Calendrier de l’avent : Jour 7, un rêve à la fois

(Cet article fait partie de la série « Calendrier de l’Avent », pour retrouver les explications et l’article du Jour 1, c’est par ici)

Bon, ok, j’écris des articles à rallonge et pas toujours très drôles pour l’instant. Je sais. En même temps, l’année fut moyennement hilarante, ceci explique peut-être cela.

Néanmoins, j’ai fait une petite promesse à une amie (Marina, si tu passes par là !) d’écrire des articles « feel good » ou, comme elle les tague si bien, #spreadlove. Il y en aura dans ma série de ce mois (et en janvier aussi, New York, c’est un endroit « feel good » pour moi, justement !)… Mais pourquoi attendre plus longtemps ? En voici un !

Là, je suis en train de me faire un best of des musiques Disney (oui, je n’écoute pas Disney en général, mais mon neveu et ma nièce sont venus passer un peu de temps à la maison et je les voyais mal écouter la playlist du petit de l’Homme… Même si ma nièce est complètement folle de son cousin, je doute que ses 5 ans à elle se voient réjouis par le goûts musicaux de ses 13 ans à lui) et dans ce best-of, il y a une chanson qui me rappelle des moments délirants entre potes (oui, il y a moyen de délirer sur « La chanson de la pluie » entre potes, croyez-moi sur parole) et c’est avec ce fond musical que je vais vous raconter un rêve réalisé.

On a tous des rêves un peu « carte postale ». Du genre qu’on se dit qu’on aimerait bien faire, mais qu’on ne fera peut-être jamais (et je ne vous parle pas de regarder « Bambi » en chantant clap-clip-clap-petite-pluie-d’avril bourrés, là).
Je me suis mis comme but (oui, on a les buts qu’on peut dans la vie) d’en réaliser quelques-uns. Tous, je sais d’emblée que ce ne sera pas possible, mais j’ai fait une short list ! Lire la suite

Calendrier de l’Avent : Jour 2, A Cuba « Internet est fermé le dimanche »

(Cet article fait partie de la série « Calendrier de l’Avent », pour retrouver les explications et l’article du Jour 1, c’est par ici)

Cela n’a échappé à personne, Fidel Castro est mort.
(Et si cela vous avait échappé, ben voilà, z’êtes au courant, merci quiii ?)

Et depuis sa mort, j’entends partout que, si les Cubains sont tristes, c’est qu’ils y sont forcés par le système, qu’on leur a lavé le cerveau depuis l’enfance et que cette tristesse est obligée et feinte. Qu’en fait ils n’osent pas dire qu’ils sont soulagés d’être débarrassés de Castro qu’ils détestaient.
C’est étrange comme vision car je n’ai pas vraiment eu la même en visitant et me renseignant sur le pays. La réalité est un peu plus complexe.

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New York Diaries, Jour 9 : Brooklyn suite mais pas fin

(Cet article fait partie d’une série de 9 articles, pour la suivre chronologiquement depuis le début, cliquez ici)

Se lever, rire et puis s’y mettre, les valises, le rangement, ne rien oublier…

Pour ce dernier jour, je voulais juste qu’on se balade à Brooklyn, comme ça, pour rien, dans des endroits pas « touristiques », là où les gens vivent, travaillent, respirent.
Et au lieu de prendre le métro, j’ai proposé à ma mère de prendre le bus. Histoire de voir les quartiers, les gens et le ciel. Offre acceptée avec empressement.
Une fois dans le bus, ma mère me dit « C’est quand même plus agréable comme ça… Le métro est tellement bruyant ici, ce bruit métallique, continu, ces rames nombreuses qui se croisent, c’est assez infernal, tu ne trouves pas ? »
Comme je le disais au début de cette série, nous percevons tous une ville, et New York en particulier, différemment, avec nos sensibilités, nos histoires particulières, nos sensations à nous… Lire la suite

New York Diaries, jour 6 : des toiles et des chants

(Cet article fait partie d’une série de 9 articles, pour la suivre chronologiquement depuis le début, cliquez ici)

S’il est bien un endroit qui attire et fascine le petit de l’Homme à New York, c’est Times Square. Les lumières, la foule, les magasins, mais surtout, la taille et le gigantisme. Je n’ai pas découvert New York aussi jeune que lui. Du coup, je me demande souvent comment cette ville, à laquelle il a été exposé tout petit déjà, va le marquer et, quelque part, le façonner. Nous sommes tous pour grande partie le résultat de nos expériences d’enfance et je me demande souvent quel homme le petit va devenir vu les expériences, les sensations, les découvertes… qu’il a pu faire depuis qu’il est tout petit.
Et justement, depuis tout petit, Times Square l’attire, exactement comme un papillon est attiré par la lumière. Forcément, me direz-vous, la lumière à Times Square, c’est un peu la base de la base. Il explore tout, remarque tout, veut décoder… tout. Les chiffres de la Bourse, c’est quoi ? Cette énorme affiche-là, elle parle de quoi ? Hé, tu as vu la pub de Coca-Cola ? On dirait qu’elle est cassée ! C’est une comédie musicale, là ? Dis, on ira la voir ? Il est infatigable (et assurément fatiguant). Et difficile de lui expliquer l’importance de la prise de recul par rapport à ses images nombreuses, invasives, ultra-lumineuses, même, aussi, agressives. En tant qu’adultes nous sommes tout autant happés que lui… Alors, la dissection du discours publicitaire, ça attendra qu’on soit rentrés à Bruxelles. Là, face à ce monde d’images, de bruits, de mouvements, c’est juste impossible. Lire la suite

