Les 10 plus mauvaises raisons de ne pas descendre dans la rue dimanche

Juste trois points avant d’entamer ce texte :

1. pour comprendre un chouïa la situation belge, si vous ne la connaissez pas déjà, je vous renvoie à la lecture de « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves » sur Megaconnard.com. Certes ce texte ne se prétend pas ultra complet ni pointu sur la situation mais il en donne une vue d’ensemble. Et puis c’est moi qui l’ai écrit et j’adore faire ma propre promo.

2. quand je dis qu’il y a de mauvaises raisons de ne pas descendre dans la rue, cela implique qu’il y en a de bonnes, oui, mille fois oui. Mais pas celles-ci. Lire la suite

Look at all the lonely people…

(oui, mon titre est encore tiré d’une chanson, celui ou celle qui devine laquelle gagne une médaille en chocolat et un podium en carton, et, oui, ça va encore causer situation belge, car dans les soldes, j’ai rien trouvé de bien)

« Rappelle-toi un truc : quoiqu’on fasse, on est toujours seul au monde. Ceux qui disent le contraire disent des foutaises. »

Mes parents avaient l’art des grandes phrases (parfois bien édifiantes mais toutes sorties au bon moment, au bon endroit) et celle-ci était l’une d’elles. Elle a bercé mon adolescence. Bon, comme programme de vie, tout le monde appréciera, c’est moyennement joyeux. Mais pas entièrement faux. Lire la suite

A tout moment la rue peut aussi dire non…

Titre piqué à une chanson d’Eiffel qu’il y a quelques mois je me passais en boucle. En me demandant pourquoi dans mon petit pays (dont on n’a cessé depuis l’enfance de me dire que c’était un « pays de cocagne, Marie, rends-toi bien compte de cela ! »), personne ne ruait dans les brancards et n’allait dire merde aux politiciens en descendant en masse dans les rues.

Notez, en même temps, j’ai été élevée à cela, moi, aux descentes dans la rue, ma mère était de toutes les manifs. A raison d’ailleurs. Et elle embarquait ses enfants bien souvent. J’ai toujours adoré l’ambiance des manifs, les gens qui se parlent, les slogans qu’on crée, l’espoir qu’on y met… Enfant et ado, ça me réchauffait le coeur. Lire la suite

Toi, Flamand, moi, Wallonne ?

Hier après-midi, sur twitter, un politicien flamand, Monsieur Vincent Van Quickenborne a lancé cette superbe constatation:

Dankzij @le_bux @johannemontay heb ik in 100 tweets meer geleerd over Wallonie dan 10 jaar politiek. Faut le faire. Et vous wallons?

Pour nos amis qui ne parleraient pas flamand, je traduis : Grâce à @le_bux et @johannemontay, j’ai appris plus sur la Wallonie en 100 tweets qu’en 10 ans de politique. Faut le faire. Et vous wallons ? (en français dans le texte)

On passera sur le fait que le « et vous wallons ? » me fait un peu penser à « et vous, juifs ? » digne d’une réplique de la Liste de Schindler parce qu’on a collé des points Godwin pour moins que cela. On lui trouvera l’excuse que, en 140 caractères, il faut bien être synthétique. Néanmoins, le monsieur n’a quand même pas peur du stéréotype bien stéréotypant (ça existe des points pour ça ?). Y’a pas QUE des Flamands et des Wallons en Belgique. Cette dichotomie serait bien pratique mais elle n’est, hélas pour ce brave homme, pas une franche réalité belge.

Prenons moi, par exemple. Wé, au hasard. Complètement au hasard.

Le papa de ma maman vient de Namur, il est donc wallon. Il parlait français. Jusque là, simple.

La maman de ma maman venait de Namur aussi. Wallonie toujours. Français encore.

Ils se sont rencontrés et se sont mariés à Bruxelles. Qui, selon monsieur Vincent (et bon nombre de Flamands) n’est plus du tout, du tout la Wallonie. Et ils y ont procréé. Leurs enfants sont nés à Bruxelles, ont grandi à Bruxelles et ne connaissent de Namur que la Citadelle et que c’est pas mal comme ville pour y faire du shopping.

La maman de mon papa était bruxelloise. Elle parlait le Ucclois. Si, si. Un patois flamand. Mais elle a été à l’école en français. Parfaite bilingue, elle se définissait comme Bruxelloise, donc. Pure Bruxelloise. La Wallonie, elle y allait en vacances. C’était exotique.

Le papa de mon papa, lui, était flamand. De Flandre. Et il parlait flamand. Voici de quoi faire plaisir à monsieur Van Quickenborne, mon grand-père était un homme pas compliqué. Et la Wallonie, il y allait aussi en vacances, mais c’était quand même moins bien que l’Italie (il y avait pas mal d’Italiens aussi, certes, mais plus de soleil).

Sauf que… mon grand-père flamand, il a épousé une Bruxelloise. Et que, s’ils parlaient flamand tous les deux, ils ont décidé d’élever leurs enfants en français. Ca faisait plus « chic » (c’est pas moi qui le dit, c’est ma grand-mère qui me l’a répété toute sa vie). Enfants qui ont néanmoins appris à parler le flamand avec leurs cousins. Et qui, donc, étaient bilingues et… bruxellois ! Qui, en plus,  allaient en vacances en Flandre et en Wallonie. Des belgique-trotters.

Tout le monde me suit ? J’ai perdu personne en route ?

