On recherche figurants : petite annonce

Pour le film « Le Singe Roi », premier long métrage de fiction de Frédéric Gibilaro.

Voici la petite annonce:

« Nous avons besoin de figurants pour le 1er LONG-METRAGE de fiction de Frédéric Gibilaro.

ENFANTS : de 9 à 13 ans

Et

ADULTES : de 18 à 35 ans

Pour le casting, prenez contact avec : CHRISTINE (Directrice figuration)
figuration@ipulcini.be

0496/305 644 »

Pour plus d’infos sur le film et cette annonce, voir ICI-FIGURATION

Et voilàààààààààà !

Etat d’esprit

Ben, en, gros, je crois que je vais éviter toute relation humaine pendant les 10 prochains jours, hein… 

En plus, ça me rappelle le « Top of the Pops » de mon adolescence…

« Protect me from what I want, protect me from what I want… »

On continue à en parler…

En plus du Victoire qui sortira le week-end du premier mars, logiquement, on en parle sur le blog de la Libre !

Mères d’aujourd’hui

Petite piqûre de rappel pour la résa:

RESERVATION EN LIGNE ETATS D’AME

Voilà !

Je dois détester les comédiens, moi…

… pour écrire un truc pareil et, en plus, demander qu’on le joue d’une traite:

« Voilà. Je suis dans la rue. J’ai deux heures devant moi, à moi, rien qu’à moi. OUF ! Je reprends ma respiration et décide d’aller faire du shopping. Du vrai shopping !!!! Sans un bébé hurlant de faim, de frustration, de fatigue…

Sans le regard désapprobateur des vendeuses, des clientes, des mémères à chien que les cris de votre enfant incommodent fortement et qui jugent que, vous, jeune mère, vous feriez mieux de rester cloîtrée entre vos 4 murs plutôt que de venir déranger les honnêtes gens qui ne se baladent pas avec des bébés braillards, eux ! Vous finirez de toute façon par vous retrouver en train d’enfiler un pull d’une main tout en berçant délicatement le bébé dans sa poussette de l’autre. En espérant que, au final, bébé s’endorme dans sa poussette.

Ca, ce sont les bons jours. Vous pourrez alors, peut-être espérer acheter ce petit pull adorable que vous venez d’essayer et, peut-être même aurez la chance de le prendre dans la bonne taille.
Les mauvais jours, vous n’achèterez rien car bébé, à force de pleurer, s’est fait vomir dans sa poussette et, vu la tête que vous fait la vendeuse, vous avez intérêt à tout nettoyer séance tenante sous peine de vous voir interdire l’accès de cette fabuleuse petite boutique pour au moins les 15 prochaines années.

Vous voilà donc, petit pull à moitié enfilé d’un côté, bébé hurlant et s’étouffant de l’autre, en train de chercher une solution rapide pour nettoyer les dégâts. Et, là, sauvée, vous avez le paquet de lingettes.

Donc, vous épongez, encore, partout, vous cherchez désespérément une poubelle du regard… sous l’œil réprobateur de la vendeuse qui espère que vous n’allez pas jeter ces lingettes malodorantes dans SA poubelle.

En désespoir de cause, vous gardez les lingettes en main, vous remettez le petit pull maladroitement dans le rayon, non sans avoir eu quelques difficultés à l’enlever d’une seule main.

Et vous vous enfuyez, suante, du magasin… »

Comment ça, la comédienne dans ce spectacle, c’est moi ???!!!

Ha ! Merde alors, je savais pas que je me détestais autant !!!!!

🙂

Accouchement difficile

Il est pas original, mon titre ?

Coup de barre, de stress, de blues, de calcaire… Enfin, coup tout, quoi…

Pourtant, sur scène, ça commence à prendre. J’en ai enfilé depuis presque un mois des répétitions merdiques, des prises de tête, des crises de larmes, des crises d’angoisses, des crises d’insomnies… Oh oui.

Et, pourtant, c’est maintenant, maintenant que je suis sur des rails, qu’il me faut assurer, qu’il faut aller en profondeur, maintenant que je dois m’amuser sur scène pour que les autres, ceux dans la salle, s’amusent aussi… maintenant que je me rends compte de la montagne que j’ai sous le nez.

L’horreur.

