Ayé, j’ai été taguée ! Nan, j’aime pas ça, je le dis, le redis, le re-redis mais… je vais faire une 367.294ème exception.
Parce que, forcément, cette exception en vaut vraiment la peine.
D’abord pour pouvoir vous parler des deux femmes qui m’ont taguées, de leurs doux petits surnoms Annejo et SeeMee. Et deux blogs à lire, à découvrir, chacun dans leur style.
Annejo et son énergie, ses hommes, sa recherche de boulot. J’ai accroché au blog et puis… à son auteure, à sa vision de la vie, sa vision de l’amour. Quelqu’un que j’ai envie de découvrir plus avant, avec gourmandise, vraiment ! D’ailleurs, je lui dois une loooooongue réponse par mail (mais quand j’aurai fini ce billet, promis, promis, promis !).
SeeMee (nan, c’est pas son vrai prénom… hein que c’est pas son vrai prénom, hein ?!) qui s’est attelée à une tâche titanesque: la BlogExperience. Elle relate et fait découvrir d’autres blogueurs. Mais elle blogue aussi, ce qui lui donne une vraie consistance, une vraie présence. Qui d’autre que quelqu’un qui met les mains dans le cambouis peut comprendre ses contemporains qui le font aussi ? De plus, je la rencontre vendredi prochain lors d’une soirée entre blogueurs à Paris. Et j’ai vraiment hâte (bon, note to self: ne pas se jeter sur elle en lui hurlant « salut SeeMee ! », ça va peut-être pas le faire…)
Ha oui, oui, rappel utile: l’Homme bosse toujours dans la ville lumière, et le petit de l’Homme et moi allons donc pour une enième fois le rejoindre et vivre notre petite vie de parisiens puisque ce sont les vacances pour le monstre… Et comme « rester enfermée dans un appartement à Paris » n’est pas vraiment la conception que j’ai de vacances réussies, on va enchaîner les activités sur place. Rencontrer des blogueurs en est une, visiter pour la 400.000ème fois la Cité des Enfants en est une autre. Haut les coeurs !
Bref, revenons-en à mes deux blogueuses et leur tag (le même, de tag).
Ensuite donc, pour vous vous donner la liste des petits mots auxquels je dois réagir. Ils sont au nombre de 7, lançons-nous !
J’en ai un. Un vrai. Physique. Mais les gens qui l’ont vu sont assez rares sur la planète (enfin, y sont pas 10.000, quoi, donc sur plus de 6 milliards, ça fait rare !). Et donc on va garder ce côté rare, yep ! Ces messieurs s’en voudraient que je les rende d’un coup moins rares… Hé, hé.
Pffiouuuu, sont nombreux. Et variés et divers !
Mais je vais reprendre un mot qui est revenu beaucoup (mais alors, beaucoup, hein) dans la bouche des gens qui me connaissent, dans celle de ceux qui me rencontrent, celle de ceux qui me décrivent… et ce mot c’est… pétillant.
J’avoue, j’en suis parfois assez étonnée. Ok, j’ai un côté léger et déconneur, j’admets et assume la chose sans problème. Mais pétillant, c’est bien plus que cela. Ca donne un côté aérien et festif. Et c’est très flatteur.
(mais au fait, oui, festif, ok, j’admets aussi… ahum…)
Beuuuuuh, qu’il est moche ce point ! Allez, cassons l’ambiance, des mauvais souvenirs, j’en ai des tonnes et le pire de tous, c’est l’annonce de la mort de mon père . Je vous en rajoute une couche ou tout le monde a compris qu’on va passer au point suivant ??!!
Comme tout le monde, idem, j’en ai des tonnes. Car en plus, j’ai une excellente mémoire. Un peu trop excellente, parfois. Mon plus vieux souvenir remonte à l’année de mes deux ans. N’en profitez pas pour me susurrer suavement que oui, oui, vraiment, ça date, merci.
