Je te le promets

(Pour les personnes qui suivent ce blog depuis ses débuts, il y a quelque chose à préciser : la personne à laquelle je vais rendre hommage ici est celle à qui vous devez la belle aventure à l’origine de cet espace.
Pour celles qui débarquent, foncez lire cet article : A générale merdique)

Il y a un peu plus de 13 ans, j’écrivais :
« Je voudrais juste remercier ma locomotive, mon chocolat en concentré, mon co-auteur, mon porteur de projet, mon accoucheur, mon metteur en scène, mon réalisateur, mon coach moral et physique… Fred.
Y’a pas des tonnes de choses à dire sinon que tu es quelqu’un de rare. Dur à suivre, parfois. Mais énergisant et grisant, toujours.
On y est. Notre bébé est né. »

Alors, notre « bébé », ne vous y méprenez pas, c’était une pièce de théâtre.
Basée sur une naissance aussi, celle de mon vrai bébé, celle-là.
Un moment fondateur. Un vrai deuxième accouchement.
Et à mes côtés, celui qui, du jour de notre rencontre et pendant plus de 20 ans, n’a jamais arrêté de croire en moi, sans relâche, sans doute, sans jugement…

Frédéric Gibilaro s’est barré de cette Terre (je suis désolée, je ne vous écrirai pas « mourir », d’abord parce que vous comprendrez vite que ce n’est pas complètement vrai, et puis parce que j’y arrive pas, voilà) ce mardi 30 novembre.

Le choc, la douleur, l’hébétement…
J’ai dû relire le message envoyé par ton homme, ton amour, 20 fois, Fred. 20 fois avant de comprendre ces mots alignés qui dansaient devant mes yeux et qui n’avaient aucun sens.
J’ai dû m’entendre redire l’impossible au téléphone.
J’ai dû serrer ton amour à toi dans mes bras, sans pouvoir te serrer toi contre moi… pour enfin réaliser.

Tu t’es blotti, endormi, et tu ne t’es plus réveillé.
Et tous les gens qui te connaissent et qui t’aiment ont de ce moment-là commencé à cauchemarder.

Mais qu’est-ce qui t’a pris ???
Mais d’où t’étais mortel, toi, d’abord ?
Mais d’où t’allais te barrer et nous laisser désemparés ?

Je vais pas te mentir, le choc est énorme.
Il nous a été, à tous, difficile de réaliser.
Que toi, boule de vie et d’énergie, tu puisses, comme ça, sans préavis, nous laisser sans tes câlins, tes conseils, tes regards bourrés d’amour et tes blagues à la con.
Le vide est immense, la douleur aussi.

Mais tu sais quoi ?
De cette situation incompréhensible sont nées de belles choses, des choses à ton image.
D’abord, sache que le premier mot qui nous vient en tête, à l’ado et à moi, quand on pense à toi, c’est « énergie », mais pour un paquet de gens, ce mot, c’est « bienveillance ».
Oui, Frédéric (je dis Frédéric, parce que, bon, tu vas finir par m’engueuler de t’appeler « Fred » tout le long de ce texte, car tu veux pas qu’on t’appelles Fred, tu t’appelles Frédéric et on doit t’appeler Frédéric… D’accord, Fred), le nombre de gens qui retiennent ta bienveillance, tu serais scotché. Si tu pouvais jeter juste un petit coup d’oeil par ici, juste pour voir… la multitude de gens que tu as touchés et dont tu as transformé la vie… c’est à en rester soufflé.
On dit qu’on mesure la grandeur d’une vie aux traces qu’elle laisse sur cette Terre quand elle s’en va.
Tu étais immense, Fred, sache-le.
Et cette immensité est là, elle reste, elle ne se perd pas.
Elle se voit, elle se sent, au delà des larmes, dans nos sourires, dans nos embrassades, dans nos fou-rires…
Elle s’exprime dans nos blagues, nos jeux de mots (on va pas te mentir à nouveau, on t’arrive pas à la cheville, question blague pourrie, tu restes indétrônable)…
Elle s’immisce dans nos câlins, dans nos caresses…
Et elle se love dans les projets qui, déjà, naissent, pour toi, par toi…

