L’art du compliment selon les mecs…

L’homme bosse dans SAP.
Un acronyme barbare qui ne dit quelque chose qu’à de rares initiés. Et encore, même eux ont parfois du mal à expliquer ce qu’il font de manière claire et compréhensible au commun des mortels.
L’Homme n’échappe pas à la règle. En général quand on lui pose la question « et tu fais quoi, toi, comme boulot ? » il élude d’un geste et change de sujet…

Il y a quelques temps, dans un repas sympa, avec des gens sympas, la question a refait surface et, là, j’ai pris les devants et j’ai gentiment expliqué à la place de l’Homme ce qu’il fait comme boulot. Et visiblement tout le monde a compris.

Et dans la voiture sur le chemin du retour, cet être délicieux qui partage ma vie depuis plus de 15 ans me sort:

« C’est dingue, je ne m’étais jamais rendu compte que tu comprenais ce que je fais comme boulot ! »

C’est beau un mec qui découvre que la nana avec laquelle il couche a aussi un cerveau…

Le petit de l’Homme fait des menaces…

Entendu il y a peu dans la bouche du monstre, furieux contre son père…

« Attention, hein, si tu dis pas oui, je t’invite pas à mon anniversaire de 5 ans !!!!!! »

Le petit de l’Homme a un ami digne de lui (Joyeuses cloches !)

Bon, j’ai déjà parlé de l’ami du petit de l’Homme dans un billet précédent (voir manuel de survie en milieu hostile ), certains s’en souviennent peut-être…

L’ami en question est le fils d’une de mes amies.
J’ai d’autres amies qui, elles aussi, ont des enfants (c’est somme toute assez banal à la trentaine, âge auquel tout le monde pond des mômes, hein). Mais les autres amies de ma bande de folles ont des filles. Cette amie-ci est la seule à avoir un garçon de l’âge du petit de l’Homme. Et les deux monstres s’entendent pas mal…

Donc nous voilà, le petit de l’Homme et moi, invités à l’anniversaire de la fille d’une de mes amies. Je récapitule: la maman de la petite fille en question est une amie et la petite fille est aussi une copine du petit de l’Homme. Les autres invitées sont mes copines à moi avec leurs filles (dont certaines sont des amies du petit de l’Homme) ou leur fils (qui est l’ami du petit de l’Homme)… Je vois à votre air que j’en ai semés au passage. Non, je ne réexplique pas tout, respirez un grand coup et relisez le paragraphe depuis le début en prenant des notes. Ca aide.

Bref, le petit de l’Homme était super content d’être invité à l’anniversaire de sa copine. Dois-je vous rappeler qu’être invité à un anniversaire équivaut, pour lui, à être invité à une soirée de Chippendales-mâtinés-de-XIII-de France pour nous ? Pour vous dire le niveau d’excitation de la bête…

Sauf qu’il avait une exigence: « Je n’y vais que si mon ami y va, hein ! Il vient, hein ? T’es sûre, hein ? Parce que sinon, y’aura que des fiiiiiiiiiilles (à dire avec un petit nez retroussé de dégoût à peine dissimulé) ». Dire que dans 10 ans, il fantasmera sur le fait de participer à un annif dont les invitées sont exclusivement féminines… C’est mal fichu, la vie…

Donc nous voici à l’annif. Tout se passe à merveille. Pour preuve, je n’ai pas aperçu le petit de l’Homme plus de 10 minutes sur l’après-midi. Trop occupé. De fait, nous, les adultes avons pu discuter à loisir (il est évident que nous avons parlé de formation du nouveau gouvernement, de commerce mondial, du cours du dollars, de la crise des subprimes,… Arf. Ok, ok, aussi un peu des hommes, ces grands enfants, des autres filles, ces ennemies héréditaires, et des fringues, ces choses qu’on n’a jamais en trop…).

A un moment, l’hôtesse-maman-organisatrice de l’anniversaire annonce aux monstres réunis que les cloches sont passées dans le jardin (période de Pâques oblige, les cloches font des heures sup), que tout le monde peut prendre un petit sachet et aller chercher les oeufs dehors. Les enfants s’élancent, fouillent, fouinent, retournent, courent, comparent…
Le petit de l’Homme étant un mec pas stressé du tout, il fait la conversation à tout le monde au lieu de chercher des oeufs. Les autres lui répondent par onomatopées et empochent le chocolat.
Résultat, à l’heure des comparaisons plus sérieuses, il s’avère que la récolte du petit de l’Homme est tout sauf fructueuse… Il prend un air dépité. Je me sens obligée de lui dire quelque chose pour le consoler (alors qu’intérieurement, je saute de joie, faut avouer que moins il a pris de chocolat, moins ses parents seront tentés d’en manger… Chuis pas mauvaise, chuis réaliste…): « t’inquiète, mon chéri, les cloches passeront aussi à la maison, elles t’apporteront d’autres oeufs ».