Puisqu’on est dans le thème « Paris », je vais relater l’un de mes premiers souvenirs de cette ville. J’avais 5 ans, ma mère et moi avions rejoint mon père qui vivait et travaillait à Paris (oui, je passe ma vie à rejoindre les hommes de ma vie qui se cassent à Paris: une malédiction, ça s’appelle). Nous avions été au restaurant à trois et nous rentrions à l’appartement de mon père. Mes parents marchaient derrière moi en papotant, je gambadais en prenant pas mal d’avance. Jusqu’à tomber en arrêt, pile, interdite, devant un homme étendu de tout son long sur le trottoir. Il avait un pull de marin et son visage était couvert par du carton. Une vision surréaliste pour une petite fille qui n’avait jamais vu de SDF (Bruxelles était une ville où l’on n’en voyait pas à l’époque). Je me souviens de chaque détail, de ce pull, du carton partout. Et de ma totale incompréhension de ce monde dans lequel je vivais. Des millions de questions qui se sont enchaînées dans ma tête. J’ai traversé la rue, continué à marcher sur le trottoir d’en face et retraversé la rue un peu plus loin. Pour attendre calmement mes parents qui, eux, avaient continué sur le même trottoir, en toute logique.
J’ai dû assommer mes parents de questions par la suite. Ils y ont certainement répondu le mieux possible. Mais de tout cela, je ne me souviens pas. Je ne me souviens que du pull marin et du carton. Et de ma première rencontre avec la précarité.
Ha, ha, ha ! Dans le genre « je vais aller piocher dans une liste longue comme un jour sans pain », on se pose, là !
Ceci dit, oui, des défauts, j’en ai. Mais j’ai clairement au moins autant de qualités. Donc je dois avoir une longue liste de qualités aussi, si on y pense !
Bon, on va quand même piocher un défaut : la procrastination !
Je passe ma vie à remettre au lendemain tout ce que je dois faire. Il me faut des engueulades, des coups, des menaces pour que je m’y mette (j’exagère à peine, sincèrement). Je prends alors une tête de martyr, j’ai mal au ventre, envie de m’enfuir et je pleure toutes les larmes de mon corps. Et puis je m’y mets.
C’est sympa comme programme, hein ! Dire qu’il y a des gens qui évitent le stress. Moi, je me le crée. Ca m’occupe.
Alors, là… !
Aucun. J’ai des bouquins « bonne mine » et « madeleine de Proust » mais pas de film. J’avais pas la télé quand j’étais petite.
Ceci dit, il y a une réplique, une seule, dans le cinéma français qui me fait pleurer de rire à chaque fois. C’est limite pathologique et ça m’inquiète presque. Mais c’est plus fort que moi, je me marre chaque fois que je vois ladite scène. Et en plus, grâce à Hélène (si elle passe ici, elle se reconnaîtra), j’ai découvert que la scène en question est sur dailymotion. Je ne résiste donc pas à vous la mettre. Et je ne la regarderai pas, j’ai pas envie que le petit de l’Homme se demande pourquoi sa mère se bidonne avec un air de vache sous ecstasy.
Le Corniaud
(Trop tard, j’ai regardé… Y’a pas la suite mais je l’ai en tête « Qu’est-ce que je vais devenir, moi, maintenant ? » « Un piéton ». Haaaaa, j’vais pas m’en remettre !!!)
Purée, j’arrête pas d’en parler, de mes amies, sur ce blog. Et que des meilleures, hein. Mais bon, la « plus meilleure », elle s’appelle Laurence (j’en parle ici), je la connais depuis des décennies. On faisait faire l’amour à Ken et Barbie ensemble.
Petites, on s’est jurées qu’on serait chacune témoin au mariage de l’autre et marraine du premier enfant de l’autre. On a tenu parole 15 ans après. Elle était ma témoin. Et elle est la marraine du petit de l’Homme. Et sa dernière phrase en date est: « ok, tu as des merdes, mais on va les prendre une à une et on va les retourner pour en voir le positif. Allez, on commence ! »
Alors, elle est-y pas géniale, ma copine ?
Enfin, ce tag me permet de vous faire découvrir d’autres femmes en dehors des deux qui m’ont taguées, de femmes aux univers, aux styles si différents.
A tout seigneur, tout honneur, je tague Ganaëlle (passque c’est mon amie, pour ses délires, sa joie de vie, son enthousiasme mais aussi son sérieux, son opiniâtreté et sa fragilité) et Mélissa (pour sa finesse, sa sensibilité, son écoute et sa clairvoyance et… en souvenir de notre excellent voyage à Tallinn !!!).
Je tague aussi Madame Kevin pour son blog et ses réflexions qui font tellement écho aux miennes et Pause Chocolat pour sa manière de décrire les choses du quotidien en provoquant de solides fou-rire.
Je tague enfin des blogueuses à découvrir ou re-découvrir car il y a de très chouettes nanas derrière: VanessaInWonderland, Laura qui fait du bruit et Melody-on-the-cake !
Des femmes à lire, à relire et… à aimer !
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