Calendrier de l’avent : Jour 8, Quoi, Instagram c’est pas la vraie vie ?

(Cet article fait partie de la série « Calendrier de l’Avent », pour retrouver les explications et l’article du Jour 1, c’est par ici)

Il y a plus de 5 ans (très précisément le 18 mars 2011), je débarquais sur Instagram.
A l’époque, on était 3 pelés, 2 tondus et l’ambiance était plutôt (très) bon enfant. Et très anglophone (les profils francophones se comptaient sur les doigts de la main). Pouvoir documenter sa vie rien qu’en photo avait quelque chose de gentil, doux, tranquille. Pas de polémique, pas de concours, pas d’attaque. Pas de grand discours, ni de grand débat. Reposant. De quoi accrocher au concept immédiatement.

Et j’ai accroché.

Les gens qui y ont suivi mon profil, ont suivi mes voyages, mes sorties, mes délires.
Dans des photos pas toujours hyper léchées, mais néanmoins, merci les filtres, jolies malgré mon manque évident de talent photographique.
Mon but n’était pas de faire carrière dans la photo, mais de faire partager les petits moments de bonheur de ma vie, leurs délires, et parfois leur magie, aussi.

Et ça me convenait très bien comme ça.
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Le temps, cette donnée relative…

Discussion mère-fils de retour des courses en vue d’une petite soirée en namoureux lui et moi…

– L’année prochaine, je suis en troisième (CE2), tu sais !

Je soupire…

– Oui, je sais… Lire la suite

C’est qui, cette bombe ?

Alors que nous allions commencer un succulent (et léger, tout léger) petit repas aveyronnais (soupe de pois-saucisses-foie gras-aligot-et quelques feuilles de salade égarées), je me suis penchée vers l’Homme qui semblait très absorbé par les photos qu’il faisait défiler sur l’écran de son Canon. Photos de vacances classiques : châteaux (c’est fou ce qu’il y a comme châteaux dans cette partie de la France), paysages, piscine, copains, alcools en tous genres et j’en passe et des meilleures. Classiques, j’ai dit.

Sauf qu’à un moment, j’entr’aperçois une photo une peu différente : celle d’une fille, en petite robe noire courte, longs cheveux châtains, lunettes de soleil à la main, sac en osier nonchalamment perché sur l’épaule et qui se tend, pour mieux la lire, vers l’inscription de la statue de la Place des Quinconces, à Bordeaux. Car c’est Bordeaux, j’en suis sûre, je connais bien cette ville, mon père y a vécu presque 10 ans.

– C’est qui, cette bombe ????

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Bulles de bonheur, bulles de champagne

En vrac, en vrai, en plein…

– le petit de l’Homme blotti dans les bras de son père et écarquillant les yeux devant la projection racontant l’histoire de la Cathédrale de Reims (dans laquelle, il avait déjà entendu le petit Jésus, pour mémoire… Le pauvre a des parents qui aiment la -et le- Champagne)…

– le petit de l’Homme se retournant dans les Grottes de Han vers ses amies Thémis et Alice pendant le spectacle « Princesse Talia » et leur hurlant « Alice, Thémis, venez voir, c’est trop beau ! » et les filles le suivant, un sourire magique aux lèvres (merci à Fred Gibilaro, pour l’invitation…)

– le petit de l’Homme exhalté, déclarant à son père, après la visite de plusieurs caves de Champagne à Epernay : « je veux travailler dans le vin, c’est trop génial ! ». 5 ans et demi, déjà hors des sentiers battus (mais son grand-père vivait et est enterré dans le Bordelais, donc bon sang ne saurait mentir…)…

– le petit de l’Homme et l’Homme jouant au billard dans un joli hôtel perdu quelque part dans le champenois… (avec le petit de l’Homme s’entêtant à appeler la queue de billard un « bâton » au grand dam de son père qui essaye de faire son éducation…)

– le petit de l’Homme qui hurle en courant dans les jardins du même hôtel en hurlant « je suis LIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIBRE ! » (hé oui…)

– l’Homme et moi entrant dans le restaurant et nous entendant dire par le serveur « votre table a déjà été choisie par le jeune homme, là » (nous montrant le petit de l’Homme qui était arrivé quelques secondes avant nous et qui avait déjà discuté le coup…)

– le petit de l’Homme déclarant au serveur d’un beau restaurant « je regarde Tintin à la télé quand papa et maman sont dans le lit » (que les parents qui n’ont encore jamais connu de grand moment de solitude de ce genre lèvent le doigt…)

– un apéro au champagne bu au bord d’une piscine dans la douceur d’une soirée chaude…

– un petit déjeuner magique au même endroit… (suivi d’un plongeon et d’une bataille d’eau éclatante de rires ! )

– un bain moussant en amoureux dans une belle salle de bain en faisant des tests sur la mythologie grecque et en pouffant à chaque mot (la faute au champagne, sûrement…)

-…

Bulles, bulles, bulles…

Et dire que l’été n’est pas encore terminé !!!!!

(to be continued)

Le petit de l’Homme face à un conflit d’intérêt

Le petit de l’Homme, 5 ans, est un véritable fangio des pistes de ski. Il en arrive à s’ennuyer sur les pistes bleues et se met aux rouges et au hors-piste (à mon grand désarroi d’ailleurs), il tombe rarement mais, bon, quand même, ça lui arrive.

Et, là, il vient de se prendre une jolie gamelle.

Il se relève (même pas mal) et s’écrie au copain de son père qui l’accompagne et lui dit d’être prudent:

« Ouais, ben c’est pas ma faute, hein ! Moi, je voulais aller à gauche et mes skis, y z’ont décidé d’aller à droite ! »

Le domptage de ski est en cours pour éviter ce genre de conflit à l’avenir. Non mais !

Images d’Epinal

Impressions, sensations, jolies choses…

En vrac:

– le petit de l’Homme suivant son père à la trace sur les pistes immaculées, petit bonhomme en chasse-neige, ébouriffé de soleil et de vent…

– le vin chaud partagé entre amis, avec du saucisson, devant une montagne imposante et immuable…

– fou rire continu dans une luge trop petite, collés les uns aux autres, à faire une course débile…

– discussions sans fin avec des nouvelles rencontres dans un monde sans horaire, sans limite, mais pas sans chaleur…

– bouffées d’air frais, léger, dans un soir lumineux…

– …

J’aurais dû rester là-bas, moi…

(snif)

PS: le petit de l’Homme a son ourson et son flocon sera une formalité, il s’est fait un copain anglais qu’il va revoir quand nous serons à Londres, il a même commencé à émettre des mots dans cette langue, ce qui est une vraie victoire (il comprend enfin l’utilité de la chose). L’Homme s’est remis à skier pour pas avoir l’air couillon devant son fils, ça donne qu’il skie mieux que moi, le traître. Faut jamais sous-estimer les effets secondaires de la paternité. La maison d’hôte était un endroit magique (le petit de l’Homme est d’ailleurs persuadé que des fées s’y cachent et personne n’a osé lui démentir la chose), elle est déjà prévue au programme de l’année prochaine (des endroits comme ça, y’en a pas 10 sur Terre, chuis sûre). Voilààààààààààà…