Vous prendrez bien une petite madeleine ?

Merci à Proust pour le titre et à SeeMee pour l’idée de ce billet.

En fait, j’ai été taguée par cette demoiselle (ça fait du bien de la revoir sur son blog) et, même si je ne donne pas suite aux chaînes en général, celle-ci, je la trouvais touchante et reposante. De quoi faire une pause dans la tourmente de ce début 2011… avant de se relancer dans la bataille !

Alors, installez-vous, prenez une tasse de thé pour tremper votre madeleine et vous allez pouvoir savourer les souvenirs d’enfance de la propriétaire de ce lieu. Qui sait, ça vous rappellera peut-être certaines choses ! Lire la suite

Sept petits mots et des femmes à aimer

Ayé, j’ai été taguée ! Nan, j’aime pas ça, je le dis, le redis, le re-redis mais… je vais faire une 367.294ème exception.

Parce que, forcément, cette exception en vaut vraiment la peine.

D’abord pour pouvoir vous parler des deux femmes qui m’ont taguées, de leurs doux petits surnoms Annejo et SeeMee. Et deux blogs à lire, à découvrir, chacun dans leur style.

Annejo et son énergie, ses hommes, sa recherche de boulot. J’ai accroché au blog et puis… à son auteure, à sa vision de la vie, sa vision de l’amour. Quelqu’un que j’ai envie de découvrir plus avant, avec gourmandise, vraiment ! D’ailleurs, je lui dois une loooooongue réponse par mail (mais quand j’aurai fini ce billet, promis, promis, promis !).

SeeMee (nan, c’est pas son vrai prénom… hein que c’est pas son vrai prénom, hein ?!) qui s’est attelée à une tâche titanesque: la BlogExperience. Elle relate et fait découvrir d’autres blogueurs. Mais elle blogue aussi, ce qui lui donne une vraie consistance, une vraie présence. Qui d’autre que quelqu’un qui met les mains dans le cambouis peut comprendre ses contemporains qui le font aussi ? De plus, je la rencontre vendredi prochain lors d’une  soirée entre blogueurs à Paris. Et j’ai vraiment hâte (bon, note to self: ne pas se jeter sur elle en lui hurlant « salut SeeMee ! », ça va peut-être pas le faire…)

Ha oui, oui, rappel utile: l’Homme bosse toujours dans la ville lumière, et le petit de l’Homme et moi allons donc pour une enième fois le rejoindre et vivre notre petite vie de parisiens puisque ce sont les vacances pour le monstre… Et comme « rester enfermée dans un appartement à Paris » n’est pas vraiment la conception que j’ai de vacances réussies, on va enchaîner les activités sur place. Rencontrer des blogueurs en est une, visiter pour la 400.000ème fois la Cité des Enfants en est une autre. Haut les coeurs !

Bref, revenons-en à mes deux blogueuses et leur tag (le même, de tag).

Ensuite donc, pour vous vous donner la liste des petits mots auxquels je dois réagir. Ils sont au nombre de 7, lançons-nous !

  • Signe particulier

J’en ai un. Un vrai. Physique. Mais les gens qui l’ont vu sont assez rares sur la planète (enfin, y sont pas 10.000, quoi, donc sur plus de 6 milliards, ça fait rare !). Et donc on va garder ce côté rare, yep ! Ces messieurs s’en voudraient que je les rende d’un coup moins rares… Hé, hé.

  • Trait de caractère

Pffiouuuu, sont nombreux. Et variés et divers !

Mais je vais reprendre un mot qui est revenu beaucoup (mais alors, beaucoup, hein) dans la bouche des gens qui me connaissent, dans celle de ceux qui me rencontrent, celle de ceux qui me décrivent… et ce mot c’est… pétillant.

J’avoue, j’en suis parfois assez étonnée. Ok, j’ai un côté léger et déconneur, j’admets et assume la chose sans problème. Mais pétillant, c’est bien plus que cela. Ca donne un côté aérien et festif. Et c’est très flatteur.

(mais au fait, oui, festif, ok, j’admets aussi… ahum…)

  • Mauvais souvenir

Beuuuuuh, qu’il est moche ce point ! Allez, cassons l’ambiance, des mauvais souvenirs, j’en ai des tonnes et le pire de tous, c’est l’annonce de la mort de mon père . Je vous en rajoute une couche ou tout le monde a compris qu’on va passer au point suivant ??!!

  • Souvenir d’enfance

Comme tout le monde, idem, j’en ai des tonnes. Car en plus, j’ai une excellente mémoire. Un peu trop excellente, parfois. Mon plus vieux souvenir remonte à l’année de mes deux ans. N’en profitez pas pour me susurrer suavement que oui, oui, vraiment, ça date, merci.

