Romain

Romain,

J’aurais dû t’écrire cet article il y a quelques mois déjà.
En mai, plus précisément le 28 mai.
C’est ce jour-là que tu as choisi pour te barrer. Définitivement.
Enfin « choisir », entendons-nous, on ne choisit pas ces choses-là.
On ne choisit pas la maladie, la souffrance et la mort.
On les subit, avec plus ou moins de grâce, plus ou moins de classe.
Ta grâce et ta classe à toi étaient sans aucun mesure.
Personne dans mon entourage ne t’arrivait à la cheville.
Et je ne dis pas ça parce que tu t’es barré et qu’on enjolive toujours un peu ceux qui ne sont plus là.
Je le dis car c’était une évidence. Lire la suite