Ce jeudi 12 février prochain aura lieu le Twestival.
Késako ???
Un truc ont tout le monde parle, pour preuve: dans La Libre, chez Zoltan, chez Monique, chez Damien, sur RTLInfo,… Et j’en passe et des meilleurs, la liste est longue !
Mais bon, pour ceux qui se seraient exilés sur Vénus (hé, bande de menteurs, j’y étais, j’vous ai pas vus !!!) ces derniers jours et qui n’ont toujours pas entendu parler de cet événement mondial (car c’en est un, de fait, là, je suis très sérieuse, cela va avoir lieu un peu partout sur la planète), je réexplique ce que c’est vite fait:
Twestival = twitter + festival.
Ouais.
Bon, si vous ne savez pas ce que veut dire twitter (ce sont des choses qui arrivent, non, je ne rirai pas, c’est pas joli de se moquer), et comme, là, je n’ai pas envie de me retaper toute l’explication, aller donc lire là: twitter
Donc, voilà, maintenant, vous allez me dire, ben elle fait tout un foin pour un festival de tweeteurs. Yeah.
Certes.
Mais justement, c’est un peu, beaucoup, plus que cela.
D’abord, ce festival, c’est le délire d’une nana qui, à la base, a trouvé marrant de lancer l’idée: « et tiens, si on faisait une fête avec les gens de twitter et qu’on faisait ça partout sur la Terre, ce serait marrant, non ? » Et, paf, elle a enchaîné en demandant un peu partout si on pouvait organiser ça. Et re-paf, un peu partout, il y a des gens qui ont suivis.
(Haaaaa, punaise, si mes potes pouvaient réagir de la sorte au moindre de mes délires lançé un soir d’ennui, je serai la plus heureuse des femmes !!! Heu, oui, bon, ils ne le font pas, et ce n’est pas le sujet, on sait.)
Ensuite, ce festival aura lieu dans plusieurs villes du monde puisque tout le monde a aimé l’idée. Plein, plein de villes. Des tas de villes (bon, je lâche le chiffre: 175 en gros !). Et c’est très marrant de voir ce que ces villes ont prévus pour faire la fête sous le nom de « Twestival ». Les idées ont fusé et toutes rivalisent d’originalité pour faire de cette fête un moment assez unique.
Et puis, cette fête n’est PAS SEULEMENT réservée aux gens qui utilisent twitter. Ben non. Elle est juste réservée aux gens qui aiment faire la fête et qui aiment un endroit sympa.
CAR le Twestival de Bruxelles (oui, oui, y’en a un dans votre ville, ma bonne dame, et l’équipe de Bruxelles n’a rien à envier aux équipes des autres villes du monde question défonce pour trouver ce qui pourrait être sympa pour ce soir-là !) aura lieu ce 12 février, au Witloof Bar.
A l’affiche dès 17h00:
-« Les médias sociaux pour le changement social » – présentations et discussion au sujet des médias sociaux, et comment on peut les mettre à contribution pour réaliser des changements sociétaux.
– 20h00 grande fête avec la performance live de 3 groupes:
Nô (je les ai déjà vus à l’oeuvre donc, là, sérieux, je conseille !!!)
Cachaï
Namatorski
– après les live, grande soirée animée par un DJ
Alors, elle est pas belle, la vie ?
Et je garde une petit info pour la fin…
En venant au Twestival, vous ferez votre BA du jour/mois/année. Car, et ce via tous les twestivals du monde, tout l’argent récolté ira à l’ONG « Charity:water » qui s’occupe de la problématique de l’eau dans les pays atteints par la sécheresse.
Alors, vous me direz, pourquoi aller aider les Africains ? Pourquoi ne pas aider les gens ici qui, heu, faut bien avouer vu la conjoncture économique de ces derniers mois ne sont pas tous devenus méga riches et heureux ?
Laissez-moi vous raconter un truc:
Il y a 13 ans (en 95, oui, je sais, ça date, chuis vieille), j’étais en échange universitaire en Andalousie (et là, j’en vois qui rigolent, certes, les échanges, c’est bien, l’Andalousie, je l’avoue sans peine, c’est mieux !). Dans une petite ville appelée Cadix (oui, oui, la belle de…). C’était pas le bout du monde, hein. A quelques encablures à peine de Torremolinos (où on ira tous, c’est bien connu). Un endroit civilisé. Européen (oui, oui, rappel, l’Espagne est rentrée dans l’Union européenne en 86 quand même). Bref, un truc proche, très proche de nous.
Bref, j’y étais en échange, dans une famille super sympa. Je prenais ma douche, un des premiers soirs de mon arrivée. Une vraie douche de fille avec des longs cheveux, hein. Ca prend du temps, quoi. Et, là, au moment de passer au rinçage de mes cheveux, l’eau s’est brutalement coupée. Plus rien. Argh. Je m’enroule d’un essuie, j’appelle ma copine Ana, je lui explique, les cheveux dégoulinants de savon… Et, là, elle me sort « ha ben oui, j’ai oublié de te dire, on a des problèmes d’eau, ici, on est rationnés. Tu vas devoir attendre un peu que l’eau soit rétablie. Et, pour ta prochaine douche, ben prends ta montre, c’est 5 minutes chrono par personne. »
On était en plein mois de janvier. Dans un endroit entouré par la mer. Mais voilà, l’Andalousie souffrait énormément de sécheresse, même en hiver et ses ressources en eau potable étaient presque à sec. Plus de piscine, plus d’arrosage des pelouses, plus de possibilité de laver sa voiture… Et ce n’était pas juste en Andalousie, d’ailleurs, Madrid avait été soumise au même régime un peu avant.
J’en suis restée toute bête, moi, la Belge habituée à avoir de la flotte en quantité, à ne pas calculer un bain, une douche, un robinet qu’on ouvre… D’autres en Europe n’avaient pas ce bol.
Quelques années plus tard, l’Andalousie a trouvé les moyens financiers pour faire désaliniser son eau de mer. Seul moyen de ne pas souffrir trop de sécheresse à l’avenir. Mais néanmoins, l’Espagne est encore et toujours en train de faire face à une crise de l’eau, pour preuve, l’été 2007, à Madrid, l’hôtel où nous étions le petit de l’Homme, l’Homme et moi avait fait refaire toutes ses salles de bain et toutes étaient équipées… de douches ! Objectif: plus de bain dans les hôtels madrilènes dans un futur proche car cela consomme trop d’eau. Yeah.
Voilà pour la petite histoire. On se dit donc que, hein, aller envoyer quelques centimes d’euros pour construire des puits dans le désert, ça ne nous regarde pas et surtout ça ne nous touche pas. Ben chuis pas si sûre, voyez… Leur problème là-bas, ça pourrait bien devenir un peu notre problème ici dans pas si longtemps…
Donc, voilà, il ne vous reste qu’une chose à faire, non, deux:
– aller voir le site du Twestival de Bruxelles: BruTwestival
– réserver vos places en ligne: les tickets, c’est ici
Voili, voilou, moi, c’est ce que j’appelle un délire utile !
On se voit jeudi, hein !!!!!
PS: et si vous ne pouvez pas venir mais que la cause vous paraît juste, il y a aussi moyen de faire un don en ligne…
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