Puisqu’on est dans le thème « Paris », je vais relater l’un de mes premiers souvenirs de cette ville. J’avais 5 ans, ma mère et moi avions rejoint mon père qui vivait et travaillait à Paris (oui, je passe ma vie à rejoindre les hommes de ma vie qui se cassent à Paris: une malédiction, ça s’appelle). Nous avions été au restaurant à trois et nous rentrions à l’appartement de mon père. Mes parents marchaient derrière moi en papotant, je gambadais en prenant pas mal d’avance. Jusqu’à tomber en arrêt, pile, interdite, devant un homme étendu de tout son long sur le trottoir. Il avait un pull de marin et son visage était couvert par du carton. Une vision surréaliste pour une petite fille qui n’avait jamais vu de SDF (Bruxelles était une ville où l’on n’en voyait pas à l’époque). Je me souviens de chaque détail, de ce pull, du carton partout. Et de ma totale incompréhension de ce monde dans lequel je vivais. Des millions de questions qui se sont enchaînées dans ma tête. J’ai traversé la rue, continué à marcher sur le trottoir d’en face et retraversé la rue un peu plus loin. Pour attendre calmement mes parents qui, eux, avaient continué sur le même trottoir, en toute logique.

J’ai dû assommer mes parents de questions par la suite. Ils y ont certainement répondu le mieux possible. Mais de tout cela, je ne me souviens pas. Je ne me souviens que du pull marin et du carton. Et de ma première rencontre avec la précarité.

  • Un défaut

Ha, ha, ha ! Dans le genre « je vais aller piocher dans une liste longue comme un jour sans pain », on se pose, là ! 

Ceci dit, oui, des défauts, j’en ai. Mais j’ai clairement au moins autant de qualités. Donc je dois avoir une longue liste de qualités aussi, si on y pense !

Bon, on va quand même piocher un défaut : la procrastination

Je passe ma vie à remettre au lendemain tout ce que je dois faire. Il me faut des engueulades, des coups, des menaces pour que je m’y mette (j’exagère à peine, sincèrement). Je prends alors une tête de martyr, j’ai mal au ventre, envie de m’enfuir et je pleure toutes les larmes de mon corps. Et puis je m’y mets.

C’est sympa comme programme, hein ! Dire qu’il y a des gens qui évitent le stress. Moi, je me le crée. Ca m’occupe.

  • Un film « bonne mine »

Alors, là… !

Aucun. J’ai des bouquins « bonne mine » et « madeleine de Proust » mais pas de film. J’avais pas la télé quand j’étais petite.

Ceci dit, il y a une réplique, une seule, dans le cinéma français qui me fait pleurer de rire à chaque fois. C’est limite pathologique et ça m’inquiète presque. Mais c’est plus fort que moi, je me marre chaque fois que je vois ladite scène. Et en plus, grâce à Hélène (si elle passe ici, elle se reconnaîtra), j’ai découvert que la scène en question est sur dailymotion. Je ne résiste donc pas à vous la mettre. Et je ne la regarderai pas, j’ai pas envie que le petit de l’Homme se demande pourquoi sa mère se bidonne avec un air de vache sous ecstasy.

Le Corniaud

(Trop tard, j’ai regardé… Y’a pas la suite mais je l’ai en tête « Qu’est-ce que je vais devenir, moi, maintenant ? » « Un piéton ». Haaaaa, j’vais pas m’en remettre !!!)

  • Ma meilleure amie

Purée, j’arrête pas d’en parler, de mes amies, sur ce blog. Et que des meilleures, hein. Mais bon, la « plus meilleure », elle s’appelle Laurence (j’en parle ici), je la connais depuis des décennies. On faisait faire l’amour à Ken et Barbie ensemble.

Petites, on s’est jurées qu’on serait chacune témoin au mariage de l’autre et marraine du premier enfant de l’autre. On a tenu parole 15 ans après. Elle était ma témoin. Et elle est la marraine du petit de l’Homme. Et sa dernière phrase en date est: « ok, tu as des merdes, mais on va les prendre une à une et on va les retourner pour en voir le positif. Allez, on commence ! »

Alors, elle est-y pas géniale, ma copine ?

Enfin, ce tag me permet de vous faire découvrir d’autres femmes en dehors des deux qui m’ont taguées, de femmes aux univers, aux styles si différents.

A tout seigneur, tout honneur, je tague Ganaëlle (passque c’est mon amie, pour ses délires, sa joie de vie, son enthousiasme mais aussi son sérieux, son opiniâtreté et sa fragilité) et Mélissa (pour sa finesse, sa sensibilité, son écoute et sa clairvoyance et… en souvenir de notre excellent voyage à Tallinn !!!).

Je tague aussi Madame Kevin pour son blog et ses réflexions qui font tellement écho aux miennes et Pause Chocolat pour sa manière de décrire les choses du quotidien en provoquant de solides fou-rire. 

