Moments de jouissance suprême

Titre de ce billet emprunté à ma topine-photographe-adorée Cath qui, pour remonter le moral des troupes plutôt défaillant (le moral, pas les troupes) a posé cette question aux folles aujourd’hui:

« En ces temps de morosité météorologique et morale, ça vous dit de faire la liste des petits moments totalement jouissifs ?
Futiles, ponctuels ou réguliers ? »

On s’est toutes abattues sur nos claviers pour répondre à cette question primordiale… J’avoue la liste était belle, drôle, touchante, sensible, lumineuse et j’en passe et des meilleures !

Je ne vais pas vous mettre les moments jouissifs de mes copines, cela leur appartient mais, par contre, j’ai envie de vous mettre les miens tellement je les savoure à chaque fois que ça arrive…

  • rentrer chez moi le soir avec mes hommes et tourner la clef dans la serrure en sachant que ce soir-là, je ne ressortirai pas et en me disant « ça y est, on est à la maison », seconde fugitive mais intense de bonheur…
  • voir que le Elle, le Gaël ou tout autre magazine qui me plait est sorti le matin et me l’acheter à la gare pour pouvoir le dévorer à midi au bureau ou dans le train…
  • regarder les champs à perte de vue dans le train le matin, blanchis par la neige en hiver, vert flamboyant sous le soleil en été… Et me dire que j’ai une chance folle d’aller au boulot en traversant les champs, ça me détend instantanément…
  • voir le vin rouge tourner dans mon verre et savourer les premières secondes où j’y trempe les lèvres…
  • me blottir contre un corps d’homme, la tête sur sa poitrine, le soir, dans mon lit… C’est doux, fort, chaud et ça sent bon… Un moment où rien ne peut m’arriver, chuis protégée de tout, le monde extérieur ne peut plus m’atteindre…
  • éclater de rire en faisant la folle avec mes copines, en sortant private joke sur private joke que nous sommes les seules à comprendre et qui laissent les autres complètement en rade… Moment de vie intense !!!
  • que mon fils me rejoigne dans mon lit le matin, mette sa tête sur le même oreiller que moi et me raconte des histoires à dormir debout, les cheveux blonds en bataille et les yeux bleu intense perdus dans ses rêves… Et le sentir se blottir contre moi après… avec cette envie de le bouffer de bisous !!!
  • et… et… et…

Liste non-exhaustive, je pourrais en rajouter plein, des moments comme ça… Mmmmh…

Et vous, vos moments jouissifs, quels sont-ils ???

Les geeks aussi font l’amour

Ben oui, je vous jure, parfois, y’en a qui en doutent !!!!

Résultat d’une discussion hier avec certaines de mes copines (pour qui « technologie » est un gros mot et ceux qui l’utilisent avec un peu d’ardeur, des malades asociaux) et une soirée avec d’autres copines (pour qui « technologie » est un délice et ceux qui l’utilisent, des gens passionnants).

Deux mondes qui s’opposent ?

Ben en fait, si on y réfléchit bien, pas tant que ça…

Laissez-moi d’abord vous expliquer une chose: un geek n’est pas un nerd

C’est quoi un nerd ? Vous voyez la publicité où ils sortent enfin de chez eux et découvrent la lumière du soleil et le vert de l’herbe: hé ben, ça, ce sont des nerds !

Un geek (ou une geekette, son pendant féminin), malheureusement pour vous, n’est pas aussi simple à cerner. C’est un peu comme les fromages belges, il y en a pour tous les goûts.

Mais en gros, un geek est souvent fourni avec le kit de base (attention, là, je vous parle de la base de la base, hein !):

– il utilise Facebook, twitter, plurk, linkedIn, LastFm, Deezer, youtube, flickr, Seesmic, deli.cio.us, feedburner (liste loin d’être exhaustive)… de manière assez intensive et de partout (il poste des photos de son chien sur flickr via son GSM, twitte son pointage Mobib dans le métro, filme ses sorties au PPCafé et le seesmic directement, etc.)

– il a un iPhone, un G1, un BlackBerry ou le dernier Nokia (hors de cette liste, point de geek)

– il aime Mac mais est incollable sur un PC (mais Mac, c’est mieux).

