Toi, tu vas caresser de gros obus…

Il est des phrases qu’on ne pense pas s’entendre dire un jour dans la vie.

Ou qu’on ne peut pas envisager s’entendre dire, non plus.

Même avec beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup d’imagination…

La phrase du titre en fait partie.

Etant donné que le mot bombe m’évoque à moi et aux gens qui me suivent sur Twitter un très beau moment de prise de tête débile (transformé depuis en running gag, ce qui est nettement plus drôle), j’ai tiré une vraie sale tête en m’entendant dire…

« Toi, tu vas caresser de gros obus… »

Heu, ouais.

Ca m’interpelle moyen comme action.

J’peux pas caresser autre chose ? Un chat ? Un chien ? Une mygale ? (ajoutez ici vous-même ce que vous rêvez de caresser, chacun a les fantasmes qu’il veut/peut, hein)

« Ben non, c’est ton prochain rôle, là »

Mon… quoi ?

« Ton prochain rôle. Tu vas jouer une secrétaire fan d’explosions nucléaires, en fait. »

Il aurait voulu se foutre de ma gueule qu’il aurait pas mieux fait. Sauf qu’il était sérieux, le gars. Et que le texte qu’on voulait que j’interprète parle bien d’explosions et de bombes nucléaires. Et moi, en fille intriguée par le truc, j’ai dit oui.

Je vais donc causer de bombes. D’explosions. Tout ça en secrétaire guindée. Et en anglais.

Non, ne m’achevez pas tout de suite, y’aura pas que ça.

Il y aura plein, plein (mais plein) d’autres choses dans cette pièce.

Et tenez, je vous balance le petit résumé, histoire que vous puissiez être un peu au parfum :

Le Fatman. Le tueur en série le plus recherché de la planète. Et s’il n’était qu’un faux coupable ? Qui sera à même de révéler la vérité dissimulée dans les coulisses de l’enfer ? Un homme au tatouage montrant une multitude de femmes hurlant. Une nuit pluvieuse et un amant sans visage. Un vagabond revenu d’entre les morts. Une femme fascinée par les explosions nucléaires. Tels sont les ingrédients de cet univers de fin du monde. Autant de personnages liés entre eux à leur insu, par le plus sombre secret.

D’accord, j’admets, ça n’aide pas plus. Mais au moins, on se rend compte que ça va être un chouïa rude, comme histoire. Ca met encore plus de piment à l’affaire. Et pour le reste, ben va falloir venir voir la pièce !

Qui, que quoi ?

Pièce écrite et mise en scène par Daphnis Boelens
Inspirée d’une histoire de Daph Nobody
Distribution : Frédéric Gibilaro, Marie Véja, Daphnis Boelens

Attention, la pièce est en anglais !

Où, quand, comment ?

Lieu : XL Théâtre
Adresse : Rue Goffart, 7a à 1050 Bruxelles, Belgique

Tarif : De 20 € à 1,25 €
Jours d’activité : Lundi – Mercredi – Dimanche
Dates : 2, 9, 16, 18 & 23 Mai 2011, 20h30; 22 Mai 2011, 16h30

Pour plus d’informations et pour réserver : RESERVATION EN LIGNE

Vous ne saviez pas quoi faire en mai ? Hé bien, voilà, venir m’entendre parler de bombes et d’explosions, c’est une très saine occupation, je trouve ! Venez !

(et venir voir une pièce d’un auteur à ne pas rater, ainsi qu’une intrigue noire et deux autres excellents comédiens sont aussi, en fait, de TRES bonnes raisons de se bouger en mai)

 

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