Et, là, je vois le petit de l’Homme se précipiter sur son ami (dont la récolte est énooooooorme, intérieurement je plains sa mère de tout mon coeur… Nan, chuis pas mauvaise, je répète, chuis réaliste…) A ce stade-ci de l’histoire, je me dois de vous donner une information capitale: l’ami du petit de l’Homme vit entouré de femmes chez lui, puisque, outre sa mère, il a aussi deux soeurs. Une petite et une grande.

Donc, je vois le monstre se précipiter sur son copain et lui sortir, vantard: « J’ai pas beaucoup d’oeufs, mais c’est pas grave, hein, les cloches, elles vont passer à ma maison ! ».

Le copain, pas démonté pour un sous, lui répond du tac-au-tac: « M’en fiche, des cloches, y’en a plein chez moi… »

Bon, la prochaine fois, on se fait une sortie chippendales ?

Joyeuse cloches à toutes !!!!

Chuis vivante…!

Et bien vivante, hein !

Justement, c’est bien ça le problème…

Me voilà « après ». Après un projet qui m’a portée plus d’un an, un projet qui m’a impliquée plus que je ne l’imaginais, qui m’a apporté plus que je n’espérais… qui…
Ben voilà, après.

Outre la fatigue, intense, énorme, cette semaine, vu que j’ai fait la fête samedi soir et que j’ai enchaîné sur une journée avec les copines dimanches, que j’ai repris le boulot pour e-criture lundi… et que je n’ai pas arrêté depuis, s’ajoute la descente post-événement. Une vraie toxico. Je préviens déjà tout le monde, chuis pas à attraper avec des pincettes, je prends tout au premier degré, je bouffe tout ce qui dépasse et n’est pas lisse (nez, opinions, projets…).

Mention spéciale à l’Homme qui parvient à désamorcer les choses avec humour, mention spéciale au petit de l’Homme qui me rappelle que j’ai des obligations sur cette Terre (comme peindre des cailloux, retrouver tous les do et les fa sur le clavier du piano, raconter Casse-Noisette en regardant le ballet en DVD,…).

Bon ça ira, hein, je vais reprendre pied. Et refaire des projets. Et réécrire des trucs. Et retrouver un humour minimum. Et rebafouiller sur ce blog.

Et partir skier. Le petit de l’Homme se balade dans toute la maison, lunettes de ski sur le nez, impatient d’aller suivre ses cours. Ma combi se sent seule, elle n’a plus qu’une semaine à attendre…

Je retrouve tous ceux qui n’ont pas encore pu me voir sur scène en mai (les 16 et 17 mai, Centre Armillaire, Jette, résa: 02/426 64 39).

Je retrouve les gens intéressés par e-criture aux conférences organisées à Technofutur le 10 avril prochain…

Et purée, y’a même plus de café dans cette bicoque !!!!!!!!

Une photo vaut mieux qu’un grand discours…

Elle s’appelle Catherine.
C’est une amie.
Elle fait des photos magiques, lumineuses et sensibles.

Je lui avais déjà demandé de faire les photos de mon book car j’aime son talent de portraitiste, son univers. Et, en plus, pour moi qui n’aime pas être prise en photo (ben non, et ne me dites pas que je suis unique en mon genre, je connais des tas d’autres filles qui détestent ça !), faire une matinée séance photo avec elle, c’est un vrai bonheur, tellement elle a l’art de mettre à l’aise, de prendre ses photos l’air de rien et de saisir le plaisir au vol…

Alors voilà, elle est venue prendre des photos d’Etats d’âme.
J’étais curieuse de voir ce que ça allait donner, elle aussi.
Ben…
Comment vous dire…
Je n’ai pas assez de mot pour décrire ce que je ressens à la vue de ses photos…
Juste vous dire qu’Etats d’âme, c’est ça, exactement ça. Qu’elle a tout compris. Et tout saisi au vol.
Merci, Cath…

Les feux de la rampe

Vue de régie

PS: Cath aura bientôt un site pour promouvoir ses photos, si elle le permet, je vous mettrai le lien ici.

Petites critiques

Hé ben voilà, après trois jours de relâche, je reprends du service demain !