– il a un blog (ou il en a eu un mais n’en a plus et hurle que les blogs sont morts, ce qui est quand même le top du geekissime)

– il dégaine son poken à tout bout de champ (juste pour frimer car le poken n’est pas répandu du tout).

– il échange des tonnes de trucs (qui n’intéressent pas toujours tout le monde d’ailleurs) via son google reader ou son netvibes (ou autre, y’en a plein).

– il a des phrases du genre « oh putain, http://tinyurl.com/cvxc3z » à quoi il répond « ca me rappelle trop http://tinyurl.com/cmmbub mais en mieux 🙂 » (spéciale dédicace à quelqu’un qui se reconnaîtra).

-… et la geekette chouchoute son Nabaztag (le mien s’appelle Napinou au cas où vous voudriez lui envoyer un message d’amour), fait causer son Louis Vuitton avec son Mir:ror et réclame un Tux (ou une DSi, ou une Philips LivingColors pour faire une jolie ambiance chez elle ou… ou… la liste est longue et la geekette créative).

– et ils lisent tous Wired (ou prétendent le faire, c’est parfois chiant, Wired).

Cette liste est au geek, ce que le t-shirt est à la mode: un basique.

Après, il y a les upgrades, mais je vous les épargnerai aujourd’hui (on dit merci quiiiiii ?).

Mais hors de cela, le geek ou la geekette est RIGOUREUSEMENT normal. Tellement normal que ça en fait peur, dites donc.

On peut retrouver des geeks sur un vélo dans la Forêt de Soignes, le samedi. On peut croiser des geeks chez le boulanger le dimanche matin. On peut se trouver nez à nez avec une geekette pliée dans tous les sens à un cours de Yoga. On peut bousculer des geeks chez le vendeur de fruits et légumes de la chaussée d’Alsemberg. Et dans la même mouvance…

IL ARRIVE QUE LES GEEKS FASSENT L’AMOUR.

La bonne nouvelle, c’est qu’ils font ça plutôt bien (testé et approuvé).

La mauvaise, c’est que vous couchez peut-être avec l’un d’eux (ce qui, vu la phrase du dessus n’est peut-être pas une si mauvaise nouvelle que ça, en fait…).

Et oui, les geeks sont parmi nous. Et même si, à l’instar de David Vincent, vous pourrez assez facilement en repérer certains (mais je connais des geeks honteux, et eux, y sont hachement difficiles à reconnaître, un vrai défi !!!), vous vous direz vite que, au final, ils ont une vie bien chouette, cool, sympa, avec des potes, des barbecues, des vacances sur une plage, un ciné de ci de là, des enfants barbouillés de confiture et qu’ils ne passent pas forcément à côté des choses belles et simples de la vie. Juste qu’ils en rajoutent quelques unes en plus à la liste.

Et pour preuve, hier soir, il y avait le 10ème GIRLS GEEK DINNER (aka #BGGD10). Une sympa petite soirée où des geekettes ont fait la papote tout en suivant des conseils de maquillage et en se faisant pomponner. Si ça, c’est pas des vraies filles, ça, hein !

Donc moi, mes copines Florence, Mélissa, Elise, Valérie et la grande soeur de Flo, Nina sommes allées essayer le gloss au collagène de Nivéa (à nous les lèvres d’Emmanuelle Béart ! On attend impatiemment que Nivéa nous sorte de quoi nous faire les mêmes seins qu’elle, d’ailleurs…) et autres merveilles (paraît que les couleurs flashy me vont bien, ça tombe pile poil, Carnaval approche…), sous la houlette de notre coacheuse Anouchka.

Et à la question de cette dernière: « mais vous vous connaissez toutes dans la vraie vie ? » et face à son air étonné (du genre meeeeeerde, elles ne vivent pas que sur leur ordi ?), nous avons répondu en coeur (en arrondissant la bouche, rapport au gloss pulpant): « ben oui ! ».

Ben oui, c’est rude à dire mais on connaît où on habite, on sait comment on s’appelle en vrai (notez, ça serait rigolo de se la faire délire un soir en ne s’appelant que par nos pseudos twitter), on se voit souvent en vrai et on sait même quelques détails sur la vie privée l’une de l’autre (du genre que Flo, elle va pas… enfin, si, si, elle est hyper assidue aux cours, quoi !) Et autres trucs primordiaux.

