47 ans, résistance et confinement

« Moi, si j’avais vécu pendant la guerre, j’aurais été résistant, clairement »

Cette phrase, j’ai dû l’entendre au bas mot 25.000 fois en 47 ans d’existence.
Surtout ado.
Période où un paquet de personnes autour de moi pensaient mordicus qu’elles auraient été un grandiose mélange de de Gaulle et de Jean Moulin en 42. En mieux.

Et ça me faisait ricaner à l’époque.
Ca me fait toujours autant ricaner aujourd’hui, notez.

En rhéto (classe de terminale pour les potes français égarés par ici), j’ai été choisie, comme plusieurs autres élèves de mon école, pour participer à une émission TV qui célébrait les 50 ans de la résistance.
Nous avions passé une sélection, dû montrer notre connaissance et notre intérêt du sujet et, ensuite, proposer la question que nous voulions poser aux résistant(e)s qui allaient être sur le plateau. Je ne me souviens plus du tout de la question que j’avais soumise, mais j’ai été choisie. Et je me suis donc retrouvée sur un plateau TV, en gros, à poser ma question à des personnes qui avaient fait montre d’un courage et d’une abnégation dont je me savais totalement et absolument incapable. Et plus j’écoutais leurs témoignages, plus ma conviction se renforçait. Lire la suite

Alléluia…

Retour de réveillon. La voiture traverse Bruxelles silencieuse qui termine de fêter Noël. A la radio, « Allelujah » chanté par Jeff Buckley.

Le petit de l’Homme est blotti dans son siège à l’arrière de la voiture, il chantonne doucement sur la musique… Alléluia… Alléluia…

Je me tais. Je vis un moment parfait. Fait de bonheur, de chaleur et de paix.

Je sais que tout le monde n’aime pas Noël, que ce bonheur programmé et commercial est décrié.

Et pourtant… Lire la suite

Ce soir, je passe à la radio…

Ben wé.

Sur Fun Radio.

On rigole pas, là bas, dans le fond, please.

Ok, la dernière fois que j’ai écouté Fun, c’était en 1992. Le Doc et Difool, le débarquement des questions en tous genres, le « c’est pas saaaaale, ton corps chaaaange ». Et avec mon petit ami de l’époque, ça nous a faisait bien marrer… (surtout les descriptions de certaines positions du KamaSutra, qui passaient pas toujours très bien en radio: « et, là, on lève la jambe, on laisse l’autre au sol, on se retourne… » Ha.)

Donc, ben voilà, quand Amaury m’a dit « on a une interview dans « La Tribu » sur Fun, tu viens avec moi ? », j’ai eu un peu l’impression d’avoir passé 17 ans sur Pluton… ou à écouter La Première, c’est kif kif.

Bref, « La Tribu », c’est une émission. C’est sur Fun. Et on y sera, Amaury et moi, ce jeudi soir, de 17h00 à 18h00.

Pour quoi faire ?

Pour parler du TWESTIVAL.

flyer september 09

Qui aura lieu ce samedi 12 septembre.

Oui, oui.

Le Twestival, j’en avais déjà parlé en février.

Et ben, on remet ça.

Sauf que, cette fois, ce n’est pas un projet en Afrique qui va être financé avec l’argent que rapportera cette soirée, mais un projet belge et, en fait, on aimerait même bien en financer plusieurs.

5 projets ont été retenus, ils seront tous présentés, on demandera aux gens de choisir celui qui leur parle le plus. Alors, là, je sais, le système est controversé, plusieurs personnes s’en sont fait écho, c’est le système qui a été choisi ici et dans d’autres villes mais qui est vraiment remis en cause pour le prochain Twestival.

Car oui, il y en aura un prochain.

