Assassinée.
Rien que le mot me fait horreur. L’image me fait hurler.
Et pourtant.
Journée noire pour le Pakistan. Journée noire pour la démocratie. Journée plus profonde que les ténèbres pour les femmes.
Purée, quel courage, cette nana. Quelle force, quelle rage.
Ceci dit, elle ne devait pas avoir trop le choix, hein. Elle était pas née au pays des bisounours non plus. Les hommes sont tombés comme des mouches autour d’elle. Ca vous fait tout de suite comprendre que la vie, c’est pas Disneyland, assurément.
Mais elle aurait pu la fermer. Avoir peur. Trembler et plier.
Elle ne l’a pas fait.
Elle a choisi une autre voie, celle de la lumière et de la démocratie.
Elle l’a, comme beaucoups, payé de sa vie.
Merde.
Ils m’écoeurent, tous ces salauds. Ces tueurs. Ces fous.
Mais une chose éclaire ce jour sombre, une seule.
En l’exécutant, ils lui ont rendu hommage, quelque part.
Ils l’ont traitée comme ils traitent les hommes.
Et, à cet endroit du monde, c’est un compliment, une victoire, un triomphe.
Elle leur faisait peur. Elle les menaçait.
Ils ont abattu une femme forte, une femme tout court.
Elle n’a jamais tremblé, mais eux, si…
A toi Benazir…
Aux femmes du Pakistan !
Je n’en suis pas non plus remise depuis que j’ai entendu la nouvelle. J’avais la même réflexion que toi !
Même s’il n’y a pas que des bons côtés dans sa personalité !
Céline
c’est vrai ce que tu dis, elle est morte comme un homme et alors ça devient presque une victoire.