Nous somme sorties enchantées de notre soirée, avons appris comment nous maquiller de manière délicieuse (si on avait eu le temps, on aurait lancé une opération « drague en ville », ce qui, faut bien avouer si on est maquillée joliment ne serait pas du tout virtuel) et Flo a pu dealer un beau petit paquet de pokens (avec une démo du TONNERRE de l’utilisation des petites bêtes mise au point par Nina et moi, soit dit en passant on en est très fières )… Bref, un bon mélange de choses très réelles (hé, hé) et de choses un peu plus virtuelo-technologiques.

Parce que c’est ça, être geek, vivre la vie à pleines dents, en profitant de ses joies, grandes et petites, simples ou compliquées… 

En fait, on aurait juste dû dire… « curieux et bouffeur de vie ! » au lieu de geek, nan ?

Parce que je le vaux bien !

Nan, nan, c’est pas une pub pour un shampoing (le mien est bien mieux), ni pour des crèmes (les miennes sont bien mieux aussi) et encore moins pour du maquillage (le peu que je mets n’est pas estampillé de la fameuse marque).

C’est une pub pour moi.

Qui m’a été inspirée par la question de Florence aujourd’hui.

Il y a des non-événements comme ça qui vous font comprendre des choses. Donc voilà, comme c’est un non-événement, on ne va pas s’étendre sur le sujet mais, en même temps, ce non-événement m’a fait comprendre que ça y était, j’avais repris pied dans ma vie, dans ma tête et dans mon coeur.

Ouais, rien que ça !

Et, du coup, j’affiche un sourire aussi scintillant que les flocons de neige dans la lumière de ce matin…

Voilà, c’était mon non-événement de cette semaine mais, en même temps, quelque part, c’est un peu un événement quand même au final donc chais pas si ça va répondre à la question de Flo !

(Mais rhooo oui, je le vaux bien !)

C’est décidé, j’aime pas janvier

J’ai l’énergie d’un escargot sous-vitaminé..
J’ai une libido qui s’est cassée à l’île Maurice et qui a l’air de s’y sentir très bien (mais revieeeeeeeeens !!!)…
Je prends tout mal, surtout ce qui vient de l’Homme/ma mère/mes copines (aucune mention n’est inutile)…
J’ai une envie d’écrire qui, désespérée, a dû aller rejoindre ma libido (elle doit être dans l’avion, là)…
J’ai autant d’humour qu’un bulldog femelle en période de règles…

J’ai froid aux pieds, fait au moins -18° dans mes bottes.

J’ai gagné plein de kg, qui, eux, ne sont pas copains avec ma libido donc ils sont gentiment restés chez moi.

J’ai ma radio qui n’arrête pas de cracher des nouvelles atroces.

Et à la télé, ils viennent de dire que le brouillard givrant va persister sur Bruxelles !!!

Bref, heu, à part tomber amoureuse follement, terriblement, puis partir en vacances surprises sur une ile paradisiaque ou dans un endroit perdu sous la neige (au choix ou les deux tant qu’on y est), avoir des tonnes de sous pour se refaire un tout beau nid d’amour (et des tonnes de gens pour le faire, sans délai), se prélasser dans un bain moussant en sirotant un bon thé et en se disant que, décidément, on a un corps de rêve malgré notre grossesse et en se demandant ce que chéri nous réserve comme surprise ce soir et, au passage, en ayant une folle envie de faire des folies de notre corps toute la nuit avec ledit chéri… ben j’ai pas trop d’idées pour chasser le brouillard…

Donc, je propose qu’on passe tout de suite à février, paf, vendu !!!

5x3x2008 – le bilan 2008

Oui, oui, on est le 25 janvier. Oui, oui, je lis la même date que vous. Oui, oui, ça fait un peu tard pour faire un bilan 2008 peut-être. Mais quoi ? Faut-il se précipiter le 1er janvier, l’esprit encore enfumé des agapes de la veille, et tenter de faire le bilan des 365 (366 dans le cas de 2008) jours précédents qui se sont déroulés dans notre petite vie ?