Heureusement, plus, ça aurait été trop long, hein !

Mais en attendant, voilà deux petits liens avec des « critiques » de mon spectacle:

la première est une critique de ma copine Maureen, qui a écrit un petit billet sur son blog qui m’a touché au plus haut point, alors, je vous envoie le lire:

Que d’émotions !

En fait, quand Maureen était dans la salle, je n’ai pas réalisé que c’était elle, je ne distinguais pas très bien les traits de son visage là où elle était assise mais… par contre, je l’ai clairement vu rire en continu, j’étais d’ailleurs épatée de faire rire quelqu’un autant !!!!!! Et chaque fois que je regardais dans sa direction son rire me boostait…
Merci Maureen ! Merci, vraiment…

Autre critique, celle d’une journaliste, celle-là. Elle aussi, je l’ai vue rire et j’ai vu des étincelles dans ses yeux… J’adore voir ça, moi, des étincelles dans les yeux des gens… Ce que je dis les touche, leur rappelle des choses, vous pouvez pas imaginer combien c’est jouissif !!!

Je trouve sa critique très vraie (ben ouais !), très juste (aussi !), elle a vraiment écrit ce que je ressens, en fait…

Mère en crise ou crise de mère ?

Alors, même si Etats d’âme ne peut toucher tout le monde de la même façon, rien que pour faire vibrer les gens comme ça, rien que pour voir des femmes murmurer dans la salle « oh oui, c’est ça, c’est exactement ça ! » (je vous jure !), rien que pour en voir pleurer de rire et ensuite pleurer d’émotion, je me dis que ça vaut vraiment le coup que je continue à faire le clown encore 4 soirs à la Vénerie… et ensuite deux soirs en mai au Centre Armillaire !

Merci à tous ceux qui sont déjà venus et d’avance merci à ceux qui vont venir les prochains soirs, c’est tellement magique de vous faire rire… !

Vivez vos rêves, les filles…

Il y a des choses, des situations que vous imaginez depuis l’enfance et dont vous vous demandez comment vous réagiriez si cela vous arrivait…

On s’est toutes imaginées, petite fille, comment on ferait pour monter les marches à Cannes si un jour on y allait, quel sentiment nous habiterait si cela nous arrivait.
Qu’est-ce qu’on dirait si on recevait un Oscar ou un César ? Qui remercierait-on ? On se voyait habillée d’une longue et belle robe de couturier, une démarche princière (bon, on visualise plutôt Lady Di que Fabiola, là, ok ? ), un sourire émanant du plus profond de nos tripes (ha parce que si vous souriez pas ce jour-là, les filles, vous sourirez plus jamais, soyons franches…).
Bref, le rêve. L’imagination en plein. Avec, forcément, la certitude que ça n’arriverait jamais (notez, ça vient bien d’arriver à Marion Cotillard, tadammmm !).

Dans un de mes rêves d’ado, je me demandais ce que ça ferait de me voir en couv d’un magazine. Comment je le découvrirais, ce que je ressentirais, etc.

Bon, j’ai déjà eu un joli avant-goût avec le Fréquence Vénerie puisque là aussi, je fais la couv. Mais on me l’avait dit, j’étais prévenue, j’ai eu mon exemplaire, ça m’a fait tout drôle mais y’a pas eu de choc frontal.

Par contre…

Remontons un peu dans le temps. Mi février. Un vendredi matin lumineux. Le styliste Bu, le photographe Arnaud, le journaliste Gilles, la maquilleuse Esther… le bar à cigares du Belga Queen.
Maquillage, habillage (avec des fringues de grandes marques que j’ai toujours rêvé de porter et qui, objectivement, sont impayables), flashes, questions, lumières,…
Fin de matinée.
Date de publication pas sûre. Début mars. On verra.

Début mars arrive. Pas d’article. Déception mais bon, hein, chuis pas Deneuve, donc…
Coup de fil à Valérie, l’attachée de presse d’Etats d’âme, qui me dit que, finalement, l’article est prévu pour le 15 mars. Un peu tard pour la promo de la pièce. On oublie donc le Victoire pour booster nos réservations à la Vénerie. Ce sera pour Jette en mai.

