Ben, en, gros, je crois que je vais éviter toute relation humaine pendant les 10 prochains jours, hein…
En plus, ça me rappelle le « Top of the Pops » de mon adolescence…
« Protect me from what I want, protect me from what I want… »
Ben, en, gros, je crois que je vais éviter toute relation humaine pendant les 10 prochains jours, hein…
En plus, ça me rappelle le « Top of the Pops » de mon adolescence…
« Protect me from what I want, protect me from what I want… »
En plus du Victoire qui sortira le week-end du premier mars, logiquement, on en parle sur le blog de la Libre !
Petite piqûre de rappel pour la résa:
RESERVATION EN LIGNE ETATS D’AME
Voilà !
… pour écrire un truc pareil et, en plus, demander qu’on le joue d’une traite:
« Voilà. Je suis dans la rue. J’ai deux heures devant moi, à moi, rien qu’à moi. OUF ! Je reprends ma respiration et décide d’aller faire du shopping. Du vrai shopping !!!! Sans un bébé hurlant de faim, de frustration, de fatigue…
Sans le regard désapprobateur des vendeuses, des clientes, des mémères à chien que les cris de votre enfant incommodent fortement et qui jugent que, vous, jeune mère, vous feriez mieux de rester cloîtrée entre vos 4 murs plutôt que de venir déranger les honnêtes gens qui ne se baladent pas avec des bébés braillards, eux ! Vous finirez de toute façon par vous retrouver en train d’enfiler un pull d’une main tout en berçant délicatement le bébé dans sa poussette de l’autre. En espérant que, au final, bébé s’endorme dans sa poussette.
Ca, ce sont les bons jours. Vous pourrez alors, peut-être espérer acheter ce petit pull adorable que vous venez d’essayer et, peut-être même aurez la chance de le prendre dans la bonne taille.
Les mauvais jours, vous n’achèterez rien car bébé, à force de pleurer, s’est fait vomir dans sa poussette et, vu la tête que vous fait la vendeuse, vous avez intérêt à tout nettoyer séance tenante sous peine de vous voir interdire l’accès de cette fabuleuse petite boutique pour au moins les 15 prochaines années.
Vous voilà donc, petit pull à moitié enfilé d’un côté, bébé hurlant et s’étouffant de l’autre, en train de chercher une solution rapide pour nettoyer les dégâts. Et, là, sauvée, vous avez le paquet de lingettes.
Donc, vous épongez, encore, partout, vous cherchez désespérément une poubelle du regard… sous l’œil réprobateur de la vendeuse qui espère que vous n’allez pas jeter ces lingettes malodorantes dans SA poubelle.
En désespoir de cause, vous gardez les lingettes en main, vous remettez le petit pull maladroitement dans le rayon, non sans avoir eu quelques difficultés à l’enlever d’une seule main.
Et vous vous enfuyez, suante, du magasin… »
Comment ça, la comédienne dans ce spectacle, c’est moi ???!!!
Ha ! Merde alors, je savais pas que je me détestais autant !!!!!
🙂
Il est pas original, mon titre ?
Coup de barre, de stress, de blues, de calcaire… Enfin, coup tout, quoi…
Pourtant, sur scène, ça commence à prendre. J’en ai enfilé depuis presque un mois des répétitions merdiques, des prises de tête, des crises de larmes, des crises d’angoisses, des crises d’insomnies… Oh oui.
Et, pourtant, c’est maintenant, maintenant que je suis sur des rails, qu’il me faut assurer, qu’il faut aller en profondeur, maintenant que je dois m’amuser sur scène pour que les autres, ceux dans la salle, s’amusent aussi… maintenant que je me rends compte de la montagne que j’ai sous le nez.
L’horreur.
Pourquoi me suis-je lancée dans cette aventure ???!!!!!!!!!!
Je lutte contre mes démons, mes difficultés, mes mauvais penchants. J’ai l’impression que je ne fais que ça: lutter. Et j’en ai marre du combat.
Pourtant… là, en un mois, j’ai pris 20 ans dans les dents. Non, pas physiquement, que tout le monde se rassure, mais dans la tête. J’ai l’impression que je combats tellement de choses, que, un par un, je dénoue tellement de fils emmêlés, que je secoue tellement de vieux démons…
Je sais que je ne vous donne pas toutes les armes pour comprendre mais, là, voilà, j’ai envie de le sortir, de le hurler… Il y aura un avant et un après cette pièce. Pas forcément sur la scène, non. Pas forcément dans le monde du spectacle non plus d’ailleurs. Mais dans ma tête, dans mon corps, dans ma vie, oui !!!!!
