait Pierrot, faut participer.

Et ce qui m’a le plus ému durant ces jeux, c’est de voir la joie de l’Afghan hier, quand il a gagné la première médaille de l’histoire de son pays (en Tae-Kwon-Do), les larmes de la judoka française à une marche du podium, les efforts désespérés des chinois qui se noient dans les rapides du parcours kayak, l’altérophile qui dédie sa victoire à sa femme décédée l’an dernier, l’entraineur chinois qui s’excuse en larmes, limite à se faire seppuku parce que son poulain n’a pas su faire son 110m haies, la rage de Phelps, les désillusions de Manaudou, l’aisance de Bolt, la joie d’Isinbayeva.

C’est ça aussi c’est ça surtout, les JO !

N’empêche, on peut pas en avoir une ? Juste une ?

Ah ben si on en a une ! Et en or en plus

Au concours d’obstacles par équipe, les américains ont gagné…. sur une jument belge !

Cocorico !

Bon, alors, à la lecture de ce message, on a tout de suite capté plusieurs choses:

1) que même mes copines confirment que je suis une brêle en info sportive. Par contre, elles, elles le sont beaucoup moins.
2) que Valou a beaucoup d’humour (mais ça serait pas ma copine sinon), mais que soit, elle a affreusement pitié de moi, soit elle n’a vraiment, vraiment, vraiment rien à faire au boulot…
3) que les Belges sont nuls aux JO et que, donc, cela me renforce dans mon idée qu’il ne faillait pas mobiliser une énorme force neuronale pour retenir une telle info.

Et pour finir, Valou, concernant son Lansink, ben elle va écouter la radio !

La fille de 1973

Tu peux pas toujours avoir le beau rôle, Marie, tu sais…

Ben non. Enfin, note, tu y es très bien arrivée ces dernières années. Mais faut pas pousser, y’a des moments où les choses vous rattrapent, c’est obligé. Ce serait trop facile sans cela.

Tu n’es pas un bourreau.
Mais t’es pas une victime.

On s’inscrit toujours dans un système, quel qu’il soit. Il tourne jusqu’à…
Inutile de se demander comment on en est arrivé là, on y est, c’est tout. On regarde derrière et on constate. Dresde après les bombes.

Je m’appelle Marie, j’ai 35 ans…

Les autres : Bonjour, Marie !

Et j’ai arrêté d’être une adolescente il y a trois jour.

Ca va, je tiens debout. Un peu confuse, souvent perdue et euphorique. Mais réelle.

Je dois arrêter de penser à ce qu’on peut penser de moi.
De toute façon, le reflet n’est pas l’objet.

Je me bats maladroitement, avec mes armes. Elles sont en mousse, ça m’exaspère. Je les sens mal adaptées, peu efficaces mais ce sont les seules armes que je possède pour le moment. Alors, je les utilise.

Je m’appelle Marie, j’ai 35 ans…

Et je forge mes nouvelles armes.

Regarde-moi bien dans les yeux et jure-moi que ce sera mieux…

.. qu’il n’y avait rien d’autre à faire.

Je n’aime pas Michel Delpech, ni les chansons des années 70, mais voilà, cette chanson est d’une actualité brûlante et, purée, on n’a encore rien écrit de mieux pour exprimer ce que le divorce représente…

Merci à Laure, à Gana, à Valou, à Val, à Cath, à Audrey, à Marina, à Véro, à mon frère, à Luc, à Mick, à Renaud, à Baudouin, à Mateusz, ainsi qu’à Vi, à Mélo, à Sandrina, à Sandrine, à Isa, à mes folles… La liste est longue de toutes les personnes qui m’ont épaulée, serrée dans leurs bras, écoutée, conseillée, embrassée, appelée, smsée, mailée, proposé des solutions, de l’aide…

Merci.

« Tu vas remonter, Marie, et ça sera plus rapide que tu ne le penses, mais c’est clair, ça te paraîtra toujours trop long » (Luc)

Ce blog va devoir migrer mais il devrait garder le même nom de domaine…

« On pourra dans les premiers temps
Donner la gosse à tes parents,
Le temps de faire le nécessaire.

Il faut quand même se retourner.
Ça me fait drôle de divorcer,
Mais ça fait rien : je vais m’y faire.

Si tu voyais mon avocat,
Ce qu’il veut me faire dire de toi :
Il ne te trouve pas d’excuses.

Les jolies choses de ma vie,
Il fallait que je les oublie :
Il a fallu que je t’accuse.

Tu garderas l’appartement.
Je passerai de temps en temps,
Quand il n’y aura pas d’école.

Ces jours-là, pour l’après-midi,
Je t’enlèverai Stéphanie.
J’ai toujours été son idole.

Si tu manquais de quoi qu’ce soit,
Tu peux toujours compter sur moi
En attendant que tu travailles.

Je sais que tu peux t’en sortir :
Tu vas me faire le plaisir
De te jeter dans la bataille.

{Refrain:}
Si c’est fichu
Entre nous,
La vie continue
Malgré tout.

Tu sais maintenant c’est passé
Mais au début j’en ai bavé :
Je rêvais presque de vengeance

Evidemment j’étais jaloux
Mon orgueil en a pris un coup
Je refusais de te comprendre.

À présent, ça va beaucoup mieux
Et finalement je suis heureux
Que tu te fasses une vie nouvelle.

Tu pourrais même faire aussi
Un demi-frère à Stéphanie :
Ce serait merveilleux pour elle.

{au refrain}

Les amis vont nous questionner
Certains vont se croire obligés
De nous monter l’un contre l’autre

Ce serait moche d’en arriver
Toi et moi à se détester
Et à se rejeter les fautes.

Alors il faut qu’on ait raison
Car cette fois-ci c’est pour de bon :
C’est parti pour la vie entière.

Regarde-moi bien dans les yeux
Et jure moi que ce s’ra mieux
Qu’il n’y avait rien d’autre à faire

{au refrain}
…Malgré tout »

(Les divorcés, Michel Delpech)