Ma maman, bruxelloise, a rencontré et épousé mon papa, bruxellois. Ils m’ont élevée en français (je vais devoir leur en vouloir toute ma vie, ils ont fait de moi une francophone, ils n’ont pas réfléchi aux terrifiantes implications que cela allait avoir sur ma vie à moi, parents indignes).

Et, là, monsieur Vincent Van Quickenborne me demande si j’ai appris quelque chose sur les Flamands grâce à Twitter, moi, la Wallonne-qui-parle-français.

Ben… Ecoutez…

J’veux pas être mauvaise, hein. Mais j’aimerais d’abord qu’on me donne l’exacte définition de « Wallon ». C’est un peu comme pour les Juifs, faut au moins deux ancêtres wallons dans la lignée ? (hop, un point Godwin, un !) Nan parce que si c’est ça, je coche, hein, fichez-moi une étoile, je rentre dans les critères (et un troisième point, youplààà !). Sauf que j’ai deux flamands aussi. Ca se corse. Et n’allez pas dire à mon grand-père qu’il n’était pas flamand, il aurait pas aimé. Ma grand-mère, elle, hurlait qu’elle ne l’était pas, flamande, mais bon, quand elle s’énervait, c’était quand même bien dans cette langue-là…

Et au final, si on relit bien toute l’histoire de ma famille, le fait que je parle français tient, en fait, un chouïa du hasard … La vie comme elle va, rien de plus, rien de moins.

Chuis un tutti-frutti.

Mais néanmoins, va falloir séparer les Flamands des Wallons, c’est vital pour que le pays survive me souffle-t-on…

Bien. Qui prend les seins ? Qui prend les jambes ?

Et faites gaffe, vous trompez pas, une fois le choix fait, on ne peut plus changer : le territoire, c’est le territoire !

PS: chuis par contre terriblement contente que M. Van Quickenborne apprenne des choses sur les francophones qu’il ne connaissait pas grâce à Twitter. Et on ira encore me dire que Twitter, ça sert pas, après ça !

RAQ – Michel Daerden, bloguons live !

Début de l’émission.

Ambiance plus que détendue parmi les blogueurs-twitteurs.

Ca boit… C’est important pour rester dans le mood de l’émission, hein !

On passe à la télé juste au début de l’émission. Bonjouuuuuuuuuur les gens !

20h38 le gros fou-rire est passé. Daerden a quand même déclaré qu’il fallait aller sur Facebook pour comprendre sa popularité. Cousin Baudouin trouve que Facebook, c’est pas assez et il lui crée d’emblée un compte twitter, ça, ça fait quand même plus hype et sérieux. Là, nous, on le croit, qu’il est populaire, Michel !

20h41 suivez @micheldaerden sur twitter, il a déjà ses adeptes !

20h45 on parle de Leterme, c’est finalement plus marrant que la vignette dont parle Daerden. Question subsidiaire: combien d’enfants à Leterme? (quand on vous disait qu’on cause politique !)

2Oh50 Moi, je trouve qu’il est beau, Frédéric ! Ha, c’est son fils ? Heuuu…

20h51 Daerden « je n’ai pas peur de dire que j’ai beaucoup d’argent ! » Nous, si, on a peur…

20h56 on passe aux problèmes communautaires… Youpie.

21h00 on vous conseille vivement d’aller voir www.twitter.com/micheldaerden, si, si, vu les fou-rire…

21h00 toujours: Florence s’endort. Et moi, j’aimerais que Cousin Baudouin me rende mon Mac (ce qu’il n’a absolument pas l’intention de faire).

21h02 plus personne n’écoute Michel… On fait une pause.

21h04 Chacsam est content de récupérer son PC

21h23 Grand moment: Daerden jure qu’il n’est pas alcoolique. Parole d’ivrogne.

21h28 Fred déclare qu’il baigne dans son mojito. C’est le moment ou jamais !

21h28 Ils ont changé de plateau, Daerden a rameuté son fan club, on parle de la popularité sur Facebook. Ca y est, j’vais devenir ministre !!!

21h30 pour la première fois dans RAQ, les verres de De Brigode et de l’invité sont remplis… d’eau ! (regardez les autres émissions, c’est du vin rouge)

21h31 ce qui est bien avec Daerden, c’est qu’il a l’air bourré même en buvant de l’eau. C’est ça, faire des économies.

21h32 Daerden n’est plus invité au Palais Royal ? C’est dommage pour Mathilde, elle va finir par s’emmerder…

21h35 Daerden jure de prendre les coordonnées du type, on est tous témoins, on restera au bar pour vérifier !

21h39 Avis à tous: on cherche une chaussure qui se lance bien… Mais vraiment bien, hein !

21h41 Heu, non, on n’a pas eu Justine Henin aux Jeux Olympiques… C’est certes un détail mais voilà, quoi…

21h42 emich propose Marino Keulen comme prochain invité, ce serait sympa !

21h43 Michel est à la politique belge ce que JCVD est au ciné international.

21h44 Scoop, Michel a trempé ses lèvres dans l’eau (Zoltan l’a en photo).

21h51 Belle question pour la fin: « qu’est-ce qui fait un bon ministre ? »

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !

Oui, effectivement, pour vous, qu’est-ce qui fait un bon ministre ?

Mère Teresa est hors concours et, sur ce, emich propose qu’on aille boire donc… je vous quitte !