J’ai pas pu le faire. Pour moi, le 1er janvier 2009 était juste le lendemain du 31 décembre 2008 et la tourmente, qu’elle ait lieu en 2008 ou en 2009, n’allait pas s’arrêter comme ça.

Donc il me fallait un petit peu plus de recul pour mettre les choses au clair… Et encore, en 25 jours, le recul en question est loin d’être atteint même si une certaine sérénité est revenue dans ma vie… et un peu de soleil aussi.

Mais voilà, j’ai été taguée début janvier par JF qui me refilait une nouvelle patate chaude (mais là, j’avoue je l’ai un peu cherché !) comme manière de faire le bilan 2008.

Comme je lui ai juré que je le ferais, hé bien, voilà, tadaaaaam, je le fais !

Il s’agit tout simplement de lister 3×5 choses qui se sont passées en 2008, allons-y !

3 artistes que j’ai appris à connaitre cette année

  • Snow Patrol
  • les comédiens du « Singe Roi » (on était 40, ça fait bien plus que trois, là !)
  • Catherine en photographe (je la connaissais déjà, mais, là, j’ai vu toute l’étendue de son talent !)

3 choses à ne pas oublier

  • « Etats d’âme d’une jeune mère » ou la réalisation de mon rêve
  • que rien n’est jamais acquis
  • la souffrance, la douleur vous font avancer à pas de géants

3 foirages de ma part

  • ne pas avoir réussi à me comprendre et, de ce fait, à me faire comprendre
  • ne pas avoir tenu la cadence sur mon blog
  • ne pas avoir passé mon permis de conduire

3 choses dont je suis fière

  • ETATS D’AME D’UNE JEUNE MERE !!!!!!!
  • avoir tenu le cap malgré les montagnes russes par lesquelles je suis passée cette année
  • m’être fait des amitiés sincères et profondes et avoir gardé celles que j’avais déjà…

3 choses que j’ai achetées

  • une conduite 
  • un rêve 
  • un délire !
  • pour le reste, je ne me suis rien acheté d’importance car on m’a beaucoup offert (un iPhone et un nouveau MacBook, entre autres)

2008 restera définitivement dans les annales comme une année assez stupéfiante qui a vu à la fois mon rêve d’enfance et mon pire cauchemar se réaliser. La lumière aveuglante côtoyant le noir absolu et, avec un petit recul, je me dis que je peux être fière de moi de n’avoir pas tant dévié que cela de ce que je suis vraiment, profondément. Et ça me rassure…

Voilà pour 2008, à nous deux 2009 !

Et… message à JF : si tu veux me refiler encore une chaîne à l’avenir, mets-y une deadline sinon je vais finir par y répondre deux ans après !!!

Nous méritons toutes nos rencontres…

« Nous méritons toutes nos rencontres. Elles sont accordées à notre destinée et ont une signification qu’il appartient à chacun de découvrir »

Quand j’ai découvert cette citation de Mauriac à 14 ans, je l’ai lue et relue et relue encore. Et, ce faisant, je visualisais toutes les rencontres que j’avais déjà pu faire dans ma courte existence. Je les remettais en question, les réfléchissais, les mettais en perspective et découvrais, éberluée, combien Mauriac disait vrai, combien il y a avait à comprendre, à découvrir…

Cette phrase m’a toujours suivie depuis. Jetant un éclairage particulier sur mes rencontres, sur leur sens, sur ma vie…

Je pense que je n’ai jamais lu ni entendu plus juste citation en 35 ans d’existence.

Et justement… justement…

Cette année, elle a pris tout son sens, toute sa mesure.

Et je voudrais la dédier à toutes les personnes rencontrées en 2008. 

Et profondément, honnêtement, du fond du coeur la dédier aux hommes qui ont croisé mon chemin cette année et tout particulièrement à trois d’entre eux.

A vous messieurs qui m’avez connue, je pense, à un moment de mon existence que je qualifierais de plus sombre (voire noir), de plus tourmenté, de plus perturbé, de plus paumé, de plus pathétique aussi (ben oui, soyons franc, hein) mais, je vous le jure, de plus vivant et de plus vrai. A vous.

