Retour de l’école avec un petit de l’Homme en toute grande forme :
« Tu sais, j’ai inventé la suite d’une chanson ! »
« Ha, laquelle ? »
« Tu connais Le Papa Pingouin ? »
Of course que je connais, j’ai de la culture, moi, quand même !
Retour de l’école avec un petit de l’Homme en toute grande forme :
« Tu sais, j’ai inventé la suite d’une chanson ! »
« Ha, laquelle ? »
« Tu connais Le Papa Pingouin ? »
Of course que je connais, j’ai de la culture, moi, quand même !
Voilà, je termine la valise du petit de l’Homme qui a la mauvaise idée de partir en classes vertes (à 4 ans et demi, est-ce un âge pour laisser sa pauvre mère, ma bonne dame !) demain…
Et, du coup, je me mets mes vieux CD (oui, oui, z’avez bien lu CD, faudrait que je pense à transférer tout ça sur mon iPod, mais j’ai la flemme…) en boucle…
Et là…
J’écoute cette chanson depuis 30 minutes. En boucle. C’est dingue mais chais pas si vous avez déjà remarqué que quand vous êtes dans un certain état d’esprit, paf, vous tombez systématiquement sur LA chanson qui y fait écho… A moins que ce soit votre état d’esprit qui vous fasse remarquer plus qu’à un autre moment la chanson en question, c’est possible aussi…
Enfin quoiqu’il en soit, je m’écoute cette chanson en boucle… Et surtout la fin…
Et je me la dédicace ainsi qu’à certaines personnes de mon entourage qui se reconnaîtront… Du fond du coeur, du fond de l’âme…
« Un bouquet d’fleurs
à la main
Il sort du magasin
Il avance de bon coeur
Où va donc cet humain
Qui porte un bouquet d’fleurs
Où va donc cet humain
Qui porte un bouquet d’fleurs
Vers quel rencard
Quel amant dans l’placard
Quelle inconnue
Dans la toile entrevue
Quelle fête des mères
Quel ami sincère
Quelle moitié d’aveu
Quel amour qui flanche
Quel drôle de cheveu
Sur sa manche
Où va donc cet humain
Qui croit qu’on est dimanche
Où va donc cet humain
Qui croit qu’on est dimanche
Un bouquet d’fleurs à la main
Il connaît l’chemin
Il avance de bon coeur
Qu’attend donc cet humain
Qui porte un bouquet d’fleurs
Qu’attend donc cet humain
Qui porte un bouquet d’fleurs
Quel genre de fête
Quel anneau dans la tête
Quel coeur qui bat
Et n’attendait que ça
Sur quelle blessure
Quel trou dans un mur
Pour quel adieu
Pour décorer quel dieu
En vue d’assouvir
Quel désir
Qu’attend donc cet humain
Qu’est fait pour le plaisir
Qu’attend donc cet humain
Qu’est fait pour le plaisir
Un bouquet d’fleurs à la main
Il connaît l’chemin
Il avance de bon coeur
Que cache donc cet humain
Qui porte un bouquet d’fleurs
Que cache donc cet humain
Qui porte un bouquet d’fleurs
Il marche pas vite
C’est pas des marguerites
Il presse le pas
C’est pas des camélias
Il marque une pause
Il a pas pris des roses
Ses neurones agissent
C’est pas du cannabis
C’est pas l’temps du tout
Des coucous
Que cache donc cet humain
Qui respire avec nous
Que cache donc cet humain
Qui respire avec nous
Un bouquet d’fleurs à la main
Il sait trop l’chemin
Il va rentrer chez lui
Pourquoi donc cet humain
S’est ach’té des soucis
Pourquoi donc cet humain
S’est ach’té des soucis »
(L’Homme au bouquet de fleurs, Maxime Le Forestier)