Le Twestival est et reste un événement repris par de nombreuses villes dans le monde à la même date (ce soir-là, d’autres gens dans le monde feront donc aussi leur Twestival) et la date du suivant est déjà prévue…

En attendant, ce samedi, les 5 associations viendront présenter leur projet, mais aussi l’association en elle-même (chacune aura son stand) et ses actions. Une occasion de découvrir un peu plus ceux qui agissent sur le terrain pour venir en aide à d’autres, ici et maintenant.

Toutes les personnes impliquées dans le Twestival sont bénévoles, les sponsors ont répondus présents, les artistes aussi. Plus nous recueillerons d’argent, plus nous pourrons financer de projets. Tout l’argent ira intégralement à ces projets, of course.

Que pouvez-vous faire de votre côté ?

Venir vous amuser.

Le Twestival sera une grande soirée, cette fois. Avec 3 groupes en concert et 3 DJs pour assurer l’ambiance tout au long de la nuit. Et un bar, hein !

Et c’est ouvert à tous, pas seulement aux gens de Twitter (ce sont eux qui organisent, mais la fête, elle, est pour tous les autres !).

Le programme de la soirée ? On fonce voir ici !

Le lieu de la soirée ? On va voir là !

Les tickets pour concrétiser tout cela ? C’est iciiiiiiiiiiiiii !

Et pour m’écouter me ridiculiser sur une radio de d’jeuns à une heure de grande écoute, on se branche sur Fun Radio, ce soir, de 17h00 à 18h00, yep…

PS: message perso à certaines: essayez de pas boire de coca pendant cette heure là, ça salit quand ça éclabousse…

POP !

Oui, oui c’est la crise.
On en parle partout. Tout le temps.
C’est un peu comme la grippe, faut pas serrer la main des gens sinon vous allez vous retrouver au chômage vite fait.

Loin de moi l’idée de réfuter la chose, j’ai des exemples sous les yeux (enfin, sur les effets de la crise, du moins, de la grippe, va falloir patienter) qui me le prouvent tous les jours…

Mais rien de tel qu’un petit tour dans les caves de Champagne (les grandes, les marques) pour se dire que, eux, on n’a pas dû les prévenir… Ou alors, ils doivent pas regarder la télé (un bon point, un) ou pas lire les mêmes journaux que nous, ça c’est sûr.
De fait, la couv du Figaro Magazine nous parle des top et flop de l’été 2009 (on y apprend quand même que les socquettes dans les baskets sont à proscrire cet été pour vous messieurs. Je me suis d’ailleurs empressée d’aller vérifier ce que l’Homme portait dans ses Converses. Rien. Ouf, l’honneur et le style sont saufs. Et comme en plus, il a des lunettes aux verres fumés et un iPhone, il est méga hype selon le Fig Mag, ça lui a fait chaud au coeur de l’apprendre dites donc) et on parle des Seychelles aussi, cet endroit idéal pour passer l’été (tu m’étonnes…). Seul signe d’austérité dans le Figaro: dans la série « Ces Rois qui ont fait la France », on aborde Louis XIII, qui n’était effectivement pas le plus rock’n’roll des rois de France, si ça c’est pas un signe d’austérité ambiante, ça, madame…
Mais dans le Marianne, là, on aborde les sujets chauds du moment en plein. Je passe sur le sexe des animaux (à imiter impérativement selon eux, je cherche donc un arbre assez haut, histoire de me la jouer Ouistiti, ça peut être drôle) et en viens au coeur du gros titre: La Grande Bourgeoisie sous la Crise. On y apprend qu’elle rejette le Bling-Bling et qu’elle déteste les nouveaux riches. Elle croit aussi à la pierre et à l’or et rejette les spéculations (de fait, ça n’a pas des masses réussi à certains ces derniers mois, faut être réaliste). En gros, que des trucs nouveaux, quoi. Mais on y parle de la crise, c’est ça le principal.

Hé bé voilà, paf ! C’est là où le bât blesse ! Ils doivent pas lire le Marianne dans les grandes caves de Champagne, je vous dis !

