(Cet article fait partie de la série « Calendrier de l’Avent », pour retrouver les explications et l’article du Jour 1, c’est par ici)
Oui, je vous vois ouvrir de grands yeux. Avec le retour de mes articles, il y a d’office le retour de mes goûts musicaux discutables. Ca vous manquait, avouez ! Un bon petit Goldman de derrière les fagots. Notez, j’aurais pu vous mettre « Les bêtises » de Sabine Paturel ou « C’est la ouate » de Caroline Loeb, mais ça aurait moyennement servi mon sujet… Goûts discutables, ok, mais la chanson doit servir un chouïa le texte, quand même.
(Aparté : si vous trouvez un sujet à traiter que la chanson « C’est la ouate » illustre, balancez, j’en ai pris pour un mois, là, donc je peux écrire des trucs sur n’importe quoi, hein !)
Et la chanson « Né en 17 à Leidenstadt » de Goldman a cet avantage de servir impeccablement mon propos.
Je me souviens exactement de l’époque où je la chantais. En boucle. Ado, dans ma chambre chez mon père, à Bordeaux; ado, sous mon casque, dans le métro à Bruxelles; ado,… partout.
J’avais 18 ans quand elle est sortie, j’étais (et suis toujours) une passionnée de la Seconde Guerre Mondiale et je voulais vraiment comprendre tous les tenants et aboutissants du conflit. Et surtout comprendre pourquoi on en était arrivé à ce carnage…
Parmi tous les jeunes de mon âge, et même parmi les gens de la génération avant moi (baby-boom, nés à la fin ou juste après la guerre), il était de bon ton d’affirmer haut et fort que, pendant la guerre, c’est clair, on aurait été résistant.
Une évidence.
Une certitude.
Et cela m’effarait. Lire la suite