(On ne déroge pas à la règle, la playlist qui accompagne ce texte se retrouve ici : Numbers
Vu le titre de la chanson, c’est un choix extrêmement logique, on en conviendra.)
Il y a un an, à l’heure où je poste ce texte, j’allais me retrouver, en compagnie de l’Homme et d’un ami, face à la mort.
De la neige, un tête-à-queue, un ravin, des vitres qui explosent et un miracle se sont enchaînés à une vitesse hallucinante.
Hébétés mais vivants, l’ami et moi avons pu nous extirper de la voiture. L’Homme, lui, y est resté coincé et a été remonté par les pompiers après que ces derniers aient sécurisés notre véhicule en plein milieu de la pente.
J’ai un souvenir de ces événements assez surréaliste, cette impression que ce n’était pas à moi que cela arrivait.
J’ai le souvenir du froid, de la neige qui n’arrêtait pas de tomber, du réconfort des bras de mon amie, de la chaleur de la veste d’un ami, du goût de la tasse de café qu’il m’a tendue… Car oui, fort heureusement, nos amis nous suivaient de loin et sont arrivés sur les lieux de l’accident sans problème et c’est de leur présence réconfortante dont je me souviens en premier lieu.
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