Pourquoi me suis-je lancée dans cette aventure ???!!!!!!!!!!

Je lutte contre mes démons, mes difficultés, mes mauvais penchants. J’ai l’impression que je ne fais que ça: lutter. Et j’en ai marre du combat.

Pourtant… là, en un mois, j’ai pris 20 ans dans les dents. Non, pas physiquement, que tout le monde se rassure, mais dans la tête. J’ai l’impression que je combats tellement de choses, que, un par un, je dénoue tellement de fils emmêlés, que je secoue tellement de vieux démons…

Je sais que je ne vous donne pas toutes les armes pour comprendre mais, là, voilà, j’ai envie de le sortir, de le hurler… Il y aura un avant et un après cette pièce. Pas forcément sur la scène, non. Pas forcément dans le monde du spectacle non plus d’ailleurs. Mais dans ma tête, dans mon corps, dans ma vie, oui !!!!!
J’ai vraiment l’impression qu’il y a quelque chose de mis en marche en moi et que je ne peux pas l’arrêter, une sorte de grosse machine qui va tout écraser sur son passage… Il y aura la Marie d’avant et la Marie d’après. Indépendamment du destin de la pièce en elle-même.

Ca m’épuise et ça me booste à la fois.

Car, en même temps, je sais que

1) je n’ai pas le choix.

2) ce sera positif.

Je suis à un stade de ma vie où…

soit je saute
soit je crève.

Ok, je saute.

Maintenant, le saut va durer une heure. Vous serez là. Les gens que j’aime le plus au monde seront là.
Je ne sais pas encore comment je vais faire pour ne pas m’écrabouiller au sol (non, vraiment pas, vu que, là, je n’arrive pas à tenir la distance sur toute l’heure, il y a encore des tas de trucs que je merde, et en grand !).

Mais néanmoins, je sens au fin fond de moi que, pour la première fois de ma vie, il y a un truc qui me pousse à hurler:

JE NE VAIS PAS M’ECRABOUILLER.

Maintenant, il ne me reste plus qu’à trouver le moyen de décoller…

On va me voir, on va m’entendre

Donc voilà, quelques petits endroits où on va logiquement entendre parler d’Etats d’âme d’une jeune mère:

– sur Radio Judaïca, le mercredi 27 février à 8h45, Fred (le metteur en scène) et moi y serons en direct.

– en couverture du « Fréquence Vénerie »

– logiquement dans le Victoire mais, heu, là, j’attends que ça se confirme, hein…

Merci à Valérie Nederlandt de 7avril production qui s’occupe de la promotion d’Etats d’âme ! (et à Pierre-Philippe Fouret qui s’occupe de sa diffusion !!!)

Edit pour Cath: on retrouve aussi Etats d’âme dans les Carnets du Paris-Match de cette semaine, hé, hé (merci à Gana pour l’info, mdr !!!!!!!! )

Du paradoxe de l’écriture de blog

Vous avez déjà remarqué que, quand vous vivez des tonnes de trucs, vous n’avez plus aucun temps pour les raconter ? Alors que quand vous avez touuuuuuut le temps d’écrire des articles longs comme un jour sans pain, vous ne trouvez rien à écrire car vous n’avez rien à relater ???

Hé bien voilà, je suis en plein dans ce genre de paradoxe. Et c’est hyper frustrant. Non pas de vivre des choses, mais bien de ne pouvoir les raconter de long en large et en détail…

Depuis le 1er février, je suis officiellement payée pour ne vivre qu’une seule et belle chose: ma passion. On croit rêver. Ben non, pincez-vous, je ne rêve pas. Depuis le 1er février 2008, je suis payée pour jouer, jouer et encore jouer. Purée, ça y est. On y est. Je plane sans héroïne, c’est peu dire…

Qui plus est, je continue à suivre e-criture car j’aime ça et que, comme je reprends du service actif dès le 17 mars, j’ai pas envie de perdre pied. Mais mes acolytes prennent le relais pour les choses plus sérieuses.

Rajoutons à cela des soirées tous les soirs (sorties, verres entre copines, soirées, etc) et vous avez un tableau complet.