J’ai vraiment l’impression qu’il y a quelque chose de mis en marche en moi et que je ne peux pas l’arrêter, une sorte de grosse machine qui va tout écraser sur son passage… Il y aura la Marie d’avant et la Marie d’après. Indépendamment du destin de la pièce en elle-même.
Ca m’épuise et ça me booste à la fois.
Car, en même temps, je sais que
1) je n’ai pas le choix.
2) ce sera positif.
Je suis à un stade de ma vie où…
soit je saute
soit je crève.
Ok, je saute.
Maintenant, le saut va durer une heure. Vous serez là. Les gens que j’aime le plus au monde seront là.
Je ne sais pas encore comment je vais faire pour ne pas m’écrabouiller au sol (non, vraiment pas, vu que, là, je n’arrive pas à tenir la distance sur toute l’heure, il y a encore des tas de trucs que je merde, et en grand !).
Mais néanmoins, je sens au fin fond de moi que, pour la première fois de ma vie, il y a un truc qui me pousse à hurler:
JE NE VAIS PAS M’ECRABOUILLER.
Maintenant, il ne me reste plus qu’à trouver le moyen de décoller…
Donc voilà, quelques petits endroits où on va logiquement entendre parler d’Etats d’âme d’une jeune mère:
– sur Radio Judaïca, le mercredi 27 février à 8h45, Fred (le metteur en scène) et moi y serons en direct.
– en couverture du « Fréquence Vénerie »
– logiquement dans le Victoire mais, heu, là, j’attends que ça se confirme, hein…
Merci à Valérie Nederlandt de 7avril production qui s’occupe de la promotion d’Etats d’âme ! (et à Pierre-Philippe Fouret qui s’occupe de sa diffusion !!!)
Edit pour Cath: on retrouve aussi Etats d’âme dans les Carnets du Paris-Match de cette semaine, hé, hé (merci à Gana pour l’info, mdr !!!!!!!! )
Vous avez déjà remarqué que, quand vous vivez des tonnes de trucs, vous n’avez plus aucun temps pour les raconter ? Alors que quand vous avez touuuuuuut le temps d’écrire des articles longs comme un jour sans pain, vous ne trouvez rien à écrire car vous n’avez rien à relater ???
Hé bien voilà, je suis en plein dans ce genre de paradoxe. Et c’est hyper frustrant. Non pas de vivre des choses, mais bien de ne pouvoir les raconter de long en large et en détail…
Depuis le 1er février, je suis officiellement payée pour ne vivre qu’une seule et belle chose: ma passion. On croit rêver. Ben non, pincez-vous, je ne rêve pas. Depuis le 1er février 2008, je suis payée pour jouer, jouer et encore jouer. Purée, ça y est. On y est. Je plane sans héroïne, c’est peu dire…
Qui plus est, je continue à suivre e-criture car j’aime ça et que, comme je reprends du service actif dès le 17 mars, j’ai pas envie de perdre pied. Mais mes acolytes prennent le relais pour les choses plus sérieuses.
Rajoutons à cela des soirées tous les soirs (sorties, verres entre copines, soirées, etc) et vous avez un tableau complet.
Ha non, pas si complet que cela puisqu’en plus j’essaye d’être une mère présente et efficace pour le petit de l’Homme qui a la bonne idée d’être en vacances. Enfin, bon, là, faut bien avouer que je suis plus efficace que présente mais je remercie déjà chaleureusement famille et amis qui se décarcassent pour que les vacances du petit monstre soient un moment de bonheur et de fête pour lui aussi. Merci, merci, mille fois !
Enfin, bref, vous l’aurez compris, plein de trucs à dire, pas une minute pour le faire.
Néanmoins du bonheur en barre…
RESULTAT SOUS VOS YEUX A PARTIR DU 5 MARS
(quoi, c’est le super Tuesday ? Ha ben oui, encore un truc que j’aurai pas le temps de suivre… Heureusement qu’il y a vos blogs à vous pour me tenir au courant !!!)