Tu as passé ta vie à vouloir devenir la meilleure version de toi…
Ce faisant, tu as entraîné tous ceux autour de toi à faire de même.
Sans forcer, sans obliger, avec patience, foi et tendresse.
Tu n’étais pas parfait (et tant mieux, c’est chiant, les gens parfaits), mais je dois te l’avouer, tu étais un magnifique être humain.
De ces êtres humains qui se préoccupent des autres, qui les tirent vers le haut, qui répandent énergie, chaleur et vraie bienveillance.

J’aurais préféré te dire ça de vive voix, j’aurais dû te dire ça de vive voix…
Mais voilà, je dois accepter que j’ai raté ce coche-là.
Et me promettre, te promettre, que je ne raterai pas le suivant.

Tu te souviens quand tu es parti à Los Angeles ?
Tu nous avais fait promettre de prendre soin de ton homme, ton amour, resté ici, on avait promis et tenu parole.
Un peu trop bien tenu parole, peut-être.
Et tu t’étais énervé… « Et moi, qui s’occupe de moi, en fait, là » ?

Alors, on te le promet encore, on va s’occuper de ton amour, notre ami, et je sais que tu le sais, tu n’en doutes pas.
Mais là, aujourd’hui, on te promet, je te promets…
On va s’occuper de toi.
iPulcini vivra.
Ta chaleur restera.
Et moi, je te jure que je vais m’atteler à devenir une meilleure version de moi-même.

Le choc est passé, ça va aller, on va y arriver.
On est blottis dans ta chaleur et ta tendresse.
On garde précieusement ton énergie et ton regard.
On se sait gavés de ton amour.

Et de belles choses sont nées ou à venir et elles seront aussi magnifiques et immenses que toi.
On te le promet.
Je te le promets.

A toujours, mon Fred.

Romain

Romain,

J’aurais dû t’écrire cet article il y a quelques mois déjà.
En mai, plus précisément le 28 mai.
C’est ce jour-là que tu as choisi pour te barrer. Définitivement.
Enfin « choisir », entendons-nous, on ne choisit pas ces choses-là.
On ne choisit pas la maladie, la souffrance et la mort.
On les subit, avec plus ou moins de grâce, plus ou moins de classe.
Ta grâce et ta classe à toi étaient sans aucun mesure.
Personne dans mon entourage ne t’arrivait à la cheville.
Et je ne dis pas ça parce que tu t’es barré et qu’on enjolive toujours un peu ceux qui ne sont plus là.
Je le dis car c’était une évidence. Lire la suite

Calendrier de l’Avent : Jour 3, Chaplin, ce discours de 1940

(Cet article fait partie de la série « Calendrier de l’Avent », pour retrouver les explications et l’article du Jour 1, c’est par ici)

Je l’ai déjà dit, le petit de l’Homme a cette malchance d’avoir des parents qui aiment un minimum la culture et qui le traînent partout (et, ce, depuis un âge plus que tendre, à son grand dam) de musées en expo, d’expos en pièces de théâtre, voire en concerts classiques (ou pas). Il vit la chose avec plus ou moins de bonheur selon les activités mais continue à gentiment accompagner ses parents dans tous leurs délires (et on l’en remercie au passage).

Le délire de ce vendredi soir était la pièce « Chaplin », au Théâtre Royal du Parc.

Le petit sait très bien qui c’est, il se passait en boucle le coffret de l’intégrale de Charlot en DVD quand il portait encore des couches-culottes. Donc la pièce, ça va, on n’a pas trop dû lui expliquer le contexte.

Et parlant de ladite pièce, il faut avouer que, même si je l’ai trouvée un peu décousue et sans un fil conducteur vraiment solide et assumé, elle est d’une énergie rafraîchissante. La prestation d’Othmane Moumen en Chaplin est juste époustouflante. C’est loin d’être la première fois que je trouve cet acteur complètement génial et jouissif, mais voilà, ça confirme son talent et le bonheur qu’il apporte à la salle quand il est sur scène.