Ce samedi matin, encore engluée de sommeil (la pièce hier a été du tonnerre et on est restés tard au bar avec les amis venus me voir et très heureux de ce qu’ils avaient découvert), je dépose mon monstre à son cours de musique, dis bonjour à Alex au passage, mari d’une amie et papa d’une copine du petit de l’Homme. En plus, j’essaye franchement de m’enlever la buée que j’ai dans la tête…
Mon Homme me propose d’aller se boire un café.
Cool.
Même deux, tiens.
A ce stade, d’ailleurs, je ne vais pas émerger si j’en bois pas trois. Ils vont faire fortune au Sucré-salé de la place Fernand Coq !
Petit déjeûner de pain perdu et de capuccino avalé, discussion avec l’Homme sur le dépouillement linguistique (oui, je sais, j’ai des sujets de conversations très funs, moi, le samedi matin… mais comme ça n’a pas l’air de le déranger, hein…), on passe à la caisse pour payer.
A la table derrière nous, un homme lit son Soir. Il a déposé le complément Victoire sur sa table en attendant. Ses lunettes sont dessus.
Un coup d’oeil discret.
Mais je connais cette photo ??!!

« Heu… Monsieur, excusez-moi… je peux bouger vos lunettes ?… Mais… C’est MOI, ça ! »

Bouche bée, j’en reviens pas.
L’Homme se retourne et se précipite sur le Victoire.
« C’est… TOI ? »

Pauv gars qui nous regarde hébété et qui comprend rien…
De fait, sur la photo, je suis habillée et maquillée en homme, hein…

Un autre gars nous regarde l’air bizarre et se tortille pour voir la couv du Victoire…

Je sais pas quoi faire. Ma tête est toute vide. Je comprends rien et, en même temps, je plane.

Premier réflexe: appeler maman.
Ok, j’ai bientôt 35 piges.
Ben quoi, on peut encore avoir envie de dire qu’on est en couv d’un magazine à sa mère, nan ? D’autant que, perso, ça m’arrive pas franchement tous les jours, arf.

Elle est déjà au courant. Elle a mangé son petit-déjeuner avec le Soir et la photo de sa fille en grand sous le nez. Elle a un énorme sourire dans la voix et moi, tout plein d’étoiles dans les yeux.
Qu’est ce que ça doit faire comme sensation à une maman, ça… Je m’imagine un jour mangeant mes croissants avec la photo de mon monstre dans un beau journal, purée, c’est le bonheur, en plein…

L’Homme a fini de payer et me file sous le nez. Gasp, il va où, lui ? Il sait pas que j’ai des tonnes de trucs à dire, lui raconter encore et encore comment c’était la photo, avec force détails et tout et tout (allez, avouez, c’est plus marrant comme sujet que la linguistique, y’a quand même moins de raisons de prendre le large, là, non ?!)? Pourquoi qu’y s’casse ???

Il entre dans la librairie pile à côté. Ok, j’ai compris.

Je ne lâche pas mon téléphone. J’appelle Gana, Laurence. Elles vont foncer acheter le Soir, of course !!! J’appelle pas Val car, en récupérant le schtroumpf à son cours de musique, je narre le tout de long en large à Alex… De toute façon, on fait la fête avec eux ce soir à l’issue de ma représentation…
Entre temps, l’Homme a appelé sa mère. Et lui a intimé l’ordre d’acheter plusieurs Soirs. Ben oui, comme ça, elle va pouvoir retapisser son salon avec ma photo, c’est sympa…

J’envoie des sms aux amis.
Je reçois des réponses enthousiastes. Des messages. Des appels (sorry Baudouin, je te rappelle, j’étais déjà en ligne).

Je retiendrai le message de mon petit frère (15cm de plus que moi, ok, mais ça reste mon petit frère, toc !) qui me fiche des frissons (d’autant qu’il m’a déjà sorti des trucs très justes et très beaux à l’issue de ma représentation catastrophique de jeudi soir…).

Et je retranscris les deux de Renaud, un pote:

« Voilà, tu symbolises la journée de la femme »
et
« Moi, j’étais sous ma couverture hier soir. Ok, je sors… »

Je ne sais pas si je symbolise quoique ce soit mais…

Bonne journée de la Femme, les filles.
N’oubliez pas vos rêves…

Et les télégrammes de ce tout-Paris qui nous fait si peur…

Arf, non, ça va, on n’y est pas encore, hein !

Mais, par contre, on est bien dans la Capitale d’aujourd’hui, une page rien que pour le spectacle avec photo et tout !

On est aussi dans la Tribune de Bruxelles (merci à Anneso pour l’info et merci à Elodie pour l’interview) d’aujourd’hui.

On est dans le Flair de cette semaine.

Chuis en plus sur le site de Cousin Baudouin, c’est-y pas gentil, ça ?

