Voilà, je reviens de chez Delvaux.
Donc l’Homme avait prévenu mes copains au concept 35 que ceux qui voulaient participer à un cadeau commun pouvaient mettre l’argent pour que j’aie le sac de mes rêves. Plein de gens ont participé, l’Homme ne m’a pas dit la somme, mais il était scotché…
Voilà, il ne me restait plus qu’à aller chercher ledit cadeau, hein. Trouver un créneau pour débarquer au magasin Delvaux du blvd de Waterloo. On a enfin trouvé un moment en fin d’après-midi aujourd’hui.
A la base, je voulais un Astrid. Ca fait des siècles que je craque pour ce sac. Donc, voilà.
Sauf que, chez Delvaux, on n’affiche les prix nulle part. Ni en vitrine et encore moins dans le magasin. Faut demander, quoi. Ouais. Sauf que j’ose pas demander, moi. Du coup, l’Homme me dit « on s’en fiche, tu choisis et si c’est plus cher que la somme des copains, je mets le complément ». Adjugé.
Bref, je rentre, je parle du Astrid à une vendeuse des plus charmantes. Elle me sort toute la gamme, je me décide pour un tout noir avec le D de Delvaux en doré, épuré et simple. Ok, elle part pour aller l’emballer.
J’me balade encore dans le magasin pour m’en mettre plein les mirettes (ouais, j’en profite, hein, je rentre pas franchement tous les jours chez Delvaux, moi) et là…
Flash.
ZE sac.
Que je n’avais pas remarqué sur le site web de Delvaux, ni dans le catalogue.
Misère qu’il est cool ! Kiki k’a dit que Delvaux, c’est pour les vieilles ??? (si, si, y’en a une qui l’a dit !)
Là, chuis bouche-bée, ce sac, il m’irait bien mieux que le Astrid. La vendeuse remarque un truc et s’arrête:
« Vous désirez autre chose, madame ? »
(ouaaaaaaaais, mettez-moi deux autres sacs, 3 porte-feuilles et une valise tant qu’on y est, hein !)
La, je bredouille un truc, genre… « Heu, ben, en fait, j’avais pas vu ce sac, là, maintenant, enfin, j’hésite… Mais bon, pas grave, hein, ça ira… »
« Ha mais non, madame, je vais vous le prendre, vous pouvez le voir de plus près, pas de soucis, vous pouvez changer d’avis ! »
Elle me le refile.
Je me mire sous toutes les coutures. Je compare avec le Astrid. Y’a pas à dire, le nouveau (le Roma, collection Dolce Vita, sur le site de Delvaux) me va mieux. Pas de grand D (j’ai pas le culte des marques, moi, à la base), plus fun, plus bariolé (beige, blanc, doré, noir) tout en restant assez classique. Assez grand mais pas trop, transformable. Bref, nickel. L’Homme est d’accord avec moi, ce sac me va mieux que l’autre. Le petit de l’Homme, par esprit de contradiction, préfère le Astrid (rappel utile: ne plus jamais faire de courses chez Delvaux avec le petit de l’Homme, il donne ses impressions tout haut « oooooouh, c’est mooooooche ! » à une dame qui essayait un Astrid verni noir, grand moment de solitude…).
Bref, ok, vendu, je prends le Roma.
Argh.
Faut savoir un truc. J’ai un 6ème sens quand il faut choisir sans connaître les prix : je prends systématiquement le plus cher. Chais pas comment je fais, c’est inné. Quand on va dans un resto où les prix ne figurent pas sur la carte de madame (et que donc il n’y a que l’Homme qui ait les prix sur sa carte), je prends systématiquement le plus cher de la carte. Ca fait toujours marrer l’Homme (surtout quand c’est lui qui paye, y’a pas à dire, il a de l’humour). Pourtant j’ai pas été élevée dans le luxe, hein, loin du compte. Mais voilà, quoi, quand je dois choisir sans savoir, paf, t’es sûr que je tombe sur LE truc cher.
Ca a pas raté chez Delvaux.
J’ai dû prendre un des plus chers du magasin.
L’Homme a payé sans broncher.
J’savais plus où me mettre.
Je suis sortie trèèèèès digne du truc.
Et je me suis jetée sur l’Homme quand on a atterri sur le trottoir: « Je vais participer à mon sac, hein !!!! »
L’Homme a rigolé « Ben non, tant pis, je rembourserai ma carte en plusieurs fois… »
« Nan, je bosse aussi, je peux payer ma part »
« M’enfin, c’est ton cadeau et j’avais dit que je mettrais la différence »
« Oui, mais non, là, t’as mis plus du double (si pas le triple, en fait) !!! »
« Be oui mais t’as pas 35 ans tous les jours… »
« Ben 36 non plus, 37 pareil… Donc on va stopper là, hein, je participe ! Faudra juste attendre un peu que je me refasse une santé financière pour acheter le nouveau canapé »
Il a dit ok.
Ayé, je vais lui virer l’argent.
Mais, en attendant…
JE COURS ENFERMER CE SAC DANS UN COFFRE A LA BANQUE ! CE TRUC, C’EST UN PLACEMENT !
(et j’vais jamais oser me balader avec ça dans la rue, moi !)
PS: ce billet, c’est surtout pour dire à ceux et celles qui ont participé à mon cadeau d’annif… MERCI (et voilà, ça y est, je l’ai, quoi 😉 )