Bref, je vous conseille la pièce, surtout si vous avez des enfants et que vous voulez voir quelque chose qui bouge et dont les dialogues sont accessibles (en gros, les dialogues… ben, y’en a peu, vu que les films de Chaplin étaient muets !), un bon moment en perspective.

Mais ce qui a retenu mon attention ce vendredi soir n’est pas tant la pièce en elle-même que le discours tenu par la comédienne avant le lever de rideau. Lire la suite

Toi, tu vas caresser de gros obus…

Il est des phrases qu’on ne pense pas s’entendre dire un jour dans la vie.

Ou qu’on ne peut pas envisager s’entendre dire, non plus.

Même avec beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup d’imagination…

La phrase du titre en fait partie.

Etant donné que le mot bombe m’évoque à moi et aux gens qui me suivent sur Twitter un très beau moment de prise de tête débile (transformé depuis en running gag, ce qui est nettement plus drôle), j’ai tiré une vraie sale tête en m’entendant dire…

« Toi, tu vas caresser de gros obus… »

Heu, ouais.

Ca m’interpelle moyen comme action.

J’peux pas caresser autre chose ? Un chat ? Un chien ? Une mygale ? (ajoutez ici vous-même ce que vous rêvez de caresser, chacun a les fantasmes qu’il veut/peut, hein) Lire la suite

En manque…

Je ne m’en rendais pas compte. ‘fin, j’avais un peu occulté l’affaire. Je fais 10.001 choses extra pour l’instant, pas de quoi me plaindre du tout.

Mais quand même…

Ce soir, je me suis rendue compte que j’étais en manque total. Oui, en manque. En manque total du jeu, de la scène et du plaisir de faire naître le plaisir.

Un besoin viscéral.

Juste un petit shoot, hein. Un tout petit.

Alleeeeez quoi !

Je remonte sur scène ce vendredi.

Je me disais « j’ai dû oublier, je sais plus parler, mes intonations sonnent faux ». Non. Tout est revenu : les papillons dans le ventre, la chaleur, la joie, l’énergie, les frissons, tout !

Heu, je vous décris quoi, là ? Une nuit de sexe torride ? 

Même pas. Ne vous en déplaise messieurs, le théâtre, la scène sont des adversaires de taille. Toutes les comédiennes vous le diront. Faut pas sous-estimer l’affaire. C’est dangereux, ça peut vous ruiner une vie d’homme…

En attendant, là, je remonte sur scène. Pour lire 4 textes issus de ce blog. Lesquels ? Tadaaaaaaam… Ben va falloir venir voir pour le savoir (mais je remercie Cath et Gana car la proposition de chacune a été retenue et c’est un excellent choix).

Donc, ce vendredi, c’est là :

(Adresse : 103, avenue Alphonse Allard, 1420 Braine L’Alleud, Belgique)

Y’aura plein d’autres auteurs. Et de la musique. Et une surprise pour la salle. De quoi assurer une très, très belle et chouette soirée.

Bon, maintenant, une inquiétude me taraude.

Le trac ? Nan. J’ai pas. Une impatience incroyable, ça, oui. Mais pas le trac. J’ai rarement eu le trac, pour être honnête.

Ben quoi, alors ?

… Purée, en fait, chais pas quoi mettre !!!!

MERCI

Je vais faire un billet merci.
Voilà, c’est décidé. Ok, ça fait un peu chocolat, mais c’est quand même joli, non ?

Merci d’abord à ceux et celles qui ont fait du concept 35 un grand moment. Merci à vos phrases, vos poèmes, ce sont les plus beaux cadeaux que j’aie pu recevoir en 35 ans (avec une mention spéciale pour le cadeau de Cath, hein, là, je suis encore limite au bord des larmes dès que je regarde la cheminée de ma salle à manger… Ca va passer, ça va passer, pas d’inquiétude ! Mention spéciale à Audrey aussi, qui fait des enveloppes oeuvre d’art, pas touche, je les garde !!!), les phrases/poèmes/dessins seront en ligne dès que j’aurai un peu de temps avec vos noms si vous l’avez laissé…

Merci pour vos encouragement, ben oui, j’ai repris le chemin des répet, youplaboum. Gasp, glurp, gloups, je me dis que je suis une vraie maso, j’ai mal au ventre, la gorge serrée, je dors mal, mais une fois en « Juliette », ça passera, on touche du bois… Oui, j’admets, faut vraiment être dingue pour aimer ce métier (faute avouée…).

