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Se lever, rire et puis s’y mettre, les valises, le rangement, ne rien oublier…
Pour ce dernier jour, je voulais juste qu’on se balade à Brooklyn, comme ça, pour rien, dans des endroits pas « touristiques », là où les gens vivent, travaillent, respirent.
Et au lieu de prendre le métro, j’ai proposé à ma mère de prendre le bus. Histoire de voir les quartiers, les gens et le ciel. Offre acceptée avec empressement.
Une fois dans le bus, ma mère me dit « C’est quand même plus agréable comme ça… Le métro est tellement bruyant ici, ce bruit métallique, continu, ces rames nombreuses qui se croisent, c’est assez infernal, tu ne trouves pas ? »
Comme je le disais au début de cette série, nous percevons tous une ville, et New York en particulier, différemment, avec nos sensibilités, nos histoires particulières, nos sensations à nous…
Je n’avais jamais fait gaffe au fait que le métro de New York soit bruyant. Je l’ai trouvé menaçant, en 92, puis drôle avec mes amis, puis sale en amoureux, puis sûr avec mon frère, puis rigolo avec le petit de l’Homme (surtout quand des jeunes rapeurs viennent y faire des démonstrations)… je rajoute donc bruyant à la liste… Je me souviens qu’en 92, je me réveillais en écoutant les infos. Et qu’ils annonçaient (et ils annoncent d’ailleurs toujours) les problèmes sur les lignes de métro le matin. J’étais épatée d’entendre qu’il y avait… des embouteillages dans le métro new yorkais ! C’était ahurissant pour moi qui allait à l’école avec un métro qui ne comporte que quatre lignes.
A mes yeux, le métro, c’est la vie, le coeur même de New York. Pour vraiment connaître une ville, prenez son métro. Regardez les gens, écoutez-les. Oui, le métro de NYC est bruyant, mais il est vivant aussi, rapide, grouillant, complexe. Comme la ville.
Pour clore notre dernière journée, nous nous sommes baladés sur Fulton street, le petit de l’Homme en a profité pour se faire gâter (bon, le shopping pour moi, à part deux paires de chaussures, je repasserai, hein. La prochaine fois, j’exige une journée complète de shopping pour moi !), l’Homme pour râler car on devait rentrer et ma mère pour se dire que, pour finir, elle pourrait très bien y vivre, à Brooklyn (quelle bonne idée, maman !).
Le chemin du retour, le taxi vers l’aéroport, les dix milles contrôles de sécurité, et enfin l’avion.
Je prends mes revues et mon ordi, le petit de l’Homme se penche contre moi…
« Tu vas faire quoi, avec ton ordi ? »
« Je vais écrire ce que j’ai pensé de ce voyage, mon chéri »
« Ha… Tu peux écrire autre chose ? »
« Autre chose ? Ben quoi ? »
« La liste des choses que je n’ai pas pu faire cette fois-ci et que je veux faire la prochaine fois. »
Il a raison, ce n’est qu’un au revoir, New York.
Alors, on a commencé cette liste ensemble…
Le bruit assourdissant est stressant, heureusement dès l’entrée dans la rame il s’atténue ! La vitesse à certains endroits dépasse certainement celle de nos métros qui me paraissent « pèpères » depuis que je suis rentrée à Bruxelles ! Mais surtout il me rappelait celui entendu lors d’une reconstitutions des charbonnages ! Celui des wagonnets ! (Voir, bien sûr, les documents visuels du musée de Bois-du Luc). J’ai beaucoup apprécier l’art déployé dans les différentes stations et les ascenseurs ! Ville vivante je confirme, un peu trop sur-stimulante à mon goût ! Vivre à Brooklyn ? Oui, si j’y ai ma famille ! Bisous, bisous Marie et merci pour cette évocation personnelle de ce très revitalisant voyage ! :-))
Correction : reconstitution… apprécié… ;-(