Photo de moi nue…

… ou comment faire pour attirer le badaud.

Bon, la petite réflexion qui suit vient à la base d’un petit délire avec un collaborateur au boulot (mon boulot, à part écrire des petites bafouilles pour le thétre et les jouer, c’est bosser là aussi: www.e-criture.org ), je vous narre:
Alors que je m’énervais sur le fait que personne ne lit jamais mes mailings au boulot (y’a rien de plus agaçant, surtout quand on prend le temps de les écrire et que toutes les infos sont dedans et qu’on vous demande ensuite 40 fois les mêmes infos et que vous n’avez pas que ça à faire et que, et que, et que… ), je me suis vue répondre par un collègue: « Ben écoute, tu mets en titre « photo de moi nue à la fin de ce mail » et je lirai tes mails jusqu’au bout, promis ! »

Passé le premier fou-rire en imaginant la tête de certains autres collaborateurs devant un mail intitulé de la sorte (oui, ils n’ont pas tous le même humour, hein… ), je me suis quand même sérieusement posé la question de savoir comment faire pour intéresser les gens à ce que j’écris et, même, soyons fou, les faire réagir.
Que ce soit pour un mailing, une pièce ou… un blog.
Ha ha, un blog.
Le truc que je suis justement en train d’écrire.
Là, oui là, maintenant.
Que vous lisez, donc (y’en a plein qui lisent, si, si, j’ai des preuves !).
Et à propos duquel je me dis et me répète depuis presque 15 jours « mais que suis-je allée faire dans cette galère ?! »
Parce que, bon, c’est bien joli, cet endroit.
Sympathique. Cosy. Confortable. Avec certes encore quelques aménagements possibles. Quelques petits travaux de ci de là. Des tags, des liens, des photos aux murs. Mais bon, c’est gentillet, quoi.
Je devrais m’y sentir bien, dans l’absolu.
Ben non. Non, non, non, non, non.
M’y sens seule.
Moi l’habituée d’un forum d’acharnées (y’en a qui vont se reconnaître) qui aime les débats passionnés sur tout et sur rien (la crise belge, les bottes dans les pantalons ou au dessus, l’état de nos prisons, les hommes qui nous font le plus fantasmer, les sorties entre filles, et j’en passe et des meilleures), moi la nana qui aime rencontrer plein de monde en un minimum de temps (pour ça, le théâtre, c’est très bien, 100 personnes minimum en une fois, c’est un très bon rendement), moi qui compare une heure de silence à une retraite au carmel (état pour lequel je ne me sens aucune vocation, ça tout le monde aura compris), moi qui passe 2 heures minimum au téléphone à chaque fois que j’appelle une copine (ou un copain, ça marche aussi)… Ben moi, j’ai du mal avec le « format blog ».
Pourtant, j’ai des tonnes d’encouragements, hein. De vive voix. Par mail. Sur le forum. Plein !
J’en profite d’ailleurs pour remercier tous ceux qui m’ont dit qu’ils aiment cet endroit. Qu’ils s’y sentent comme chez eux. Que cet orange, c’est fort joli. Que le petit de l’homme est bien drôle (je précise qu’il ne le fait pas exprès, le bougre). Et qu’ils décomptent les jours avant de me voir sur scène en mars.
Merci mille fois, ça me touche, ça me chatouille, ça m’émeut aussi.
Mais bon, voilà. Ca n’arrange pas mes bidons.
Que faire pour rendre cet endroit un brin interactif (un peu à mon image, quoi)?
Un peu comme un petit salon où on se retrouve pour boire un chocolat chaud ?
Oui, je sais, mes questions sont couillonnes, elles sont celles de toute débutante qui débarque dans ce monde bizarre qu’est la blogosphère. Certes. Mais ça n’empêche, je débute, j’assume et je me les pose. Toc.
Et si, au passage, vous avez des réponses, chuis preneuse…

Ha, et au fait, non, je ne mettrai pas de photo de moi nue en fin d’article, ce n’est pas que je sois d’une modestie à toute épreuve mais, très clairement, je ne pense pas du tout, du tout, du tout, du tout que ça va provoquer un débat… 😉

Etats d’âme, dossier de presse

Ca y est, il est fini, lui aussi !

Avec, en prime, un petit aperçu du texte de présentation:

« Il y a des projets qui commencent comme dans un rêve. C’est le cas d’ «Etats d’âme d’une jeune mère».
Tout est parti d’une balade de deux amis une douce nuit d’été bruxelloise, d’un pari lancé en riant dans la chaleur ambiante, un pari un peu fou.
Ce pari a pris de l’ampleur, a fédéré d’autres personnes, d’autres envies. Pour devenir un projet construit, réfléchi, sérieux et solide.
Basé sur les textes écrits par Marie Véja, «Etats d’âme d’une jeune mère» parle de la maternité vécue par une jeune femme d’aujourd’hui. De ce moment dans la vie d’une femme sacralisé par les média et la société, qui en font non seulement quelque chose de glamour, mais aussi un challenge à réussir comme on réussit tout le reste : son couple, sa carrière, sa coiffure, sa gym, ses vacances. On ne nous parle que de performance, de gestion, de paillettes. Des mots qui, soyons francs, ne représentent en aucun cas la maternité !
Mis en forme et dirigé par Frédéric Gibilaro, ce spectacle nous transporte dans la tête de cette jeune femme qui affronte ce moment de sa vie avec ses armes, ses doutes, son humanité et son humour ! »

Petit texte pour expliquer la magie du projet. De cette petite nuit de délire entre Fred et moi dans les rues de St Gilles et d’Uccle, de sa phrase « tu écris les textes, je mets en scène, tu en dis quoi ? » « Heuuuu, j’en dis, heuuuuu… oui ? »

OUI

On m’y reprendra, à me balader, la nuit, dans Bruxelles, quand il fait chaud, moi !!!!!!!