Même si parfois (souvent) l’incompréhension, la souffrance, la violence, la confusion ont été de mise, sachez que vous avez illuminé ma vie de votre regard, de votre présence, de vos mots, de vos lèvres,… 

« Nous méritons toutes nos rencontres… » et celles que j’ai fait cette année prennent tout leur sens, leur valeur dans ma tête. Et je n’en regrette aucune.

A vous, les amis rencontrés cette année.

Et à vous, messieurs, que 2009 voie enfin la fin de votre quête d’amour, qu’elle vous apporte ce suc donc vous rêvez et qu’elle le fasse bien, en grand, en couleur et dans l’euphorie… C’est ce que je vous souhaite de pire, sincèrement.

Et en attendant, je vous regarde vivre, rayonner, éclater de rire et je me dis que j’ai de la chance que ces rencontres aient été attachées à ma destinée…

Marie, le 31 décembre 2008

Un câlin ou un torticolis, il faut choisir…

Ca fait depuis dimanche que je me traîne avec un mal à la nuque, dans le bras droit et à la tête…
Je bouffe des anti-douleurs à la pelle. Je mets une crème chauffante.

Mais ça passe pas.

Hier, au contraire, ça a même empiré. J’en aurais pleuré devant mon écran d’ordi. Ai quitté le bureau à 16h00, à bout de douleur, pour filer chez le doc (re-coucouuuu !). J’aurais bouffé toutes les personnes qui me bousculaient dans le bus (et encore, bouffer, c’est sympa à côté de ce que j’avais vraiment en tête). Je vous jure, même enceinte avec des contractions sur le chemin de la maternité, j’étais plus avenante !
Bref…

Auscultation, palpations, massage, questions… Il m’a observée sous toutes les coutures, a touché là où ça faisait mal (pas touuuuuuuuuuuucheuuuuuuuuuuuuuh ) et m’a sorti avec un petit sourire entendu:

« Oooooouh, toi, tu me fais un superbe torticolis, ça doit faire mal, dis donc ! »

Naaaaaaaaaan, ça fait pas mal, je venais juste faire un p’tit coucou, comme j’étais pile poil de passage dans le quartier (comprenez que je prends un train, un bus et que je marche pour y aller, j’étais vraiment là par hasard) et que j’étais déjà venue jeudi passé pour une angine blanche, me suis dit que j’allais manquer, que c’était pas sympa, qu’une semaine sans moi, mon toubib allait s’ennuyer, etc.
Ben oui, j’ai mal, gros malin.

Sourire « j’espère que tu as un amoureux pour te faire des massages car ça va être nécessaire, là ».
On peut passer sur ce petit détail ? Merci.

Bon, ben voilà, je suis sortie de là avec une ordonnance longue comme un jour sans pain, des trucs « à pas prendre si tu travailles, hein », donc à ne prendre que si je dors après. C’est mal barre. Passque, oui, ça semble pas comme ça, au premier abord, mais je travaille. Et je dors peu.

Une seule solution: inverser l’ordre des choses. Travailler peu et dormir pas mal. Bon plan. Mais pas sûre que ça marche au boulot.

Ceci dit, je vous conseille mes médocs, planant.
Y’a même écrit « risque d’accoutumance » dans la notice, c’est dire. Et j’ai de quoi se shooter toute une semaine. Je pense me reconvertir dans le deal, tiens.

Juste un petit détail: ce matin, Facebook me rappelle gentiment que j’ai accepté de participer à l’événement « Journée des câlins, partagez des câlins avec tout le monde aujourd’hui ». Journées des quoi ?????????!!! Nooooooon !!!

Le premier qui m’approche et qui me serre dans ses bras, je le trucide, ok ???

Amo, amas, amare…

Combien de fois, je l’ai conjugué, ce verbe. En 7 ans de latin (ben oui, j’ai insisté un peu, quand on aime, on ne compte pas), j’ai dû le voir, l’écrire, le lire des centaines de fois…
Mais le réfléchir, pas vraiment.
Le vivre, pas toujours.

Et puis ce verbe a pris sens, racine, ampleur…

Amo, amas, amare.
J’aime, tu aimes, aimer.

Il y a un an, j’ouvrais ce blog. Pour parler de moi, de la belle aventure qu’allait être ma pièce… et puis pour parler de lui, mon amour, mon tendre, mon schtroumpf, mon monstre, mon p’tit prince… parler de lui, en filigranes ou en plein.