Ha non, pas si complet que cela puisqu’en plus j’essaye d’être une mère présente et efficace pour le petit de l’Homme qui a la bonne idée d’être en vacances. Enfin, bon, là, faut bien avouer que je suis plus efficace que présente mais je remercie déjà chaleureusement famille et amis qui se décarcassent pour que les vacances du petit monstre soient un moment de bonheur et de fête pour lui aussi. Merci, merci, mille fois !

Enfin, bref, vous l’aurez compris, plein de trucs à dire, pas une minute pour le faire.
Néanmoins du bonheur en barre…

RESULTAT SOUS VOS YEUX A PARTIR DU 5 MARS

(quoi, c’est le super Tuesday ? Ha ben oui, encore un truc que j’aurai pas le temps de suivre… Heureusement qu’il y a vos blogs à vous pour me tenir au courant !!!)

Comment devient-on une Mac addict…

… quand on est une femme, pas geek pour un sous (mais alors pas du tout, rien, niet, nada) et que l’informatique est le cadet de nos soucis (plus loin dans notre liste d’intérêt que la relation Bruni-Sarko, c’est vous dire les années-lumières) ?

C’est le billet de Marie qui m’a donné envie de vous en parler.
(Alors, petit aparté: oui, oui, c’est bien le blog de Baudouin et oui, oui, c’est bien un billet de Marie. C’est normal. Vous n’avez rien consommé d’illicite. Ou alors vous l’avez fait mais ça change rien.)
Apple sort l’Ipod rose pour la Saint-Valentin. C’est un Ipod pour les fiiiiiiiiiiiiiiiiilles. On crawle en plein stéréotype primaire. C’est con. Mais ça marche.
Autant les petites filles de 4 ans sont à fond dans le trip « princesse à paillettes, avec des tonnes de froufrous », autant les femme de 30 ans sont en plein trip « voyons-tout-en-rose, de préférence avec Hello Kitty dessus ou un dessin animé de notre enfance ».
(Autre aparté: tiens, faudrait proposer un Ipod Hello Kitty à Steve, pffff, y pensent vraiment à rien, chez Apple)
Je passerai sur le fait que je trouve ces deux faits extrêmement important sociologiquement parlant (les mères et les filles sont ENFIN sur la même longueur d’onde, on a peut-être trouvé là de quoi combler ce fameux fossé des générations) pour me concentrer sur ce qui nous occupe pour l’instant, en l’occurence les femmes de 30 ans et plus et le rose. Et sur le fait que chez Apple, à ce sujet, ils ont une longueur d’avance.

Quelqu’un se souvient-il de l’iMac en 1999 ?
Un ordi décliné en 5 couleurs.
Dont le rose.
Bon, il était pas vraiment tout-à-fait rose. Il était Strawberry, ou, du moins, c’était son nom. Ils l’ont traduit par Framboise en français. Fraise, ça devait pas faire assez classe. Trop commun. Trop Wépion.

Donc voilà, c’était un grand coup. Moi, à ce moment-là, justement, je cherchais à m’acheter un nouvel ordi. J’avais établi un budget pour la chose mais n’avais aucune idée de ce qu’il fallait que j’achète. J’ai donc traîné l’Homme en ville pour tenter de trouver ce qui me conviendrait.
Et là, illumination.
Un ordi ROSE trônait en plein milieu de l’entrée de la Fnac.
Coup de foudre.
Il me fallait cet ordi.
Là.
Tout de suite.
Dans l’instant.
L’Homme a failli faire un infarctus sur place. Qu’importe, l’ordi rose était à moi.

Bon, après, j’ai eu des tonnes de potes bien intentionnés (merci les gars) qui m’ont mailé la fameuse blague qui a fait le tour du net:

« Mac invente le premier ordinateur pour les femmes. Un ordinateur qui leur rappelle leur fer à repasser »

Bande de vaches. D’abord mon fer à repasser n’a jamais été rose (par contre, sur ce coup-là, chez Philips, ils ont une longueur de retard). Ensuite, mon iMac faisait nettement moins de vapeur (mais oui, je sais qu’un Mac ne fait pas de vapeur, alleeeeeez, c’était pour la blague !).
M’en fiche, j’ai attrapé le virus. Et je l’ai refilé à l’Homme (ben oui, il a dû utiliser mon iMac pour m’expliquer comment ça fonctionnait, ce pauvre être), devenu depuis un Mac Addict pur et dur. Qui a lui-même contaminé son frère et sa belle-soeur. Et tout ce beau monde a contaminé les parents. La famille au complet est sur Mac, c’est beau à voir.