Merci à Fred pour… la babelutte !!!!! (hé ben non, moi, j’ai pas reçu de mooncup pour mon annif, mais j’ai eu une babelutte, hé, hé, la première des folles qui se marre aura une pincette…) Mais aussi surtout pour… tadaaaaam… mon nom de domaine ! (si j’ai bien compris, mais là, Fred faudra que tu m’éclaires un peu…)

Merci au petit de l’Homme pour son beau cadeau dimanche: un pot de choco à tartiner fait maison et décoré de ses petites mains ! J’applaudis à deux mains l’esprit créatif et gourmand de l’instit de ce gamin. Et je vais veiller à ce qu’il ne change pas d’école pour les 20 prochaines années au moins, je sens que son école et moi, on est complètement raccord au niveau pédagogique…

Merci à Marina au boulot de supporter mes absences/présences. Et mes délires. Je ne l’ai jamais dit, mais elle a un courage incroyable, ma copine !

Merci à mon petit frère pour… tout… tout ce qu’il a pu me dire ce week-end. Vais pas m’étendre mais… voilà… je suis contente que tu viennes voir la générale, Jief…

Et re-merci à ceux/celles qui seront là dès vendredi soir pour rire, pleurer et applaudir (et même si vous ne ferez peut-être rien de tout cela, merci quand même !!!!).

MERCI !

Une photo vaut mieux qu’un grand discours…

Elle s’appelle Catherine.
C’est une amie.
Elle fait des photos magiques, lumineuses et sensibles.

Je lui avais déjà demandé de faire les photos de mon book car j’aime son talent de portraitiste, son univers. Et, en plus, pour moi qui n’aime pas être prise en photo (ben non, et ne me dites pas que je suis unique en mon genre, je connais des tas d’autres filles qui détestent ça !), faire une matinée séance photo avec elle, c’est un vrai bonheur, tellement elle a l’art de mettre à l’aise, de prendre ses photos l’air de rien et de saisir le plaisir au vol…

Alors voilà, elle est venue prendre des photos d’Etats d’âme.
J’étais curieuse de voir ce que ça allait donner, elle aussi.
Ben…
Comment vous dire…
Je n’ai pas assez de mot pour décrire ce que je ressens à la vue de ses photos…
Juste vous dire qu’Etats d’âme, c’est ça, exactement ça. Qu’elle a tout compris. Et tout saisi au vol.
Merci, Cath…

Les feux de la rampe

Vue de régie

PS: Cath aura bientôt un site pour promouvoir ses photos, si elle le permet, je vous mettrai le lien ici.

Et les télégrammes de ce tout-Paris qui nous fait si peur…

Arf, non, ça va, on n’y est pas encore, hein !

Mais, par contre, on est bien dans la Capitale d’aujourd’hui, une page rien que pour le spectacle avec photo et tout !

On est aussi dans la Tribune de Bruxelles (merci à Anneso pour l’info et merci à Elodie pour l’interview) d’aujourd’hui.

On est dans le Flair de cette semaine.

Chuis en plus sur le site de Cousin Baudouin, c’est-y pas gentil, ça ?

Bon !

Si après ça, les gens sont pas au courant, hein… !

Quoi ?
Qu’est-ce qu’il y a ?
Hein ?!
Une première hier ???

Ha oui. J’y pensais plus, tiens.

