Bilan du « pari de Marie »

(Avis à mon ami lecteur avant qu’il ne se jette avidement sur cet article : il est important de te rappeler qu’il faut que tu aies lu l’article parlant du « Pari de Marie » pour saisir la substantifique moëlle de celui-ci. Si tu ne l’as pas fait, tu vas rien capter. Et ça serait vraiment dommage.)

Voilà, voilà, mon pari a pris fin mercredi passé 31 août, après 15 jours (moins les week-ends, oui, on sait) de blogging quotidien. Cela fait donc 5 jours que c’est fini, me direz-vous. Oui, il m’a bien fallu ça pour m’en remettre, vous répondrai-je (bon, et faire la fête aussi, ahum, passons). Il est grand temps de faire le bilan de cette expérience. Qui fut concluante, et pas seulement du point de vue du but initial (prouver que mes lecteurs suivraient la cadence). Lire la suite

Le Pari de Marie

L’Homme et Amaury (l’un des concepteurs de ce magnifique-extraordinaire-sublime blog -aucune mention n’est inutile-, qui fait partie de l’agence 56k, hop, je leur fais de la pub au passage, ils le valent bien) sont certainement les deux hommes les plus pénibles que je connaisse de la Terre-de la Galaxie-de l’Univers (bon, ok, de mon entourage, quoi)…

Chaque fois que je poste un billet, il y en a bien un des deux (voire les deux, souvent, ils ont tous les deux accès aux stats de mon blog) pour me sortir : « Purée, les gens rappliquent pour te lire à chaque fois que tu écris, c’est épatant ! Et dire que si tu postais plus souvent, tu fidéliserais tout ce monde et tu te ferais un lectorat de fou ! C’est vraiment nul que tu n’écrives pas plus souvent ».

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Aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi !

Bouh que j’aime pas la compétition, l’auto-promotion et tout ce qui s’ensuit !

Certes, je suis fière de ce que je fais (à ma petite échelle), qui plus est je le fais avec le plus de sérieux, de franchise et d’honnêteté possible.

Et souvent, je me dis que cela suffit. Que « vendre » cela serait malsain. Le talent n’a pas besoin d’une quelconque promotion pour être reconnu, non ? 

Ben je me trompe. Lourdement. Le talent, c’est bien. Faire savoir qu’on en a, c’est mieux. En ce qui concerne la première affirmation, je me débrouille. Et en ce qui concerne la deuxième, je suis une vraie catastrophe (et je pèse mes mots).

Donc, j’ai pris le taureau (moi ! Hop, pour une fois que mon signe astrologique peut servir !) par les cornes et j’ai agi (un peu).

Marie Véja
Première action: j’ai invité une grosse partie de mes contacts Facebook à devenir fan de Marie Véja. Ha, haaaa, me direz-vous, Ils ne l’étaient pas déjà ? Ben non. C’est pas parce qu’on est dans mes contacts qu’on aime forcément ce que je fais. Logique. Mais pour ceux qui sont dans mes contacts, qui apprécient ce que je fais et qui ne connaissaient pas encore l’existence de cette page fan, ben voilà, ils ont pu y adhérer. Et certains l’ont fait, j’en ai sauté de joie, de bonheur et tout ce qui s’ensuit et… je les en remercie du fond du coeur.

Billets d'amour Candidat Deuxième action: j’ai décidé de participer au concours lancé par SeeMee: Concours de billets d’amour. Ca fait 15 jours que ce concours est ouvert, 15 jours que je me tâte, 15 jours que je recule.

Le délai de ce concours est ce soir, à minuit. Dans le genre, j’ai pas du tout attendu la dernière limite, je trouve que j’ai fait un grand effort: je me suis inscrite à 21h30 alors que je pouvais le faire jusqu’à 23h59. Hé, ho, j’avais encore le temps, quoi !

Voici les trois textes que j’ai choisi parmi ceux de mon blog pour ce concours (oui, je suis une grosse nouille, j’aurais pu en écrire un tout spécial pour l’occasion mais comme dit précédemment, j’ai pas arrêté de reculer donc, hein, on fera avec ce qu’on a déjà !):

Les hommes, ces produits de consommation

You got the love

Restons amants?

Bon, pas besoin d’aller voter, je ne fais pas d’appel à l’équipe, ce concours est un vrai concours, avec un jury très compétent et qui va avoir besoin de pas mal de temps pour lire tous les textes proposés et apprécier toutes les photos en lice. Car il y a du monde et du beau monde, même, dans la course ! Chuis une toute petite goutte mais, voilà, j’ai eu le courage de me jeter dans la rivière ce qui, à ma hauteur de goutte, me rend très fière quoiqu’il en soit.

Ceci dit, j’ai beau essayer de faire en sorte qu’on m’aime, vouloir me mesurer à plus grandes pointures, je sais qu’il y a un paquet de gens qui apprécient ce que je fais sans autre forme de procès, et qui sont là, fidèles au poste et… je les en remercie. Vraiment.

Merci.