London, here I come !

Bon, départ tôt demain matin.

Et, là, une question me traverse l’esprit…

Mon petit Mac-d’amour va-t-il venir avec moi ou pas ????
Y’a le WiFi dans l’hôtel.

J’en vois qui ricanent. Si, si.
Nan, chuis pas accro, je le répète, j’arrête quand j’veux.

Notez, maintenant, plus besoin de Ma-mac, en fait… Y’a mon Touch et mon iPhone qui prennent le relais (mais c’est moins facile pour poster un billet).

Purée, on vit vraiment une sale époque. Dire qu’il y a 15 ans quand j’allais à Londres, la seule question que je me posais était de savoir si je prenais ou pas mon discman pour passer le temps dans la malle…

Il n’y a plus de malle, les ado d’aujourd’hui ne savent pas qu’on pouvait écouter un CD en marchant (et une cassette, n’en parlons pas !!!) et je me pose des questions à la con…

Bon, ben, je pense que monsieur Mac va rester @home. Par contre, monsieur Touch sera du voyage (pour les films du petit de l’Homme, ça le tient tranquille dans l’Eurostar en général).

Et moi, je vais faire le plein d’amis, de shopping et de fish and chips.

See you next week !

Le pari de Cousin Baudouin

Voici ce que Baudouin (alias Somebaudy) a pris comme bonne résolution 2008:

« Je teste un concept de blogging qui pourrait bien m’occuper tout 2008 : publier chaque jour un résumé de la journée précédente en image(s) accompagné d’un minimum de texte. Ca me ferait débuter chaque journée par un micro exercice d’écriture, ce qui ne peut pas être tout à fait mauvais. »

Wouaw.

A la lecture de ce défi (c’en est un, mazette), je me suis dit que lui, le matin, il doit pas mettre 4 heures à se réveiller, hein. Moi, avant mon 4ème café et mon 2ème Red Bull (j’exagère à peine), chuis pas opérationnelle. C’est pas récent, ça fait 34 ans que ça dure, demandez à ma mère. Donc, voilà , là , déjà , ça m’épate.

Ensuite, je me dis qu’il faut penser à prendre et à dégainer son Lumix partout, tout le temps, sans relâche. Baudouin, il sait faire ça, je le sais, je l’ai vu à l’oeuvre. Moi pas. Déjà penser à prendre mon Lumix avec moi, c’est un vrai défi en soi. Moi qui oublie toujours soit mes clés, soit mon téléphone, voire même les deux les jours fastes, je pourrais pas. Et puis en plus, faut pas juste penser à le prendre, hein, le Lumix, faut penser à le dégainer. Déjà en vacances, j’y pense pas. Alors pendant toute une année, on multiplie clairement les chances d’oubli par 365, hein.

Et puis, faut aimer raconter sa vie. Heuuuu. J’aime ça, oui, clairement. Mais raconter toute ma vie, là, par contre… C’est un petit point qui me dérange. Ca ferait un peu « Marie, sa vie, son oeuvre »… Ca peut vite devenir lassant. Ou alors faut avoir le style qui lasse pas. Et là est le vrai défi, on est d’accord.

Enfin, faut prendre son ordi partout quand on bouge et se trouver une connexion là où on est. Et moi, je bouge tout le temps, partout. Là, je pars à Deauville, je reviens, je repars au Luxembourg, je reviens et je repars encore au Luxembourg (oui, c’est très joli, le Luxembourg, si, si !). Ensuite, je serai à Paris en février et en mars, je suis à New York. Et c’est que le début, le planning risque de s’étoffer. J’ai la bougeotte, c’est plus fort que moi… Et mon ordi me suit souvent mais pas toujours. Il a le mal du pays donc, parfois, je le laisse à Bruxelles se reposer, ça lui fait beaucoup de bien.

Bref, tout ça pour dire que j’ai été réellement tentée par le défi cousinesque. Mais que ça va pas l’faire.

Par contre, si lui relève son défi et tient bon tout le long de 2008, là, je le déclare solennellement: je lui offre le resto à la fin de l’année !!!!!