😉

Tout joli, tout doux, le site d’I Pulcini

Voilà, le nouveau site de la compagnie I Pulcini sera en ligne mi-janvier.

Fred et Jero ont bossé comme des malades. Z’ont pas collectionné les heures de sommeil ces derniers jours, là !

Résultat: un petit site tout beau, tout magique… Auquel j’ai ajouté ma petite patte pour les textes…

C’était la belle nouvelle du jour 🙂

Elizabeth, l’âge d’or

La semaine passée, grâce à ma copine Poutchi, j’ai pu assister à l’avant-première du film « Elizabeth, L’âge d’or ». Suite à cela, je lui ai fait un petit compte-rendu à mettre sur son blog.
Et je ne résiste pas à l’envie de vous mettre cette petite critique ici, vu que le film est sur les écrans dès aujourd’hui…

Elizabeth, The Golden Age

Bon, chuis une fille assez consensuelle, d’habitude, hein.
Même plutôt franchement gentille. Vite contente. Ok, pas du genre à fondre en très gros sanglots parce que la maman de Bambi se fait tuer, mais quand même, ça me touche.

Bref, au ciné, je sors assez vite guillerette, heureuse, touchée, même parfois emballée…

En plus l’Histoire, la vraie, avec un grand H, je connais. Chuis d’ailleurs plutôt calée dans le domaine. Donc les graaaaaandes fresques historiques, ça me plait.

Alors voilà, « Elizabeth, l’âge d’or », c’était ZE film pour moi, non ?

Ben non.
Non.
Non.
Re-non.

Non, parce que pour apprécier un film, il faut d’abord pouvoir l’écouter avec plaisir. Toutes oreilles ouvertes. Sans être agressée par une musique omniprésente, constante, tonitruante… Alors, ok, elle était peut-être belle, la musique. Deux minutes. Pas deux heures. Insoutenable.

Non encore, parce que j’aime bien les histoires d’amour compliquées (qui a dit que j’étais une fiiiiiille ?). Et qu’ici, j’ai carrément cru être devant un téléfilm allemand. Avec le happy end à l’américaine. Tout ce que j’aime, quoi. Une intrigue d’amour cousue de fils blanc devinable au bout de la 10ème minute du film (j’exagère à peine).

Non toujours, parce que les images léchées, très léchées, trop léchées devenaient un fifrelin lourdes à la fin. On virevolte dans tous les sens, on en attrape le tournis et on comprend même plus l’intrigue, tenez.

Non enfin, parce que d’un point de vue historique, on s’y perd un chouïa. Ok, on comprend le rôle de Marie Stuart dans l’affaire. On appréhende l’inquisition et les guerres de religion. Mais, heu, question combat entre les Anglais et les Espagnol, défaite de l’Invincible Armada, tout le monde va se rasseoir, on n’y comprend plus rien du tout ! On nous largue sans explication en nous montrant qu’au final, les Anglais ont gagné et tout le monde est content. Youpie. Un peu mince, jeune homme.

Bon, évidemment, on pourrait trouver des tonnes d’excuses au réalisateur, Shekhar Kapur, qui a fait ses armes à Bollywood avant de débarquer sur la côte ouest américaine. Et en plus on peut me traiter de partialité vu que j’aime pas les films indiens. De fait, j’aime pas du tout. Mais néanmoins, ce film pêche quand même par ses nombreux excès et c’est rendre service que de les souligner, amoureux du ciné indien ou pas.
Ceci dit, je vais arrêter de jouer ma peau de vache et avouer que mon côté girly a été, lui, enchanté. Purée, quels costumes !!! Rhaaaaa, je veux les mêmes pour Noël !!! Pile la même robe que Cate Blanchett ! Avec les froufrous, les trucs qui brillent, les plis dans le dos, la traîne dorée,… TOUT ! Et alors, Père Noël, pliiiiz, si vous passez dans le coin et jettez un coup d’oeil à ce billet, envoyez-moi un Clive Owen aussi, sous le sapin. Misère, que ce type est beau. A bouffer. Je le veux bien à la place de la dinde, là. Ou en déco dans la crèche. Ou enrubanné de rouge. N’importe comment, démerdez-vous, il me le FAUT. Et, ce qui ne gâche rien, il joue bien. Si, si.

Parce que, justement, c’est là, le côté positif (haaaaa) du film: les acteurs. Cate Blanchett, impeccable (qui a dit Oscar ?). La petite jeune Abbie Cornish, frémissante. Même Samantha Morton, en Marie Stuart, royale et humaine. Sans oublier le beau Clive Owen, donc, héros de Sin City, qu’on va revoir dans Sin City 2 (je sens que je vais aimer, chais pas pourquoi… Alleeeez, accusez-moi de partialité !) et qui joue un touchant Raleigh. Bref, là, rien à redire, beau casting. Tout comme il faut.

Bon, pour finir sur une touche drôle, un détail qui, si vous allez voir ce film, est à capter: à un moment, on voit le micro du preneur de son apparaître… Si vous le voyez aussi, faites-moi signe 😉

Elizabeth, the Golden Age, sur vos écrans le 12 décembre.