Bon, alors, dois-je vous établir le long, très long listing des mes états d’âme et réflexions en tous genres ? Non, ça va vous fiche un mal de crâne pas possible et c’est pas le but.
Juste vous dire que c’était une vraie bonne première… et, comme toute première, avec des tonnes de trucs à améliorer !
Merci à toutes les personnes qui m’ont fait des retours très constructifs. Je vais tout appliquer (ou, du moins, essayer de tout appliquer) dès ce soir. J’ai déjà envie d’y être, ça me booste. J’ai envie d’améliorer le truc, d’aller plus loin, d’être confrontée à une autre salle…

Merci pour vos tonnes de sms, de mails, de messages sur Facebook, de messages sur ma messagerie vocale, de messages ici… J’ai jamais reçu autant de messages de ma vie, dites donc !!! J’ai tout gardé, je vais tout mettre dans une grande farde, avec les extraits de presse… Un beau concentré de bonheur, pour me doper les jours de doute ! Mieux que de la vitamine C, des amphet ou de la coke !

Le rêve prend forme, il se mue en réalité.

J’ai toujours pensé que confronter ses rêves à la réalité, c’était les réduire… Certes. Mais, en même temps, il y a ce côté constructeur, constructif… qui fait que, même si le rêve est réduit… cela amplifie votre vie, votre souffle et votre regard…

Merci à ceux (et surtout celles !!!) qui ont rit et pleuré hier soir. Merci de m’avoir porté avec vos rires et emportée avec vos larmes.

Allez, on va attaquer cette deuxième ! On monte en ligne, là !!!

A générale merdique… (remerciements)

Première éclatante !

Ben si l’adage se vérifie, ça va être méga génial, hein…

Je voudrais juste faire un billet « remerciement comme aux Oscars » parce que, l’Oscar, y’a peu de chances que je l’aie donc, ben, autant remercier tout le monde sans attendre, hein !!!

Je voudrais juste remercier ma locomotive, mon chocolat en concentré, mon co-auteur, mon porteur de projet, mon accoucheur, mon metteur en scène, mon réalisateur, mon coach moral et physique… Fred.

Y’a pas des tonnes de choses à dire sinon que tu es quelqu’un de rare. Dur à suivre, parfois. Mais énergisant et grisant, toujours.
On y est. Notre bébé est né.
Vivement demain…

Merci à Romain. Pour son talent. Pour son jeux si jouissif. Pour son bon sens. Pour ses conseils sages et judicieux. Pour son calme et son regard. Merci. Mille mercis.

Merci à Laurence. Merci à Gana. Merci à Val L. Merci à maman. Merci à Suzy.
Pour leur aide autant psychologique que pratique, leur écoute, leur présence, leur compréhension (alors que moi-même parfois, j’ai du mal à me comprendre !).

Merci aux amis: à Marina, à Drey, à Renaud, à Mick, à Gégé, à Syl, à Hélène, à Marie… Pour leur enthousiasme, leurs conseils et leurs bonnes ondes !!!!!!!!!

Merci à mes folles. A celles qui sont à l’origine de ces textes. Merci à toi, Cath, pour ton investissement (photos, relecture,…). Merci à Sandrina, à Mélo, à Valoul et à vous toutes, les Belgottes, ma bande de folles qui m’avez tellement portée, tellement soutenue et qui avez été mon premier public ce samedi !!! Si je lis autant de choses dans les yeux du public ces 2 prochaines semaines, j’en pleurerai de joie !!!

Last but not least, merci à toi, mon amour.
D’avoir produit cette pièce. D’avoir cru en Fred et moi. D’avoir répondu présent à chacune de nos demandes et de nos délires. Pour l’affiche, pour le site, pour les projections, pour le matos… A la fois producteur, technicien, concepteur-web, photographe et j’en passe… mais aussi réconforteur, câlineur, médiateur, remonteur, organisateur…
Il y a tellement de choses que je devrais te dire, Jeremy…

Une dernière chose…

Merci à toi, mon petit bonhomme. Merci à toi, mon petit prince. Encore et toujours.
Je te dédie cette pièce.
Elle a tes yeux bleu, tes cheveux blonds, tes bons mots et ta bouille ronde…

Et merci à vous qui allez venir voir cette pièce. La rendre, enfin, vivante.
Merci…