Pour preuve, ce superbe petit Minox M3 (j’ai craqué, je le veux) en vitrine dans la boutique Moët et Chandon. Juste accompagné d’une cravatte en toile de chez eux (lisez en toile de Jouy), d’un ou deux bijoux fantaisie et, ben oui quand même, d’une bouteille de champagne. Le tout pour la modique somme de plus de 875 euros (prix approximatif, je ne me souviens plus de la somme exacte au centime près, le choc certainement…). J’ai hésité. Quand on sait que le Minox M3 fait un peu moins de 200 euros, on en vient vite à se demander le prix de la petite bouteille de champ pile à côté dans la boîte dudit Minox (me dites quand même pas que c’est 600 euros pour une cravatte en toile de Jouy, car, à ce prix-là, faut s’étrangler avec, au moins, pour rentabiliser la solidité du fil de Jouy). Ca doit être de l’excellent champagne. Et on devrait peut-être trouver quelqu’un qui se dévoue pour aller leur dire, chez Moët, que c’est la crise. Ils sont moyennement au courant, visiblement…

Autre preuve, le petit produit POP chez Pommery.
Plus bling-bling que ça, tu meurs. A faire verdir d’horreur une grande bourgeoise. Un champagne en petite bouteille qui peut se boire à la paille. Total festif (passque le champagne, à la base, c’est pas « assez » festif, sachez-le). Super entre potes (t’as pas ton POP ? Allez, prend un POP, dis !). Frais au bord de la piscine (dedans aussi, soit dit en passant).

Ben moi, j’ai craqué…

Bling-bling
Bling-bling

(autres photos de POP sur mon Flickr, avouez, c’est joli, nan ?)

 

J’en ai acheté. Et en doré, en plus. Et avec la petite pochette « dorée-à-paillettes ». Paf.
Et plusieurs, histoire de boire pleiiiiiiin de champ, à la paille (même si j’ai pas de piscine).
Bling !!!!

Et c’est la que je me dis que c’est grave.

Non seulement, j’ai un mec qui s’habille comme dans le Figaro Mag mais en plus, je renie mon côté grande bourgeoise. Manquerait plus que j’investisse en Bourse, tiens.

Mais heureusement, devant mes états d’âme visibles, la madame de chez Pommery, très concernée, m’a rassurée totalement:

« C’est un produit très bobo, vous savez ! »

Haaaaaaa, ben voilà, ouf, je respire, hein !

Enterrement de mariage – blogging en direct

Grande première !!!!

Ma première expérience de blogging en direct sur ce blog !!!

Plantons le décor: je suis dans une buanderie, avec le PC de Valou (qui a la mauvaise idée de ne pas être sur Mac) et une connexion WiFi.

A côté de moi, une cuisine, une salle-à-manger et un salon rempli de tonnes de copines (pas moins de 20) de Val.
Pourquoi ?
Val divorce.
Bon, c’est pas son choix.
C’est celui de monsieur (rappel).

Mais voilà, c’est la vie. Val, elle a décidé de ne pas se laisser abattre. Avant de quitter le foyer conjugal (qui sera revendu sous peu), elle a convié toutes ses copines (monsieur l’ayant accusée d’être une handicapée sociale et de n’avoir aucun ami… il a raison, notez, elle n’a que des amies).
Résultat, 20 nanas déjantées ont débarqué chez elle avec bouteilles d’alcool, plats succulents et … robes de mariées!
Bon, déjà, c’est Isa qui est venue me chercher, d’emblée elle m’a sorti une grande phrase : « t’inquiètes, on sera pas bourrées, on va garder une certaine mesure « . Arf. Elle a le sens de la formule.

