2010, année de transit

Bon, je ne devrais pas être en train de vous écrire en t-shirt et petite culotte, au milieu d’un désordre sans nom, devant une tasse de café à moitié froide.

Non, je devrais être habillée, pimpante, en train de tout ranger et de penser à la déco de ma table pour le réveillon entre copains qui a lieu ici ce soir et à la tenue qui j’y mettrai. Je devrais être pleine d’énergie, je suis une (jeune) femme dynamique, pétillante, vibrante.

Mouais.

Ben non, justement, cette image désordonnée résume très bien ma vie. Le désordre, l’impréparation, la procrastination, c’est tout moi !

Bon, du coup, on se dit « haaaaa, elle va prendre de bonnes résolutions pour 2011 ». Ben non. Raté. J’ai jamais pris de bonnes résolutions de ma vie. Ni au Nouvel An, ni à un autre moment, d’ailleurs. Je suis bien trop réaliste et terre-à-terre pour ça.

Par contre, chuis plutôt branchée bilan. C’est plus facile à tenir, faut bien avouer !

Et quid du bilan de 2010 ?

Des emmerdes, des pertes (en tous genres), des conneries. Oui, ça, c’est clair.

Mais aussi, des amitiés vraies et sincères, un boulot que j’aime, des projets intéressants et des voyages.

Se pencher et se concentrer sur le positif de cette deuxième phrase, me dit une petite voix.

Ne jamais oublier les expériences et les leçons de la première phrase, me martèle-t-elle aussi.

Ok pour ne pas oublier ces leçons, mais pas ok pour en ressortir amère et abîmée.

Ne pas oublier que l’amour existe. Même si, parfois, j’en doute profondément. Même si, parfois, je me dis que c’est juste un échange de bons procédés.

Retrouver cette vibration, cette légèreté, cette force et cet allant.

Pour 2011 et au-delà.

(copyright Buzz l’éclair)

Et non, ce n’est pas une bonne résolution, c’est une obligation, hé ho !

En attendant, je vais commencer à ranger, préparer la fête de l’amitié… en ouvrant mon sac, j’ai d’ailleurs retrouvé ceci :

Se côtoient côte à côte des tickets de métro parisien et ma Metrocard new yorkaise. Cette image résume très bien mon année:

En transit.

Alors… vivement que j’arrive à destination !!!

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