Je ne voulais pas d’enfant au départ. Ca sonne bizarre dans la bouche d’une femme. Disons, pour préciser, que je n’avais pas cet appel du plus profond de mes tripes, cette urgence, cette évidence qu’il me fallait porter un enfant, le mettre au monde, le nourrir et le guider pour lui éviter les écueils de la vie. Non. Ca serait peut-être venu… plus tard… ou pas…
Et puis, il y a eu lui, l’Homme, et il voulait un enfant.

J’ai fait un enfant pour un homme, par amour pour un homme. Et c’est, au final, le plus beau cadeau qu’un homme ait jamais pu me faire.

Et ce cadeau a 5 ans.
Pile 5 ans.
A cette heure, j’étais dans une chambre d’hôpital, je me demandais ce qu’il m’arrivait, je regardais ce petit extra-terrestre dans son lit à côté du mien et je me disais que je n’allais jamais y arriver, je me demandais si j’allais assez l’aimer…

Amo, amas, amare.
J’aime, tu aimes, aimer.

Fini de conjuguer sur le papier. Il a fallu le vivre et l’éprouver.

De là est né « Etats d’âme », de là est né ce blog,… tout est dans tout…

A toi, mon amour. A cette année qui vient de s’écouler, à ta trop grande lucidité sur les choses, à tes fugues dans ta tête (et en dehors de la salle de classe), à ton intérêt pour les autres poussé à son paroxysme, à tes délires, à tes excès… mais aussi à tes mots succulents, à ton regard pétillant, à l’amour dont tu débordes, à ta passion pour les chiffres, les nuages et les étoiles, et à cette force, cette envie que tu as de grandir encore mieux, encore plus… A toi, mon tendre.
Le monde des adultes ne t’a pas forcément épargné cette année. Tu n’as jamais été dupe. Tu m’as montré plus d’une fois le chemin sans vraiment t’en rendre compte.

Tu es lumineux, mon amour.

Et sans ta lumière, ton père et moi, nous serions vraiment, vraiment dans le noir.

Amo, amas, amare !

Heureux 5 ans, Petit Prince.

Fallait pas demander !

Hélène a eu la bonne, l’excellente idée de faire un petit questionnaire sur les amours-de-nos-vies (messages aux hommes: on parle bien des enfants, là, hein) et ce qu’il va se passer à la Saint-Nicolas (jolie gentille coutume belge en majorité). Les questions étaient fort sympas et les folles se sont empressées de répondre. Moi itou.

Par contre, le dernier point du questionnaire était plus cryptique, ça donnait:

6) divers, tout ce qui vous passe par la tête 😉

Ha.

Tout ?

Tout, tout ?

Tout, vraiment tout ?

Tout, tout, tout, tout, tout, tout (tourloutoutou) ?

Bien. Allons-y. Vous n’allez pas regretter le voyage.

Ai envie d’un café, deux cafés, même trois, mettons. Ai envie d’écrire les 3.487 textes que j’ai en tête. Ai envie de dormir.  Ai envie de sortir en bande de potes et de délirer jusqu’au lever du soleil. Ai envie de décorations de Noël, de vin chaud et d’odeurs de cannelle. Ai envie de la neige au lieu de la pluie. Ai envie de mes Quality Street. Ai envie de tendresse, de câlins, de sexe, de vin et de Boursin. Ai envie de médire entre copines. Ai envie de bisous sucrés. Ai envie d’être en janvier. Ai envie de rire aux larmes. Ai envie de prendre une main. Ai envie de bouffer du guacamole. Ai envie de pleurer à chaudes larmes. Ai envie de me sentir jolie. Ai envie d’un salon propre et rangé. Ai envie d’un nouveau top Esprit. Ai envie d’entendre rire aux éclats. Ai envie d’être dans de l’eau bleue. Ai envie de Grills et de Chipitos. Ai envie d’un feu de bois et d’un thé des Marmottes. Ai envie de ma couette chaude et douce. Ai envie… Ai envie… Ai envie…

De tout à la fois, là, maintenant, tout de suite, immédiatement, viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !!!

Et vous, si on vous demandait tout ce qui vous passe par la tête, ce serait… ???