Bon !

Si après ça, les gens sont pas au courant, hein… !

Quoi ?
Qu’est-ce qu’il y a ?
Hein ?!
Une première hier ???

Ha oui. J’y pensais plus, tiens.

Bon, alors, dois-je vous établir le long, très long listing des mes états d’âme et réflexions en tous genres ? Non, ça va vous fiche un mal de crâne pas possible et c’est pas le but.
Juste vous dire que c’était une vraie bonne première… et, comme toute première, avec des tonnes de trucs à améliorer !
Merci à toutes les personnes qui m’ont fait des retours très constructifs. Je vais tout appliquer (ou, du moins, essayer de tout appliquer) dès ce soir. J’ai déjà envie d’y être, ça me booste. J’ai envie d’améliorer le truc, d’aller plus loin, d’être confrontée à une autre salle…

Merci pour vos tonnes de sms, de mails, de messages sur Facebook, de messages sur ma messagerie vocale, de messages ici… J’ai jamais reçu autant de messages de ma vie, dites donc !!! J’ai tout gardé, je vais tout mettre dans une grande farde, avec les extraits de presse… Un beau concentré de bonheur, pour me doper les jours de doute ! Mieux que de la vitamine C, des amphet ou de la coke !

Le rêve prend forme, il se mue en réalité.

J’ai toujours pensé que confronter ses rêves à la réalité, c’était les réduire… Certes. Mais, en même temps, il y a ce côté constructeur, constructif… qui fait que, même si le rêve est réduit… cela amplifie votre vie, votre souffle et votre regard…

Merci à ceux (et surtout celles !!!) qui ont rit et pleuré hier soir. Merci de m’avoir porté avec vos rires et emportée avec vos larmes.

Allez, on va attaquer cette deuxième ! On monte en ligne, là !!!

A générale merdique… (remerciements)

Première éclatante !

Ben si l’adage se vérifie, ça va être méga génial, hein…

Je voudrais juste faire un billet « remerciement comme aux Oscars » parce que, l’Oscar, y’a peu de chances que je l’aie donc, ben, autant remercier tout le monde sans attendre, hein !!!

Je voudrais juste remercier ma locomotive, mon chocolat en concentré, mon co-auteur, mon porteur de projet, mon accoucheur, mon metteur en scène, mon réalisateur, mon coach moral et physique… Fred.

Y’a pas des tonnes de choses à dire sinon que tu es quelqu’un de rare. Dur à suivre, parfois. Mais énergisant et grisant, toujours.
On y est. Notre bébé est né.
Vivement demain…

Merci à Romain. Pour son talent. Pour son jeux si jouissif. Pour son bon sens. Pour ses conseils sages et judicieux. Pour son calme et son regard. Merci. Mille mercis.

Merci à Laurence. Merci à Gana. Merci à Val L. Merci à maman. Merci à Suzy.
Pour leur aide autant psychologique que pratique, leur écoute, leur présence, leur compréhension (alors que moi-même parfois, j’ai du mal à me comprendre !).

Merci aux amis: à Marina, à Drey, à Renaud, à Mick, à Gégé, à Syl, à Hélène, à Marie… Pour leur enthousiasme, leurs conseils et leurs bonnes ondes !!!!!!!!!

Merci à mes folles. A celles qui sont à l’origine de ces textes. Merci à toi, Cath, pour ton investissement (photos, relecture,…). Merci à Sandrina, à Mélo, à Valoul et à vous toutes, les Belgottes, ma bande de folles qui m’avez tellement portée, tellement soutenue et qui avez été mon premier public ce samedi !!! Si je lis autant de choses dans les yeux du public ces 2 prochaines semaines, j’en pleurerai de joie !!!

Last but not least, merci à toi, mon amour.
D’avoir produit cette pièce. D’avoir cru en Fred et moi. D’avoir répondu présent à chacune de nos demandes et de nos délires. Pour l’affiche, pour le site, pour les projections, pour le matos… A la fois producteur, technicien, concepteur-web, photographe et j’en passe… mais aussi réconforteur, câlineur, médiateur, remonteur, organisateur…
Il y a tellement de choses que je devrais te dire, Jeremy…

Une dernière chose…

Merci à toi, mon petit bonhomme. Merci à toi, mon petit prince. Encore et toujours.
Je te dédie cette pièce.
Elle a tes yeux bleu, tes cheveux blonds, tes bons mots et ta bouille ronde…

Et merci à vous qui allez venir voir cette pièce. La rendre, enfin, vivante.
Merci…