Ca y est, c’est arrivé, les digues ont lâché.
L’eau a déferlé.
Et, malgré les efforts, l’énergie dépensée, l’organisation prévue, y’a plus rien à faire. Qu’à regarder l’eau s’écouler.
Et se dire que, en fait, on pouvait peut-être pas faire mieux.
Mais à la différence d’un tsunami naturel comme celui en Indonésie ou au Japon, le tsunami émotionnel n’est pas une catastrophe en soi. Il est plutôt le bienvenu. Il nettoie, soulage, détend. Il embarque avec lui scories, tensions et met les choses à plat.
Pourtant, il fonctionne un peu de la même manière.
Il y a toujours un élément déclencheur.
Parfois cet élément déclencheur est énorme. De l’ordre du tremblement de terre. Qui, déjà, fait d’immenses dégâts.
Parfois, cet élément déclencheur est un petit détail, une peccadille, un souffle.
Quelque chose qui, en d’autres circonstances, serait presque passé inaperçu.
Voire aurait fait sourire.
Une goutte d’eau.
LA goutte d’eau.
Qui va mettre en péril tout un équilibre, toute une construction, tenus à bout de bras par une énergie déjà usée, par un fier petit soldat.
Laisse tomber, petit soldat. Tu ne peux rien contre une goutte d’eau.
Vous avez déjà remarqué combien c’est vicieux, une goutte d’eau ? Cela vous prend par surprise, quand vous pensiez à autre chose, c’est inoffensif, petit, sans goût, sans couleur. Mais ça s’ajoute au reste. Et ça crée un tsunami.
Je dédie cet article à ma goutte d’eau à moi.
Ok, t’as gagné, vas-y, noie tout.
Pour finir, j’en ai marre d’être un petit soldat.
Ma goutte d’eau, c’est moi. o//
Ha Flo, c’est clair, t’es pas la mienne. Ca serait même plutôt l’inverse 😉
(merci <3)
Bizoos Marie… Ne sais pas ce que tu as mais
une goutte d’eau en effet ça redevient une simple goutte d’eau au moment voulu
Ca me parle vraiment, vraiment, vraiment beaucoup ce billet.
Ici le petit soldat il tient encore la digue….pour combien de temps? j’sais pas…il attend probablement aussi LA goutte;o)
Courage à toi…les prochaines gouttes seront insignifiantes.
Bisous