Entre…
Une copine qui se fait donner son C4 par son mari sans autre avis préalable…
Une facture d’Electrabel qui menace mes prochains projets voyages (ils veulent que je les trouve où, les 1.400 euros d’ajustement à payer dans les 15 jours, ces c… ?)…
Une répétition médiocre (mais la prochaine sera tout feu, tout flamme, Fred, si tu me lis…)…
Des discussions avec l’Homme sur le pourquoi et comment ne pas retomber dans des travers qui nous font tellement de tort…
Un petit de l’Homme tout tristoune à l’idée qu’il ne verra plus ses cousines adorées tous les jeudis car les horaires de sa grand-mère ont changés…
Un vieux CD de Pascal Obispo mis en boucle sur le Mac du salon (purée, je me rends compte qu’il n’engendrait pas la joie de vivre, l’Obispo, à l’époque !)…
Une bouteille de Bordeaux grand cru classé qui, pour être bonne, n’aide néanmoins pas à me rendre extatique…
Ben je me dis qu’il y a des soirées sans.
Pourtant, j’ai vraiment pas à me plaindre, hein…
Je revois la troisième de mon trio samedi soir (yeeeepeeeee !).
Je vais voir Romain jouter à la Ligue d’Impro Pro lundi soir (on touche du bois, les Bleus vont cartonner !!!).
Je vais réserver des places pour aller voir la jolie Pauline Croze au Bota (déjà vue, mais on ne s’en lasse pas…)
Je pars chez Marie et Jean à Paris dans 3 semaines fêter dignement l’annif de Marie.
Je repars un week-end à la mer dans 4 semaines pour faire du vélo avec le petit de l’Homme qui veut apprendre à rouler à deux roues (ouiiiiiin, mon bébé grandiiiiiiit !);
Mes amies toujours aussi présentes (Mélo, si tu passes par ici, j’attends une date, moi !!! Cath, merci pour ta présence, j’en ai même oublié de te dire que pour les photos de prod, c’est ok !!!).
Donc, voilà, monsieur cafard n’a pas le droit de s’installer, elle est vraiment chouette, ma vie !
Mais ce mauvais s’insinue partout, grignote, s’installe, ricane et vous nargue. Pas pour rien qu’on l’appelle cafard, la bête !!!!
Alors, que faire pour lutter contre ce monstre sinon se plonger dans un bain moussant, se dire que la vie est bizarre, lire un livre hilarant passé par une top-amie (merci Gana !!!) et faire l’amour ?
Juste se dire que c’est ça aussi, la vie…
Et changer ce putain de CD d’Obispo !!!!!!
Je pense à toi, Val, très fort. A ce qui te tombe sur la tête. A cette douleur qui te fait suffoquer. A ces questions que tu te poses sans arrêt, à ces pourquoi, à ces comment,…
Je vais te sortir un truc énorme…
Mais n’essaye pas de réussir votre séparation. Ni de rester digne.
Frappe-le, griffe-le, mord-le, gifle-le, fiche-lui ton genou dans les couilles…
Hurle, gueule, pleure, rage…
Ca fait un bien fou, crois-moi.
T’as les 50 prochaines années pour rester digne.
Alors ouvre les vannes d’abord.
Si on le pouvait, Val, on le giflerait pour toi. Mais on peut pas. On n’a rien à voir là-dedans. Même si on crève de mal pour toi. Même si cette nouvelle nous a secouées à une magnitude 9 sur l’échelle de Richter.
Mais toi, tu peux.
T’as le droit.
Te gêne pas.
Et quand tu auras repris ton souffle, tu redeviendras celle que tu as toujours été. La maman exemplaire de deux bouchons que tu vas devoir protéger, épauler et rassurer.
Et tes amies seront là…
C’est promis.
Et la voilàààààà !
Bon, pour ceux qui ne sont pas encore au courant (y’en a ?), j’ai donc écrit ma pièce, elle a été achetée (par deux centres culturels et est en passe d’être achetée par un troisième) et je vais la jouer dès ce mois de mars…
Bande-annonce ?
Ha ben oui, parce que ce n’est pas un one woman-show comme les autres. Pour ceux qui ne sauraient pas encore, c’est du ciné-théâtre.
Késako ? Ben du théâtre avec des interventions vidéos, pardi ! Donc, je joue seule en scène et j’interagis avec d’autres personnages en vidéo !
La mise en scène est assurée par Frédéric Gibilaro.
L’autre comédien (à l’écran) est Romain Barbieux.
Et ça se joue du 5 au 15 mars à La Vénerie à Watermael-Boitsfort et les 16 et 17 mai au Centre Armillaire à Jette.
Comment réserver ?
Très simple, c’est par ici: Etats d’âme – Réservation online
Purée, la pression monte, là… Ouch…