Arrivées chez Val, le GPS nous paume. Bon, faut dire que c’est le fin fond du Brabant Wallon. Heureusement on croise des nanas en robe de mariée s’engouffrant dans une maison. Isa a pilé sec en m’entendant hurler : « C’est là !!! ».
20 nanas en robe de mariée, ça le fait !
Entre celles qui flottent dans leur robe et celles qui ne rentrent plus dedans, on se rend compte que le corps d’une femme évolue. Enfin surtout après deux gamins (Mélo me fait dire que elle pas, elle rentre nickel dans sa robe taille de guèpe, c’est décidé, on la déteste…)
Donc me voilà en robe de mariée, mojito en main, prête pour la suite de la soirée … Ca va être chaud …
A suivre…

20:56
Sur la photo de groupe, je suis la seule en string noir… Cherchez pas à comprendre. Mais si cette photo apparaît sur Facebook, je tue Fred. Mais je le jure, j’arrête de boire. Bon, c’était censé être une photo de nous en robes de mariée. De fait, la photo de toutes en robes existe, vous la verrez peut-être si on survit à la soirée…

21:10 Message à NSL qui ne peut être parmi nous: Fred a décrété le défi de 2009 (approuvé par toutes): « le permis de conduire pour Marie et NSL en 2009″… Ma chérie, je pense qu’on peut déjà se déclarer mortes… Qu’en penses-tu ????

21:16 On se gave de carottes-concombre-tomates. Rappel utile: ceci est une soirée filles. Mais on en est toutes à notre 4ème mojito. Ne cherchez pas de cohérence: y’en a pas.

21:20 AlexD se demande si elle doit mettre la tarte à la rhubarbe au four. Aïe. Certaines se demandent ce que font leur mec à cette heure. Ouïlle.

22:03 Ju et Eliane arrivent. On bouffe. On fume. On discute de nos mecs. Des divorces. Purée, la crise de la trentaine, c’est pas un vain mot. Merci aux filles d’essayer de me convaincre que mon mec est pile le mec pour moi : « putain, j’en connais aucun autre qui te supporterait, Marie ! » sic Gana. Vi vient de refaire des mojitos, je sens que je vais m’en reprendre un… (compte mojitos pour Marie: 3 et un verre de vin, à suivre…)

22:09 Fred traite NSL de salope : « Quoi, t’es venue à un entretien chez Mobi et tu m’as rien dit ??? Salope !!!! » Bon, ma chérie, tu risques ta vie, là…
PS de Fred: « attendez-vous au pire avec les photos » Oui, je confirme…
Pour ceux qui suivent pas, je préviens: ça risque d’être pire au fur et à mesure…

22:13 Ca parle de Béné. Et on réchauffe les quiches.

22:19 Nath a finallement accepté d’enfiler une robe de mariée. Fournie par Sam (qui en a combien ???). Délire dans la salle.

22:49 après m’être fait attacher sur une chaise, obligée de boire un mojito sous la contrainte, sommée par 20 filles hargneuses de dévoiler le métier de Francine, je me réjouis d’être encore vivante …. Si Fred met les photos de moi attachée sur la chaise sur Facebook, je l’assassine une deuxième fois. Sérieux. En attendant, Francine, j’ai RIEN dit (fière, je suis). Et je me bois un crémant-sirop de mûre (maison, par Fred) pour me remettre.

22:52 nous sautons dans la buanderie en chantant « ceci est le premier jour de ma vie ». Val en pleure. La buanderie devient ZE place to be.

22:55 Cath et Gana (qui boit !!!!) trinquent dans une mooncup au crémant-sirop de mûre. Fred les bénit. Non, on n’est pas saoules. On gère, je vous assure. Fred me dicte, texto « le sang de la mooncup en compost ». Et on m’accuse d’avoir trop bu.

23:11 Ouverture des glaces d’AlexC, à tomber raide. Pause pub de la soirée: si vous passez par Namur, foncez chez glace Mania, conseil d’amie. Je me réserve une boule violette malgré l’omerta dont je fais l’objet (j’ai toujours pas dévoilé le métier de Francine). Depeche Mode hurle dans le salon. Le bonheur est ce soir (la boisson me rend romantique, je vais aller me resservir un crémant).

