Sous les pavés, la plage

(NDLR : cet article est en lien avec un autre article posté le 29 avril dernier à l’occasion de mon 43ème anniversaire -argh-, si vous l’avez lu vous comprendrez le lien entre la plage, les pavés, toussa… Allez, voici le bilan !)

Wé, j’ai joué mon caliméro pour mes 43 piges.
(Je fais ce que je veux, je suis sur mon blog)
Cette nuit-là, j’ai longtemps hésité à poster quelque chose, j’ai écrit au bas mot 4 articles et les ai tous effacés. Et puis, j’ai posté le dernier, celui que vous avez probablement lu. En me disant que j’allais allègrement le regretter.

Et je n’ai rien regretté du tout.
Mon côté petit canard noir à coquille d’œuf a été accueilli avec une incroyable bienveillance, même dans les réponses « coup de pied au cul ».
J’aurais raté quelque chose de ne pas l’avoir écrit.

Lire la suite

New York Diaries, jour 8 : sous la plage, les hipsters

(Cet article fait partie d’une série de 9 articles, pour la suivre chronologiquement depuis le début, cliquez ici)

Ou que je sois, dès qu’il y a moyen de trouver une plage, la mer, du vent, j’y cours.
Quel que soit le temps.
Et même et surtout, quand le temps n’est pas au beau fixe.
Je préfère les plages vides, avec un vent froid et une bruine, que les plages bondées de corps avachis qui cherchent à tout prix à parfaire une couleur caramel douteuse.

Ca tombe bien, New York a des plages.
Et ça tombe bien bis, je n’y ai jamais été qu’en hiver ou au printemps. Lire la suite

Vivement l’automne !

Naaaan, je blague !

Heu, ou pas, en fait.

Ok, elle est belle, cette photo (et mon appli WordPress sur iPad refuse de la mettre en petit, j’en déduis donc qu’elle a une folle envie que vous en profitiez pleinement), je l’ai prise ce matin en descendant vers la mer (et non, je ne me la pète pas, je ne suis ni aux Seychelles, ni aux Baléares, juste à la côte belge un jour de grand beau temps), elle donne des envies de douceur (en plus, il ne faisait pas trop chaud, juste tout doux, tout bon), de rêverie, de sérénité et de paix.
C’est du moins ce que j’ai ressenti en la prenant.

Et c’est plutôt pas mal comme ambiance : paix et sérénité. Ça devrait me plaire, surtout pour l’instant.

Ben nan.

Non que j’aie des envies de fureur, d’orgies et d’excès (quoique…), mais la plage et moi, on n’a jamais été de grandes copines. Sur la plage, soit on bronze, soit on fait du sport, soit on lit. De ces trois occupations, une seule me plaît, et non, ce n’est pas « faire du sport ». Mais la lecture, c’est bien un temps. Après s’être tapé la totalité des « Piliers de la Terre » ( environ 1000 pages dans mon souvenir, souvenir qui date de 1990, vous m’excuserez donc s’il est imprécis), on se dit qu’on s’est tellement vautré sur une plage qu’on risque à l’avenir d’être systématiquement pris de tremblements convulsifs à la simple vue d’un innocent grain de sable. Rester sur une plage n’est donc plus une option envisageable (et lire un bouquin qui parle de cathédrales non plus, d’ailleurs, mais là, on s’éloigne du sujet).

Bref, la plage est à bannir.

Mais je l’aime bien, hein. En hiver, avec des bottes et une doudoune, je cours pour y aller. Chuis pas normale ? L’Homme est comme moi. Donc on est deux très anormaux profondément contents d’avoir trouvé leur alter ego passionné par les plages froides et désertiques. Ouf, sauvés.
Et on fait quoi en été ? On visite des villes. Des tonnes de villes. Le petit de l’Homme, à trois ans, avait déjà visité plus d’endroits que son instit, c’est vous dire.

Les villes sont splendides sous le soleil. Et la torpeur dans laquelle la chaleur les plonge, j’adore. Même l’odeur des villes me plaît, en été. Et en été, j’achète des magazines féminins (là, vraiment, je fais une razzia, en été, c’est permis, on n’est pas intello, en été, il fait beaucoup trop chaud pour réfléchir, en été) qui parlent des villes. L’été.

Donc voilà, elle est belle ma photo. J’ai même profité des chaises longues, si, si. Mais avec parcimonie et en me disant que, ouf, sous peu, je serai à Paris. Et qu’en automne, je serai à New York. Et là, d’un coup, je me dis… vivement l’automne !