Son beau petit monde…

Bon, j’ai pas mal de copains/copines, c’est vrai, mais faut avouer que des amies, des vraies, du genre qu’on peut compter dessus jour et nuit, qui débarquent en plein coup dur ou qui vous appellent alors que, justement, à cette seconde-là, vous en aviez besoin,  j’en ai pas une armée. Mais celles que j’ai, elles sont là et bien là, elles tiennent toutes dans une pièce (genre le salon d’A., un soir de crise en juillet… Les concernées se reconnaîtront !) et j’ai beau être infecte, désolante, chieuse, versatile,  pas toujours cohérente, elles restent (sont folles, ces filles, oui, oui, je suis d’accord avec vous)… 

Et elle, elle est de celles-là… Gana…

Si vous parcourez ce blog attentivement, vous avez déjà pas mal entendu parler d’elle (ben oui, l’air de rien, j’en cause à chaque détour de billet, moi), elle fait partie des folles et sait faire la fête (c’est un euphémisme), elle est la troisième copine que Vuitton appelle en plein annif-camp de survie, elle est celle que j’appelle dans les premières pour annoncer que je suis célèbre, elle est la mère, heureuse et comblée, de l’amie du petit de l’Homme, bref, elle est un peu dans tous les petits coins et recoins quand vous vous baladez sur ce blog.

Faut bien avouer que dans la catégorie « proches amies », si je devais faire un palmarès (mais j’aime pas ça, berk, berk), elle serait en bonne place dans le trio de tête pour les médailles en chocolat (ça tombe bien, elle adore ça, le chocolat). La médaille en chocolat malteiser de l’amie à qui on confie ses états d’âme en sachant qu’on ne sera pas jugée, de l’amie qui vous dira ce qu’elle pense sans détour (mais avec empathie) car elle sait que vous en avez besoin, de l’amie à qui l’on peut confier le petit de l’Homme (alias la prunelle de vos yeux) les yeux fermés car on sait qu’elle s’en occupera mieux que soi-même, de l’amie qui vous chambrera solidement sur vos petits travers car elle vous connaît par coeur, de l’amie qui sera au premier rang dans la salle pour vous soutenir quand vous lui avouez que vous avez un trac dingue et que vous n’y arriverez pas ( et qui sera accompagnée dans le mouvement des autres amies dont je parlais plus haut !), de l’amie avec laquelle vous ne savez pas rester froissée plus de 12 heures (testé et approuvé, et encore 12 heures, chuis généreuse) … j’en passe et des meilleures…

Pourtant plus opposées qu’elle et moi, y’a pas. Elle est aussi strass que je ne le suis pas (enfin, je le suis un tout petit peu, mais pas pareil, quoi, pas de la même façon, avec elle, j’apprends des mots, des marques dont j’ignorais jusque là l’existence même sur cette terre)… Elle est aussi stylée que je suis classique (c’est peu d’le dire)… Elle est aussi branchée que je me fiche de l’être (sauf dans notre amour des Mac, là, on est à 400% Mac addicts depuis des lustres et sur la même longueur d’onde)… Pour vous dire, on en est arrivées, un jour, à se demander comment on parvenait à s’entendre, à se comprendre et à se marrer ensemble (parce que, là, preuve à l’appui, on peut partir dans des délires qui font dire aux autres qu’il faut qu’on arrête l’ecstasy et l’air ucclois, hein, c’est pas bon pour la santé !).

Comment expliquer que ça marche ?

Ben ça s’explique pas. C’est le côté magique de la chose. C’est pas censé marcher à la base et en fait, ça gagne un marathon en courant très vite. De la magie avec de la poudre de perlinpinpin dedans. Et faut avouer que c’est très efficace, tout doux et pétillant…

Et pourquoi je vous raconte tout ça, moi ?

Et bien, cette amie, elle écrit aussi. Avec son style bien à elle, drôle, nerveux, spittant !

Et elle a décidé d’ouvrir un blog. Pas un blog pour se la péter genre « je suis la reine du web », nan, un blog pour montrer son petit monde coloré et acidulé, ses passions (elle en a des tonnes, j’ai jamais vu quelqu’un en avoir autant qu’elle, c’est dire !), ses coups de coeur (nombreux idem), ses folies, ses fou-rires,… plein de trucs jolis, tendres, beaux et, même, décalés. Un régal. J’ai presque envie d’écrire que son blog fait grossir tellement il est bon, si, si !

Pour grossir un bon coup, heuuuu, pour voir la vie en couleurs et en rires, foncez là:

Mon petit monde extra-ordinaire

Serez pas déçus, j’vous promets !

Et moi, je promets à ma topine de continuer à aller lire religieusement son blog tous les jours (elle est moins paresseuse que moi !), mais pas de répondre à son tag (pas celui-là, naaaaaaan !).

En fait, parfois, je me demande ce qui pourrait briser notre amitié, et un jour, j’ai trouvé:

alors que je l’avais au téléphone, que je savais que Dr House allait commencer (j’avais calculé, j’avais EXACTEMENT 3min53 sec pour lui parler avant le début) et que je dépassais un peu la limite (càd que j’ai parlé 3min54), j’ai eu droit à:

‘Marie, dis, tu le sais que je t’aime, hein, tu le sais, vraiment, hein. Notre amitié, toussa. Mais là… Ca va pas le faire, quoi. Nan. Si jamais tu m’EMPECHES de voir le début de House, naaaaan, ça va pas le faire du tout. Sérieux je t’aime beaucoup, beaucoup, beaucoup mais… là, c’est la fin de la pub, le générique commence et si, par malheur, tu devais encore me causer ne serait-ce que 3 secondes de plus, je te raccroche au nez sans autre forme de procès et j’te cause plus pendant au moins 5 mois, c’est assez clair ???? »

Haaaaaaaa…

Y’a pas à dire, l’amitié, c’est un vrai trésor, hein !!!!!!!

 

PS: message à Gana : heureux deux ans à ton petit pirate, tu le prépares à l’abordage de la vie de la plus belle des façons…