Naaaan, je blague !
Heu, ou pas, en fait.
Ok, elle est belle, cette photo (et mon appli WordPress sur iPad refuse de la mettre en petit, j’en déduis donc qu’elle a une folle envie que vous en profitiez pleinement), je l’ai prise ce matin en descendant vers la mer (et non, je ne me la pète pas, je ne suis ni aux Seychelles, ni aux Baléares, juste à la côte belge un jour de grand beau temps), elle donne des envies de douceur (en plus, il ne faisait pas trop chaud, juste tout doux, tout bon), de rêverie, de sérénité et de paix.
C’est du moins ce que j’ai ressenti en la prenant.
Et c’est plutôt pas mal comme ambiance : paix et sérénité. Ça devrait me plaire, surtout pour l’instant.
Ben nan.
Non que j’aie des envies de fureur, d’orgies et d’excès (quoique…), mais la plage et moi, on n’a jamais été de grandes copines. Sur la plage, soit on bronze, soit on fait du sport, soit on lit. De ces trois occupations, une seule me plaît, et non, ce n’est pas « faire du sport ». Mais la lecture, c’est bien un temps. Après s’être tapé la totalité des « Piliers de la Terre » ( environ 1000 pages dans mon souvenir, souvenir qui date de 1990, vous m’excuserez donc s’il est imprécis), on se dit qu’on s’est tellement vautré sur une plage qu’on risque à l’avenir d’être systématiquement pris de tremblements convulsifs à la simple vue d’un innocent grain de sable. Rester sur une plage n’est donc plus une option envisageable (et lire un bouquin qui parle de cathédrales non plus, d’ailleurs, mais là, on s’éloigne du sujet).
Bref, la plage est à bannir.
Mais je l’aime bien, hein. En hiver, avec des bottes et une doudoune, je cours pour y aller. Chuis pas normale ? L’Homme est comme moi. Donc on est deux très anormaux profondément contents d’avoir trouvé leur alter ego passionné par les plages froides et désertiques. Ouf, sauvés.
Et on fait quoi en été ? On visite des villes. Des tonnes de villes. Le petit de l’Homme, à trois ans, avait déjà visité plus d’endroits que son instit, c’est vous dire.
Les villes sont splendides sous le soleil. Et la torpeur dans laquelle la chaleur les plonge, j’adore. Même l’odeur des villes me plaît, en été. Et en été, j’achète des magazines féminins (là, vraiment, je fais une razzia, en été, c’est permis, on n’est pas intello, en été, il fait beaucoup trop chaud pour réfléchir, en été) qui parlent des villes. L’été.
Donc voilà, elle est belle ma photo. J’ai même profité des chaises longues, si, si. Mais avec parcimonie et en me disant que, ouf, sous peu, je serai à Paris. Et qu’en automne, je serai à New York. Et là, d’un coup, je me dis… vivement l’automne !