Fichue nostalgie !

Je pense que cette année 2009, j’aurais pas pu faire plus fort.

Non, sérieux, y’aurait pas eu moyen.

De fait, je pense avoir fait, en gros, tous les concerts de  mes années lycées. 

Mouais, tous.

Depeche Mode au Stade de France, sous un soleil radieux (Daaaaaaaaaave, pour citer une phrase d’auteur d’une copine qui se reconnaîtra: « Lui, il me demande l’heure, j’me couche ! ») et pile au pied de la scène (ce qui, avec mon mètre 60 les bras tendus n’était pas la meilleure des idées, mais soit).

Madonna à Werchter (un beau show, oui, mais ça reste un show. Et un très beau play-back aussi, la vache).

Mylène Farmer au Stade Roi Baudouin (et les copines qui ont fait du charme au vigile, hop, on s’est toutes retrouvées dans les tribunes VIP, très bon souvenir, ça, madame ! Comme quoi, 3 jolies blondes, on peut hurler que c’est injuste mais ça marchera toujours mieux que 3 gars ventripotents sentant la bière) qui pleure toujours aussi bien (j’ai l’impression qu’elle ne fait que ça depuis son premier concert en 89, date où j’étais déjà dans la salle).

Indochine à Forest National (Wouaw. Seul concert où le gars il peut rester sur scène sans piper un mot, la salle, elle chante pour lui !) et des images fortes en tête.

Je pensais franchement avoir fait le tour. Sérieux. (enfin, moins Michael Jackson, lui, c’est plus possible)

C’était sans compter Véro: « dis, tu sais quoi, y’a A-ha qui passe à Forest National ! J’te prends une place ??!! »

….

Doit être écrit: « compilation années 80  » sur ma fesse droite. Et tout le monde l’a bien vu, visiblement.

Mais ne résistant pas à l’appel de Morten (je fais remarquer au passage que, tout beau qu’il soit en 85, je n’en étais absolument pas amoureuse, c’était le chouchou de ma cousine et je le lui ai gentiment laissé), j’ai dit oui à Véro (si le lien entre Morten et Véro ne vous apparaît pas encore clairement, relisez le paragraphe 4 lignes plus haut, merci).

Et me voilà réécoutant l’intégrale de A-ha en boucle.

Surtout celle-ci:

Je l’écoutais déjà en boucle en 1987 (pour les chagrins d’amour, c’est nickel, essayez, si vous ne vous jetez pas par la fenêtre avant la fin des 3 premières minutes, c’est vraiment que vous allez vous en remettre !) et voilà, je parviens encore à l’écouter en boucle en 2010. On peut en déduire que cette chanson continue à me parler à travers les âges (ou que mon mauvais goût est incurable, c’est une autre option). Pourtant j’aime pas la moto.

Donc, sur ma lancée  de « tentons de déprimer vraiment », je me propose aussi d’écouter « Crying in the rain » et « Hunting High and Low ». Y’a pas à dire, c’était quand même une bande de joyeux lurons, A-Ha.

Notez que dans mon trip nostalgie, je pourrais aussi me booker le prochain concert de Dorothée. Des fois que RécréA2 me manque. Et ça tombe bien, elle revient en 2010 à l’Olympia, Dorothée ! 

Ca a de la gueule, nan ? Je vois déjà un paquet de trentenaires/quarantenaires entamer en coeur « ouh, la menteu-se, elle est amoureu-se ». Enfoncés, A-Ha. Aux oubliettes, Madonna. Has-been, Mylène !

On peut déjà savourer son nouveau tube, à Dorothée:

Si vous avez tenu jusqu’au bout de ce grand moment de rimes riches et d’une orchestration que Rémy Bricka lui-même ne renierait pas (sauf qu’il fait mieux à lui tout seul), vous êtes mûrs pour le trip Olympia.

Mais je ne vous accompagnerai pas. Il est des limites dans la nostalgie à ne pas franchir.

Limites qui, pour finir, vous prouvent que… la vie devant vous, elle va certainement être aussi bien, si pas mieux en fait que celle qui se trouve derrière !!!

Une histoire de toboggans

Texte écrit il y a 11 ans et dédié à 22 autres personnes qui se reconnaîtront…

(merci à Valérie R. de l’avoir retrouvé !)

Et, oui, l’Homme existait déjà à l’époque (et c’était déjà le même homme, tiens !). Je ne lui ai pas inventé ce surnom en ouvrant ce blog, ça fait plus de 15 ans qu’il a le même dans mes écrits, c’est beau, la constance…

Histoire de toboggans