Je tague enfin des blogueuses à découvrir ou re-découvrir car il y a de très chouettes nanas derrière: VanessaInWonderland, Laura qui fait du bruit et Melody-on-the-cake !

Des femmes à lire, à relire et… à aimer !

Joyeux Noël, Germain !

Oui, je sais, à cette heure, en ce jour, je devrais être soit en train de batifoler (qui plus est, on l’a dit et redit sur twitter, c’est la Journée Mondiale de l’Orgasme), soit en train de vous écrire un post splendide-magnifique-touchant-vrai-interrogateur-prenant sur mes 7 ans de mariage avec l’Homme (oui, oui, nous nous sommes mariés un 21 décembre 2002, pour fêter, déjà, nos 10 ans d’amouuuuuuur à l’époque)…

Mais de batifolage, point.

Deux raisons à cela:

  1. les Thalys ont peur de la neige. On a beau faire, ils n’aiment pas ça. Ils n’aiment pas le gel non plus. Beurk. C’est froid, ça glisse, on peut les comprendre mais ça n’arrange pas grand monde. Résultat: sont tous en retard, les Thalys. Au mieux de 50 minutes. Au pire, ben… Au pire, quoi… Et avec l’Homme coincé dans l’un de ces trains capricieux, chuis pas prête de fêter mon annif de mariage, ni la Journée de l’Orgasme, moi. Saleté de train, va !
  2.  j’ai une gastro. Ami du glamour, bonjour. On remarquera néanmoins ma féroce volonté de ne pas faire comme tout le monde. J’aurais pu rater le boulot pour cause de neige ou de gel ou encore pour cause de grippe A. Même pas. Trop has been. Trop 2009. La gastro, c’est la maladie de demain, les amis ! Une bonne épidémie, rien de tel ! En attendant, j’ai pris de l’avance, la gastro, je la teste pour vous ! On dit merci qui ?!

Bref, pour la fiesta jusqu’au bout de la nuit, on repassera… Et pour l’article sur mes 7 ans de réflexion avec l’Homme, on attendra demain.

Car aujourd’hui, j’ai reçu un cadeau de Noël. Youhouhou ! Taguée par Zoltan, le cadeau vient de Sony Music. Ils ont du goût chez Sony. Ils ont fait une looooongue liste savoureuse de titres d’albums plus emballants les uns que les autres, et demandé aux blogueurs via Florence de choisir une victime un ami et de lui offrir chaque fois un album de la liste. Une chaîne de Noël est née…

J’ai donc été choisie, après Vinch qui avait lui-même tagué Zoltan, pour recevoir un album d’Alicia Keys. Ca tombe bien, j’avais pas de cadeau pour l’Homme et elle est plutôt mignonne… Pour des noces de laine (ben oui, 7 ans de mariage, ce sont des noces de laine, faut se mettre à jour, les gars !), ça va lui tenir chaud !

Bon, maintenant, à moi de choisir mon ami-préféré-favori-adoré-chouchouté-qui-mérite-un-splendide-cadeau-de-Noël.

J’ai choisi Germain alias Francbelge !

Et dans la liste, je le répète, somptueuse, de Sony (jugez du peu):

  • Alicia Keys – The Element of Freedom
  • Britney Spears – The Singles Collection
  • Foo Fighters – Greatest Hits
  • Ke$ha – Animal
  • Leona Lewis – Echo
  • Christophe Willem – Caféine
  • Pascal Obispo – Welcome to the Magic World of Captain Samouraï Flower
  • Susan Boyle – I Dreamed A Dream
  • Whitney Houston – I Look To You
  • Shakira – She Wolf

J’ai choisi… Tadaaaaaaaaaam… 

Susan Boyle !

Pourquoi ? 

Parce que Germain est un esthète. Il aime les belles choses. Wé, quand je dis « belle chose », je ne parle pas de Susan, hein, je parle de sa voix. Germain aime la musique, la belle musique, la grande musique. Susan est la femme pour lui ! Il va pouvoir l’écouter en boucle, en savourant chaque accord. Grand veinard !

Non, Germain, ne me remercie pas, je te sais touché d’avance, ça va donc être à toi de choisir ta victime ton ami pour la vie dont tu feras briller les yeux d’un plaisir incommensurable en lui offrant LE CD dont il/elle rêve depuis plusieurs semaines déjà (prenons Lukasz qui rêve de C. Willem, par exemple…). Quel beau rôle nous jouons là, n’est-il pas ?

Je profite aussi de ce post pour souhaiter d’heureuses noces de laine à Damien également. Oui, oui, nous nous sommes mariés le même jour, la même année, mais pas ensemble. Ce sont des choses qui arrivent… !

Encore merci à mon papa Noël Zoltan, pour finir, aujourd’hui, il m’a donné  une vraie occasion… d’orgasme « bloguique » ! Pour finir, ils n’ont pas dit comment on devait l’avoir, l’orgasme, nan ???!!!