44 ans moins un jour

Yep, de retour.

Mais pas pour longtemps.

Je voulais tout d’abord m’excuser de ne pas avoir été jusqu’au bout de mon défi fin décembre. Plusieurs choses m’en ont empêchée, que je ne ai pas vraiment envie de détailler ici, mais qui étaient assez importantes pour que je perde toute envie d’écrire encore un mot sur ce blog.
Ecrire est un exercice compliqué (surtout écrire en public, je ne parle pas d’écrire juste pour soi, ça, c’est un autre problème) qui demande pas mal d’énergie, de temps et de travail. Ca demande aussi un peu de souffrance, parfois. J’accepte complètement cette règle du jeu, mais si le niveau de souffrance devient bien plus élevé que le plaisir ou les bienfaits que vous pouvez retirer d’une écriture publique, je pense que le jeu n’en vaut plus la chandelle, ni l’énergie. Il y a clairement une certaine forme de masochisme à l’écriture (du moins, pour moi, n’hésitez pas à me donner votre avis sur le sujet…), mais si cela devient une souffrance intenable, là, c’est clairement maladif et il faut se poser des questions.
Donc, j’ai arrêté. Mon masochisme a des limites et ça, c’est une bonne nouvelle ! Lire la suite

Calendrier de l’avent : Jour 11, PEUR

(Cet article fait partie de la série « Calendrier de l’Avent », pour retrouver les explications et l’article du Jour 1, c’est par ici)

On a souvent tendance à dire que c’est l’amour qui fait tourner le monde.
Bon, certains ajouterons que c’est l’argent aussi, ce qui est assez lucide.

Perso, je soutiens que c’est la peur.

Et pour l’instant, nous en avons tous les jours la démonstration. Partout. Dans tous les domaines. A tous moments.

La peur est omniprésente.

Elle est chez ceux qui gouvernent, elle est chez ceux qui sont gouvernés, elle est chez ceux qui mettent des enfants au monde, elle est chez ceux qui ne le font pas, elle est dans la tête des femmes, dans la tête des hommes, elle hante les rêves des enfants. Elle colle, elle englue. Lire la suite

2010, année de transit

Bon, je ne devrais pas être en train de vous écrire en t-shirt et petite culotte, au milieu d’un désordre sans nom, devant une tasse de café à moitié froide.

Non, je devrais être habillée, pimpante, en train de tout ranger et de penser à la déco de ma table pour le réveillon entre copains qui a lieu ici ce soir et à la tenue qui j’y mettrai. Je devrais être pleine d’énergie, je suis une (jeune) femme dynamique, pétillante, vibrante.

Mouais. Lire la suite