(Cet article fait partie de la série « Calendrier de l’Avent », pour retrouver les explications et l’article du Jour 1, c’est par ici)
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : n’oubliez pas votre bougie Amnesty international à la fenêtre ce soir.
Cette petite bougie est à ma fenêtre depuis des années. Ma mère la mettait déjà chez nous, et j’ai continué une fois adulte, chez moi.
C’est devenu une habitude, en fait.
Et ces dernières années, je n’y réfléchissais même plus.
Mais là, après une année 2016 encore pire au niveau événements mondiaux que 2015 (qui avait pourtant placé la barre très haut, tout le monde en conviendra), cette petite lumière me semble indispensable.
Pour ne pas oublier que rien n’est jamais acquis.
Surtout quand il s’agit de droits humains.
Et pour illuminer l’avenir.
Il y a 13 ans, je plaçais, comme tous les 10 décembre au soir, ma bougie à la fenêtre.
Cette nuit-là, elle est restée allumée plus que d’habitude, je ne savais pas dormir.
Et quand je l’ai finalement éteinte, c’était pour partir pour la maternité.
Le petit de l’Homme est né quelques heures plus tard.
Dorénavant, c’est lui qui met la bougie de l’espoir à la fenêtre.