23:20 On chante toutes « Albator » et « Capitaine Flam » à tue-tête. J’attends avec impatience qu’on verse toutes une larme sur « Au pays de Candy »…

23:24 Ca y est, on hurle sur « Au pays de Candy ». Pensée émue à Terence et au petit Prince des Colines. Puis on passe aux Bisounours…

23:27 Chantal Goya retentit. Délire dans la foule. Je me rends compte que tout le monde connaît « Bouba, le petit ourson » par coeur, ça fait peur…

23:28 « Capitaine Flam » fait un second tour, là, je vous jure, le délire atteint son comble… Fred filme l’événement et me dit qu’elle met la vidéo demain sur youtube… La carrière internationale de chanteuses de mes copines est lancée (ou alors, elles seront grillées définitivement au boulot, c’est selon). Moi, je blogue (on peut pas tout faire…)…

23:33 Goldorak a moins de succès. C’est normal, il n’avait qu’à pas se taper Candy (private joke)…

23:45 Toutes les filles font la queue en dansant sur « Les lacs du Connemara » en hurlant (faux) « là-baaaaaaaaas »… Naaaaaaan, elles ont pas buuuuuuu !!! Edit de Fred: le Connemara demain sur youtube aussi.

23:48 Gana hurle qu’elle ne danse pas à la queue-leu-leu sur « le Connemara », que je ne peux pas écrire ça sur le blog et s’enfile un mojito-champagne.

Même heure: Sandrina échoue dans la buanderie en cherchant les toilettes.

23:51 Je déclare solennellement que je suis la moins bourrée de toutes (forcément, écrire et boire, c’est pas compatible et la buanderie manque cruellement de mojitos).

00:25 Toutes les filles sont rhabillées. Constatation générale: la robe de mariée n’est pas pratique pour délirer et être bourrée en même temps (sauf le jour du mariage, mais, là, pas le choix, vous êtes OBLIGEE de la porter). Certaines s’enfuient pour cause de grossesse et de fatigue (non, non, on n’est pas bourrées). En même temps, rappel utile: nous sommes toutes mères de famille (ça ne se voit pas à la première lecture de ce billet, mais je vous jure que c’est vrai) et certaines doivent se lever plus tôt que d’autres (au passage, merci à l’Homme de se lever demain pour notre fils vu que, moi, je dors ici. C’est une mesure de survie.)
Sandrina hurle pour que je la laisse écrire (quoi ???). Gana hurle pour que je lâche le PC. Vi hurle pour que je reprenne un mojito (comptes mojitos pour Marie: 5, un vin rouge et un crémant. Je n’ai pas encore trop bu, vous constatez.). Ca fait beaucoup de bruit à la fois. Ai remis mon jeans. Je me rends compte que c’est vachement confortable. Je retire la robe de mariée des tenues portables définitivement. Ca tombe bien, je ne compte pas me marier à nouveau, ouf.
Valou nous déclare son amour. On l’aime aussi. On le lui dit. Et on maudit le connard qui lui mène une vie infernale. Avis aux mecs biens: on a une copine géniale de libre… Valou me fait jurer que je vais tout faire pour que mon mariage soit une réussite, devant tant d’insistance, je le jure. Même si c’est pas évident tous les jours (mais qu’est-ce qui est évident tous les jours, en même temps ?). Mélo me demande de lâcher le PC. J’ai envie d’un mojito. Mylène Farmer retentit. Mes copines dansent et Julie joue à Dalida debout sur la table de la salle-à-manger.

Vous savez quoi ?
J’ai de la chance.
Pas juste la chance d’avoir un boulot qui me plaît. Un homme d’amour. Un petit de l’Homme hilarant. Une jolie maison.
Non.
De la chance d’avoir des amies, des délires, des rêves et des fou-rires.
Et je vais aller rejoindre tout cela.

Fin des émissions, I’m coming, girls !!!!!!

uur.edit: on est bourées. Très. On parle coucherie. Top glamour. Je suis loiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin.