On ne se voit pas vieillir.
Et on voit encore moins vieillir ceux que l’on aime.
Ou du moins, on ne voudrait pas le voir.
Il ne restait que peu de personnes dans mon entourage de la génération qui a connu la guerre.
Et la dernière vient de partir…
En ces temps troublés, c’est un dur rappel à la réalité.
J’ai toujours eu cette chance d’avoir autour de moi des gens pour me mettre en garde contre la violence des mots, le danger du rejet et de la haine de l’autre.
Ils l’avaient appris à leur corps défendant.
Et ils ne voulaient pas que cette violence s’abatte à son tour sur leurs enfants et petits-enfants.
Comment parler d’amour en ayant connu la haine ? Lire la suite