Et d’ailleurs, depuis, mon iMac framboise (baptisé mamac à l’époque, vous saurez tout) a été remisé au grenier (puis démonté par l’Homme qui a des jeux bizarres parfois, je vous le concède) et remplacé par un joli iBook de mon côté (et un Mac-chais-plus-trop-quoi chez l’Homme). Mais mon iBook est blanc. Plus rose. Y’avait pas. Tant pis.

En même temps, même en achetant un ordi blanc, j’ai quand même repris un Mac. Ce qui veut donc dire que le coup de l’ordi rose, c’était un coup de maître. Ils ont gagné une famille entière, là, tous devenus clients chez Apple. C’est fou, ça !

Alors, ok, je hais les stéréotypes, les idées reçues, les grandes généralités…

Mais purée, faut bien avouer que des fois, surfer sur ces lieux communs, ça marche tellement bien que ça me laisse sans voix…

Edit: et pour aller lire ce qu’une vraie fille geek (oui, oui, ça existe) dit de Mac, allez faire un petit tour par là: Marie-en avoir ou pas (bon, là, c’est le blog de Marie, non, non, c’est pas celui de Baudouin, etc.)

Argh, ils m’ont eu !

Ca fait des décennies, que dis-je des siècles, des millénaires que j’allais l’acheter religieusement toutes les semaines (pour la version française) ou tous les mois (pour la version belge, et, là, ça fait des millénaires aussi, mais des millénaires moins longs vu que la version belge est plus récente).
J’avais résisté à toutes les tentations. Tous les appels. Subliminaux ou pas.
Non, non, non, j’allais dans une librairie pour l’acheter. Ca faisait partie du plaisir.
Je feuilletais d’abord tous les autres. Genre, la nana qui hésite. Qui se sent bien tentée. Mais qui, arf, ne s’en laisse pas compter et revient dare-dare aux vraies valeurs. Paf.
Un vrai sacerdoce.
Un acte de foi.

Bref, hé ben, là, tout ça, c’est fini. J’ai craqué.

Je me suis abonnée à ELLE BELGIQUE.

Je culpabilise à mort en pensant à mon libraire qui n’aura plus ma visite courtoise tous les mois. Je suis intimement persuadée que je précipite la fin des petits commerces. Surtout du sien.
Mais là, je ne pouvais pas faire autrement.
Misère…
Jugez par vous-même:
ce mois-ci, l’offre spéciale abonnement est que pour tout abonnement pris avant la fin du mois, on reçoit une crème de la Mer.

Gasp !!!!!!

Alors, chuis pas la nana à mort motivée par la cosmétique, hein. J’ai mes crèmes jour-nuit-anti-poches des yeux (mmmmmh, c’est le moment top sex de ce billet, profitez-en), un mascara et de l’anti-cerne pour les moments difficiles (en gros, tous les jours, ahum). Ca s’arrête là. Je me tue à le répéter, c’est pas à moi que l’Oréal doit ses incroyables marges bénéficiaires (car, en plus, les trois crèmes que j’ai ne sont pas produites par L’Oréal, donc, vraiment, là, je les aide pas du tout, du tout, du tout, les pauvres !).
Mais quand même, je lis le Elle. Chuis donc pas totalement inculte sur ce sujet hautement intellectuel.
Et en plus, j’ai de bons yeux. Assez bons pour voir, à chaque fois que je vais en Angleterre (càd assez souvent) que la crème de la Mer est à la cosmétique ce que le Crillon est à l’hôtellerie… Le must du must.
A 120 euros les 30 ml.

Ouais.

Alors, j’ai beau être très curieuse, mais là, j’ai un peu de mal. Ma tentation était grande d’essayer cette crème dont tout le monde parle mais… 120 euros pour se rendre compte que c’est pas ça, que je suis allergique, que j’aime pas la texture, que je supporte pas l’odeur, que ça convient pas à ma peau… ça me refroidit sec.

Mais là, je la reçois.
En plus, je paye mon Elle moins cher.
Et puis on me traite de fidèle lectrice.

Y’a pas à dire, chez Elle, y savent comment parler aux femmes.
Et ça, mon libraire, y sait pas faire.